cimetiére narzull

* S'adossant à la porte avec un demi sourire, comme un gambler essayant de dissimuler l'euphorie d'une Royal Flush. Il semblait pourtant très calme, adossé comme s'il en fut une situation ordinaire. Il lui répondit alors: *

Disons que je pourrais, mais si telle était vraiment mon intention, pourquoi est-ce que je l'aurais barrée alors? Il serait un grand manque de logique de ma part et je ne penses pas en manquer. Vous pouvez aussi l'ouvrir vous même, avec plus de logique, reste juste à savoir si la magie vous laissera le faire...

* Au dessus de la porte, des inscriptions étaient engravées. On n'avai pu les voir avant, étant dos à celles-ci. *

Alors, vous allez essayer?

* Sur ces mots, il se déplaca, lui faisant signe que la porte était libre. Sous leurs pas, le plancher craquait très fort mais rien d'autre ne semblait faire de bruit, pas même les grosses pentures de la porte de chêne, traversée de fer en "X" comme dans les antiques demeures. *

Elle s'approcha de la porte rapidement et tendi les mains vers la barre. Elle se retaint à une dizaine de centimètres de cette dernière seulement. Il faut se méfier de la magie. Elle lut: «vès pe lus lrai lerp»... Alors, elle se tourna vers Xanatas et le regarda droit dans les yeux. On y lisait une très franche colère sans la moindre difficulté.

-Qu'est-ce que ces inscriptions veulent dire?

De la langue de mon plus vieil ancètre connu, celle d'Hollenthon, il est écrit: "craignez l'innocent plus que le bandit, l'innocent lui n'est pas moins traitre, il est simplement mieux caché."

* Il sourit sadiquement, la malice émanant de lui, elle était si dense qu'elle sentait presque. Il la guettait, maintenant assis sur son lit, le plus serein du monde. Il la regardant sans broncher, il semblait boire ses faits et gestes, comme si sa vie elle-même en dépendait. *

Elle se calma rapidement. Elle n'arriverait jamais à rien si elle ne se maitrisait pas. Elle réfléchi à la signification des inscriptions, mais en trouva pas le rapport entre le fait de débarrer la porte de ses propres mains et de savoir que les innocents étaient mieux cachés.

-... Et en quoi cela a-t-il un lien avec cette porte, dites-moi?

Sa vois était encore légèrement tendue. Elle savait que tous ses gestes était observés et elle n'aimait pas particulièrement cela. Elle était épuisée, mais refusait de se laisser aller au someil en la présence de Xanatas. Si elle s'endormais, elle ne serait pas beaucoup plus avancée et être ligotée dans un coffre ne la tentait pas particulièrement.

* Baillant, il lui répondit, la gorge rouée: *

Bien... disons que la porte à elle-même constitue un mystère pour moi... Par contre, elle n'a jamais laissé quelqu'un que je voulais garder partir, donc je ne poses pas vraiment la question, juste de décider de garder mes visiteuses et puis hop! Le tour est joué! J'ai hérité cette porte d'un de mes amis qui était garde de la prison de Flotsam, vous savez, celle qui est impénétrable...

* Son regard était parfaitement clair, contrastant avec le reste de son corps. Il semblait se faire un malin plaisir à s'imaginer la torturer. *

Mais y avait-il un moyen d'ouvrir cette porte quand même... Plusieurs autres questions du genre venaient à son esprit.

Si je tente de débarrer cette porte, que va-t-il m'arriver? Puis sur un ton qu'elle voulait des plus méprisant, Vous ne voulez pas me garder, soyez-en sûr!

Elle l'observa mieux et s'offusquait presque de le voir si confiant de lui-même.

* Il se leva du lit, l'air tout aussi suffisant qu'un être comme lui pouvait l'être. Debout, il se lança de toutes ses forces sur le dos, atterissant a centre de son énorme lit. Il lui dit alors, sur un ton extrèmement jouyeux, contrastant avec l'humeur monstrueuse qu'il affichait: *

Il me semble que vous êtes en bien mauvaise posture selon vos dires! Pourtant...

* Il se rassit en riant, plié en deux, les yeux débordants de larmes et dit, entre deux rires: *

Soyez sure que je veux vous garder, de plus que vous pouvez partir librement, ce qui me dérangerait plutot beaucoup...

*Rit puis reprit son souffle. *

Si à un seul moment vous aviez étée en danger, il m'aurait fallu une montagne de nerfs pour m'empècher de sauter d'anxiété. La porte n'a rien, pas plus que rien d'autre ici... Nous parlions de se jouer, non?

* De retour plus calme, il riait encore un peu, essayant de maitriser la dépression qui suivait un si beau jeu qu'il venait de s'offrir. Il la regardait droit dans les yeux, ayant effacé toute trace de malice ou de méchanceté. *

Elle n'en croyait pas ses yeux ni ses oreilles. Il s'était joué d'elle, une autre fois! Et elle s'y était fait prendre une autre fois sans douter un instant de la tromperie. Tout son corps se décontracta d'un coup. Et, avec un grand soupir théâtral, elle s'assit brusquement en indien et le regarda avec l'air de quelqu'un qui se sait vaincu.

-Vous m'avez eu, encore. Je dois avouer, vous êtes très convainquant quand vous vous y mettez. N'avez-vous jamais pensé à devenir acteur?

Il riait au larmes, même un très bon acteur aurait de la difficulté à reproduire cela, c'est ce qui acheva de la mettre de nouveau en confiance, mais une partie d'elle continuait de se souvenir de ce qui venait de se passer. S'il avait vraiment eu des intentions hostiles à son égard, elle se serait fait prendre au piège comme une parfaite débutante.

* Après avoir repris à peu près totalement son calme, il lui dit: *

Non, je n'ai jamais vraiment aimé la scène... être un autre et agir selon les textes, pas pour moi. Je préfère de loin être moi-même et agir comme il me semble le plus amusant!

* Il se leva puis marcha jusqu'au coffre. Il le dévérouilla, l'ouvrit, brassa son contenu, cherchant quelques choses bien précises, les placa dans son poing gauche fermé et se releva, un lingot bleu à la main. Il se retourna vers elle, s'en approcha, se pencha, puis lui agrippa doucement la main. Il s'assit sur ses genoux, face à elle et, alors qu'il lui prenait la main, lui passa une bague de fer sculptée à l'aide de sa main qui tenait le fer bleu. *

Il est bien modeste comme présent... mais il se porte en permanence. De plus, il n'est que provisoire...

* Il ouvrit alors complètement sa main droite, dévoilant 2 grosses pierres précieuses qui semblaient être des diamants. *

Je j'ai pas eu la chance de tout réunir avant...

* Il semblait humble et calme, comme un animal fatigué. *

Elle répondit à ses premières paroles par un hochement de tête. Puis, elle le regarda fouiller dans le coffre et se demanda ce qu'il préparait encore. Lorsqu'il revint et lui mis la bague au doigt, elle ouvrit la bouche pour refuser, mais se tut : elle savait qu'il lui aurait donné quand même. Cependant, losqu'il lui montra les 2 pières précieuses elle ne put se taire:

-Non, non, non... Je ne peux pas accepter de tels présents. C'est beaucoup trop!

Zolena avait parlé d'un ton doux, masi si faible que l'on aurait dit un murmure. Elle n'avait pas l'envie de profiter de la richesse de cet homme. Elle était trop épuisée pour même y penser...

* Il ne s'en offusqua aucunement et réïtéra sa proposition dans des mots très différents... et sous une autre apparence. *

Vous préféreriez peut-être que je réunisse le tout avant?

* Il passa les pierres de sa main droit au lingot de fer bleu de sa main gauche puis il continua: *

Ou bien préféres-tu que je les places sous une roche de la forterresse et que je reviennes quelques heures plus tard? Il m'a semblé que cette manière fonctionnait... Mis à part qu'elle risque de finir dans les mains de Chaine.

* Il s'était exprimé de façon sarcastique mais il perçait un peu de mécontentement... il l'aimait pour mourir, mais il n'était pas moins sensible à la manière dont son argent trouvait la fin....

Elle sourit. S'il n'aimait pas qu'elle le vole, il n'avait qu'à ne pas cacher son argent devant elle! Elle le fixa droit dans les yeux et soupira en disant:

-J'ai confiance en Chaine... J'ai ainsi empècher les Tempussiens de découvrir la cachette en n'en trouvant une bien plus sure!

Sur ces mots, elle posa sa main sur la main gauche de Xanatas, celle qui contenait tant de choses auquelles elle ne croyait pas avoit droit.

* Il fit abstraction de tout ce qu'elle venait de dire lorsqu'elle posa sa main sur la sienne. Il murmura, à peine s'il s'entendait lui-même: *

Mais rien n'égale ta valeur.

* Sur ses mots, il ouvri sa main, laissant tomber les pierres et le fer au sol, rebondissant un peu sans se casser, les pierres roulant dans différents coins de la pièce. Il prit alors sa main, la fixant directement dans les yeux, essayant de percer au travers même de la porte séparant ses paroles et gestes de ses pensées. Il se releva, la tirant avec lui, vers son lit. *

* Il continua d'avancer sur le mètre ou deux qui les séparaient de son lit. Il s'y assit au pied, la contraigant è en faire autant puis il s'écrasa sur le dos. Elle fut encore contraite de faire de même. Il soupira longuement, mais maintenant plus de contentement que de désespoir ou de tristesse... voila des heures qu'il se mouvait sur le peu d'énergie qu'il lui restait, étant fatigué par le temps qui avançait. Il l'avait oubliée, la faim qui le tenaillait et elle ne semblait ne pas reparaitre encore. Couché sur le dos, épuisé, il l'attira contre lui, passant sa main sous son cou. Les minces volets intérieurs, qui fermeraient normalement les fenêtres avant la nuit restaient ouverts ballotants au gré du vent frisquet et humide d'un automne après la pluie. Il déposa un très léger baiser sur le front de sa compagne, reposa sa tête sur le doux couvre-lit sur lequel ils étaient tous deux et, regardant tantot la fenêtre, tantot sa jolie dame. Sur d'aussi beaux portraits de sérénité, comment ne pas dormir dans le calme parfait, les poils du pied de lit écrasés sous son torse nu. La flamme qui éclairait la pièce brulait toujours mais sa perception de son entourage se limitait à elle. *

* Le temps passa rapidement... la nuit semblait n'avoir aucun son. Les deux jeunes gens endormis ne purent dormir longtemps de la sorte, s'étant endormis vers 2h du matin. Malgré une fatigue monstre, Xanatas n'avait aucunement l'habitude de dormir accompagné... Il se réveilla à plusieures reprises, réveillé par la respiration de sa compagne et ses propres rêves. Il remarqua que même dans ses rêves, elle ne revêtait qu'une apparence bien loin de la réalité, elle était inimitable et même Xanatas, grand adepte des plaisirs ne réussissait à en garder la complexité de sa pure beauté en mémoire. Lorsqu'il se réveillait, il se rendormait après une courte contemplation. *

* Peu de temps après son départ de la pièce, il sentit le froid prendre place auprès de lui. Il se leva et pris exactement le même chemin qu'elle, à l'exeption qu'il entendait aller manger à l'étage d'en dessous. Lorsqu'il arriva près de l'escalier, il vit que la porte était maintenant fermée et il passa son chemin, se disant qu'elle n'y était que depuis peu... il l'avait vue, tout juste avant l'aube, à ses cotés. Il descendit, évitant avec succès les marches grinçantes de l'escalier. Il Prépara, avec l'aide de ses laquais, un bon repas, composé de saussisses, de jambon, de diverses viandes chères et fruits communs. Il monta alors à l'étage et cogna a la porte de la chambre "d'ami". *

Bon matin chérie!

* Portant le plateau d'argent à deux mains, il lui fit un gros sourire et entra dans la chambre sans préavis. Il alla placer le plateau sur le bureau où reposait la lettre quelques secondes au paravent. Il contenait assez de nourriture pour au moins trois personnes et une grosse carafe d'eau. Il s'afférait à monter un semblant de table au bureau, y déposant des coupes qu'il avait accrochés à son pantalon et des ustensiles qui étaient tout juste sous le plateau, dans ses mains. Alors qu'il mettait la table, il dit: *

Alors, passé une bonne nuit j'espère!

Elle le regarda placer la table. Un homme qui cuisine... elle sourit à cette pensée. Puis, elle s'avança vers lui et commença à l'aider dans sa tâche autant qu'elle pouvait.

-Une nuit excellente, et toi? J'espère ne pas t'avoir réveillé en me levant ce matin.

Zolena se rendait bien compte qu'elle lui nuisait plus qu'elle l'aidait, donc elle s'éloigna un peu de la table en attendant sa réponse.

* Ayant achevé de placer la table, il lui tira sa chaise et l'invita à s'asseoir. Il semblait bien content de la mise en scène de la veille et du réveil. Il lui répondit: *

Je n'aurais pu rêver mieux, plus beau, plus enivrant. J'aurais bien aimé ne pas vous faire peur de la sorte mais... disons que je dois m'amuser moi aussi!

* D'un air plus sombre: *

Il fut un temps où tout cela aurait pu être vrai...

* Il regardait ses pieds puis il releva la tête et sourit. *

Mais vous changez tout! Il faut croire que vous n'apporterez que mieux pour moi et la république! Vous viendrez siéger avec moi? C'est ennuyant, je vous le concède, mais ce n'est pas moins pratique. De plus, ce serait une belle sortie en publique...

* Il était de retour dans ses plus belles humeurs. *

Un temps où tout cela aurait pu être vrai.... elle eu un léger frisson. Puis, elle vint s'asseoir à la chaise qu'il lui présentait. Elle réfléchit un instant à ses dernières paroles. Elle le regarda en souriant.

-... mais je n'ai pas le droit de sièger au conseil. Tout ce que je peux faire, c'est être là et ne surtout pas dire un mot! Elle détourna les yeux... et je dois avouer que je ne m'y connait pas vraiment, n'ayant jamais assisté à une seule séance du conseil. Elle releva la tête. Alors. dites-moi. Qu'est ce que je pourrais bien amener de bien à la République?

Je ne sais pas... un peu de féminité? Ou bien simplement un peu de réconfort à ma personne lorsque je m'ennuie pour mourir à voter des lois pendant de longues minutes... Vous savez, vous bénéficiez, d'une manière, à tout mes titres et de la même liberté que moi de parler. De plus, s'ils ne veulent pas vous y faire entrer, j'ai fait voter des lois pour...

* Il fit un énorme sourire. *

Donc venez donc, juste pour voir. Vous dites que vous n'avez aucune expérience.... il ne faut pas oublier que je n'ai fait que 2 conseils jusqu'à date, donc très peu. Vous n'avez pas vraiment de retard. Je suis très certain que vous avez plus de jugement et d'intelligence que bien des siégeants du conseil!

* Il semblait très confiant dans ses dires... il avait depuis longtemps l'habitude des rassemblements politiques. *