Dans les mystères de la plaine...

Enfin rendu près de la plage, Johanniel se retourna vers Ariakan qui devait la suivre à quelques pas. Son franc sourire avait disparu laissant sa sensible neutralité sur son visage. Son pas lent mais calculé l'avait transporté près d'un arbre au bord du lac. La fée s'y accota se foutant éperdument des gens qui pourraient venir ici. Puis, fermant les yeux pour mieux les réouvrir, la prêtresse jeta sur son protecteur un regard lourd de tristresse... Elle laissa une seconde de silence avant de se laisser glisser au sol contre l'arbre.

Les jambes repliées sur elle même, elle fixa son regard au loin. Incapable de rester silence mais d'en dire plus sur le sujet dont elle venait enfin de s'éloigner, elle dit tout bas sans véritable but...

- Tu as beau t'éloigner totem... si tu n'es plus avec moi, ton comportement reste tout comme le mien... je m'attendais à devoir leur mentir... mais c'est si épuisant... De ne pouvoir leur expliquer... de ne pouvoir leur dire...

Renard, me quittes-tu comme eux pour mes mensonges? Peut-être pour ma lâcheté... ou mon ignorance... tu as surement raison, je suis plus près du lâche chien de poche qui tentera de plaire pour rien... Tu as raison... je suisle jeune chiot qui a encore besoin de son maître pour lui dire quoi faire... Tu as raison... absolument...

Lentement ses yeux baissèrent vers le sol... elle n'aurait jamais cru se sentir si mal un jour.

Le Rôdeur avait tout entendu et avança vers la fée. Il se mit à genou et la sera dans ses bras, elle avait maintenant une épaules sur laquelle elle pouvait s'accoter, il avait maintenant sa tête à coté de la sienne.

- Ne dit pas cela, voyons. Comparé à toi, je suis le chien de poche.

Lui dit-il à l'oreille. Puis, il recula la tête légèrement pour regardé sa protégée dans les yeux.

- Qu'est-ce que tout cela signifie? Explique moi, je veux savoir.

Johanniel prit Ariakan dans ses bras, elle s'accota sur lui et releva les yeux pour le voir. Soutenant quelques secondes son regard, elle replonge ses yeux au sol incapable d'affronter ce qu'elle allait dire.

- Je n'en veux pas de cet enfant... dit-elle en un soupire. Et je ne serai jamais capable de l'élever même si je le gardais... J'ai besoin d'aide et lui d'un père...

Elle reprit son souffle. C'était quelque chose qu'elle se sentait obliger de faire mais cela n'allait pas d'elle seul. Elle finit par relever les yeux vers le rodeur et de lui dire franchement ce qu'elle voulait.

- Le jour ou je me suis fait violer... c'est toi qui fut là pour moi. Je ne savais pas vraiment pourquoi tu t'étais présenté à moi ainsi mais je crois que Sylvar t'a mis sur ma route pour que tu puisses faire pars de cette histoire. Il a surement vu en toi l'homme qui pourrait m'aider... et c'est pourquoi je souhaiterais que tu sois le père de cet enfant.

De plus... rajouta-elle plus bas, tu es celui qui me protège plus que les autres, celui qui pourra mieux me comprendre... car tu ne connais rien de mon passé et ne pourra jamais estimer qui je suis ou qui j'ai été. Que mon présent et le tien ne fasse qu'un est surement la volonté de notre dieu.

Un peu rouge, elle avait soudainement chaud. La fée sentait la gêne monter en elle car ce qu'elle disait pouvait véritablement décider de l'avenir.

Ariakan, était stupéfait aux dires de la fée et il ne le cacha pas. Il posa alors doucement sa tête sur l'épaule de sa protégée et appuya sa tête contre la sienne. Il ne trouva pas quoi lui répondre, certes il voulait bien être le père, mais cela impliquait beaucoup de choses.

- Oui, Sylvar à guidé mes pas jusqu'à toi. Oui, je t'ai trouvé inconsciente et je t'ai soigné. Certes je ne connait pas ton passé et je m‘en moque... J’aimerais bien que nos présent s’unissent... Et je serai honorer de devenir son père...

Un silence inconfortable s'installa et le protecteur retrouva la voix.

- Mais, comment voudras-tu lui montré l'amour? Une des plus belles choses de la vie. Je suis simplement ton protecteur, une âme perdu parmi t‘en d‘autre et que Sylvar guide pas à pas.

Il l’a sera un peu plus fort dans ses bras.

- Je ne suis pas sur de pouvoir t'aider... mais en y pansant, comment en être sur? Comment savoir... En disant cela il leva ses yeux vers le ciel.

Le Rôdeur ferma les yeux.

- Je tien à toi plus que tout au monde, il est certain.

Il desserra ses bras autour de la fée.

- Je veillerai sur cette enfant, bien sur et tu le sais! Mais, pour être son père... Trouve la personne qui te complèteras, ton âme soeur. Car, si tu me choisi, moi, et que tu trouve cette personne par la suite. Je ne serai plus quoi faire. Devrais-je rester ou partir?

Ariakan attendit une réponse de la part de Johanniel.

- Il n'y a aucune gravité à ne pas s'aimer comme Cybèle et Merel. Je crois que si nous aimons tous les deux l'enfants autant que de vrais parents, il sera combler. Mais au moins je ne serai pas seule... seule, je ne lui montrerais ni amour ni rien du tout... j'en serais incapable.

Johanniel regarda Ariakan sans bouger. La fée n'avait pas hésité une seconde à dire franchement ce qu'elle croyait. Elle prit la main de son protecteur et l'enveloppa de ses propres doigts. Un inspiration pour ce donner le courage et elle fonça encore dans ses paroles.

- De toute façon, j'aime déjà de tout mon être une seule et unique personne... Je m'en voudrai peut-être toute ma vie pour cette amour impossible mais c'est grâce à lui que je vie et viverai toujours. Je n'ai peur de rien quand il est près de moi... il me donne la force de rester ici... d'affronter les morts et la vie qui m'entour.

Elle baissa les yeux sur la main du rodeur. Elle attendait la question qui brûlerait toutes les lèvres bientôt.

Ariakan, était grandement indécis. Est-ce que la fée lui faisait-elle une déclaration d’amour? en lui prenant la main, ou parlait-elle de quelqu’un d’autre? Le fait qu’elle eu prit sa main le troublait légèrement et le faisait grandement hésité pour sa réponse ou sa question, mais cela ne le dérangeait point, car il pensait que c‘était simplement un sujet plus délicat.

- Qui est cette personne? Demanda-t-il, doucement.

Elle n’avait pas répondu à sa précédente question. S’il devrait resté ou bien partir. Il regarda alors la fée dans les yeux et attendit que leurs regards ce croisent.

- Johanniel!? Serais-ce moi?

Elle releva les yeux et ceux-ci s'illuminère un instant, au pensé qu'elle portait à cette personne rien ne pouvait la faire plus sourire. Elle dit alors tout bas comme si elle avait peur que quelqu'un les entende:

- Mon amour inconditonnel et éternel ne va qu'à une seule personne... Il est tout pour moi et le sera peut-être pour toujours. Je suis éprise de... Sylvar. De sa bonté, sa sagesse, sa présence, son soutient, son regard invisible que je sens à tout instant. J'aime tout ce qu'il m'apporte et plus encore ce qu'il ne m'apporte pas. Il n'aurait qu'à venir ici et, pour lui, je ferais tout ce qui me serait possible. Je donnerais ma vie pour qu'il me parle face à face. Je laisserais tout pour qu'il me pardonne mes faiblesses et me prenne sous son aile.

La fée baissa les yeux honteuse, rouge de son avoeux. Elle lacha les mains de Ariakan... elle ne savait pas tellement comment il allait réagir à son tour.

Le Rôdeur était un peu soulagé d'avoir été éclairé sur ce point. Souriant il lui répondit.

- Tu sais si bien que Sylvar pardonne toutes les faiblesses de ses croyants. Il cherche seulement à rependre ses valeurs et l'équilibre.

Se rappelant que Sylvar n'avait pas toujours été là pour lui il ricana.

- Tu en a de la chance, toi! Sylvar semble être constamment avec toi... tout le monde n'a pas cette chance et tu le sais très bien. Sylvar tien probablement à toi, autant que je tien à toi, mais il ne tien surement pas autant à moi. Simple roublard, né on ne sais où et ensuite "élevé" par des Narzulléens... ensuite entrainé par un assassin. Ce n'est très Sylvarois comme enfance... Oublie ce que j'ai dit. C'est le présent qui compte et l'avenir.

En disant cela il regarda vers le ciel.

Johanniel écouta avec attention bien que son regard resta au sol. Elle appréciait la compréhention de Ariakan. La fée ne comprenait pas pourquoi il avait peur de son passé. Il savait exactement ce qu'il avait vécu, il pouvait prendre cela pour l'avernir pour le présent. Enrichir son savoir de son expérience... ne pas faire deux fois une erreur.

- Je... je ne comprends pas...

Son regard se releva vers celui de son protecteur.

- Qu'as-tu à cacher?...

- Qu'ai-je à cacher? Tout, je ne doit pas t'embêter avec cela pour être un bon protecteur, il faut paraitre fort, inébranlable et j'ai déjà échoué ceci une fois. Je ne recommencerai plus.

Son regard se posa alors au sol.

Johanniel ne comprenait simplement pas, intérogative, elle pensa à comment aborder se sujet délicat.

- Mais... les souvenirs sont gorgés de bons moment, de savoir inconnu des autres, d'expérience et surtout, avant tout, de compréhention. Pour comprendre ce qui arrive aujourd'hui, il faut surtout comprendre le passé. Si tu oublierais ton passé... qui serais-tu? Que ferais-tu?

Je ne peux répondre mais surtout je ne veux répondre. Je souhaite à personne d'être aussi seul et aussi vide que moi. Il te faut comprendre que de cet échec... cet erreur... t'a mené à être aujourd'hui beaucoup plus grand... plus fort... à être qui tu es et qui tu seras... tout dépend du passé mais ta volonter vaincra ta crainte.

Voyant qu'elle ne décrocherait pas le sujet avant d'en savoir plus, il décida de lui en dévoilé une partit.

- Je ne les crains pas, je ne les crains plus. Je les acceptent telle qu'ils sont. Les oublier, j'aimerais fortement. Il sont si... sombre... si... atroce, que j'ai parfois l'impression que ce ne son pas les miens. Serte j'ai vécu de merveilleux moment, mais ils sont derrière maintenant.

Il se rappela ainsi de ses souvenirs heureux.

- J'ai eu une petit amie un jour. Un amour de fou, il est vrai. Elle avait mon age, les cheveux long et noir, les yeux bleu... j'ai passé 4 mois avec elle. J'ai du ensuite partir... pour venir ici, en Emlok. Je lui avait promit que j'allais revenir le plus souvent possible, mais le destin en décida autrement. Sylvar... il ne m'a pas prévenu. Je suis revenu et le village était en feux autour de moi, tout le monde avait été massacré...

Il regarda ensuite Johanniel dans les yeux.

-Comprend-tu maintenant pourquoi j'aimerais mieux tout oublier?

- Oublier... oublier cette fille,cette amour... cette promesse que tu auras toujours tenue...

Elle baissa le regard. Les lourdes pensées obstruait les bons jugements.

- Je ne veux pas te blesser... Je ne veux pas que tu souffres... c'est pas ce que je veux... Tu as raison... je ne peux comprendre cela...

La fée se rapprocha, à côté d'Ariakan. Elle ne voulait pas en rajouter... mais entre les problèmes du protecteur et les ceux de la protèger... Il n'y avait rien à dire. Elle n'en pouvait plus... d'ignorer.

Ariakan regarda le ciel.

- Me blessé, me faire souffrir!? Mais non... tout cela n'est que passé. J'ai fait ce deuil, il y a un moment déjà.

Il baissa la tête pour regardé où elle regardait.

- Mais ce n'est que le fait que tout allait si mal... qui me perturbe. Je ne comprend pas.

Il regarda ensuite Johanniel.

- Et je t'ai rencontré, toi qui avait si fragile et si forte à la fois. Rencontré est un bien grand mot, j'entendais les autres... "Où est Johanniel?" puis j'ai entendu un cri venant de l'autre coté du lac du haut. Quand j'arrivais, Manorok te dans ses bras tu était inconsciente et Brico le suivait. J'ai vu ainsi que je n'était pas le seul à qui tout pourrais paraitre noir. J'en veux un peu à Sylvar pour ne pas t'avoir protégé à ce moment là, mais il avait peut-être des plans... Sans cela, tu ne m'aurais pas rencontré et tu n'aurais pas eu cette enfant.

Incapable de revoir se souvenir, en fait ce qui lui restait de ce souvenir, sans penser attrocement que c'était de sa faute, Johanniel garda le silence pendant quelques temps. La fée accota sa tête sur le bras d'Ariakan.

Après un instant, elle se mit à trambler légèrement. La fée ferma les yeux et s'accrocha au bras de son protecteur comme si elle allait être enlevée. Elle finit par dire quelques mots mais rien de plus figer par la peur.

- Tu ne connais pas toute l'histoire.

Le Rôdeur posa sa main sur une des bras de la fée qui le tenait.

- Non en effets, je ne connais pas toute l'histoire. Si cela peut t’aidé de m’en parlé, dit. Il faut affronté nos peurs, sinon un jour elles prendront le dessus et Sylvar seul sait ce qui pourra nous arrivé.

Il regarda vers le ciel quand il prononça le nom de son dieu, puis retourna son regard vers la fée.

- Ce qui ne nous tu pas nous rend plus fort et tu le sais.

Ariakan fixa le sol attentivement à ce moment.

- Cette vision, ce souvenir que j’ai eu au manoir. C’était la vision de ce village, à feu et à sang et il y avait au loin... La tête de... Ma bien aimé, sur une lance planté dans le sol.

Le protecteur regarda ensuite sa protégée dans les yeux.

- Maintenant je les ai affronté et je n’en sort que plus fort. C’est à ton tour d’affronter tes peurs, Johanniel.

Un silence sens suit.

- Tu n’es pas obligé de les racontés, il faut simplement que tu apprenne à les acceptés. Pour ne pas qu’ils te rongent de l’intérieur...

Johanniel entrouvrit des yeux brumeux de peur et de peine vers son protecteur. Essayant de se détendre lentement, elle retira doigt par doigt ses mains de sur Ariakan. La fée se distança un peu de celui-ci, n'ouvrant pas plus les yeux. Les mains nerveuses de la prêtresse tremblaient légèrement ... tout comme ses épaules et son corps presque en entier.

- Tu... Tu as raison... habituellement... les peurs du passé... doivent être... maîtrisées... Mais... ce n'est pas .... tout à fait... la même chose...

Elle rit un moment de silence et sans même regarder le rodeur, elle reprit plus bas.

- Mes peurs.... sont toujours ici... je n'ai rien combattu... rien affronté... rien... vaincu.... ..... .....

Le Rôdeur s'approcha et prit alors la fée dans ses bras.

- Hé! dit-il doucement. Je suis là maintenant. Je vais les affrontés avec toi tes peurs. À nous deux, nous les vaincront.

Dans ses bras, un instant elle fut bien... pratiquement certaine que personne ne pourrait faire quoi que se soit ici... mais quand elle entendit le rodeur elle réagit brusquement

- NON!

Johanniel tenta de s'éloigner un peu pour que Ariakan voit que ce n'était pas la matière à rire. Elle avait ouvert des yeux terrifiés sur lui et elle tremblait plus que jamais.

- Non...dit-elle encore mais plus calmement. Tu ne dois jamais t'approcher ni de près ni de loin de Manorok, et encore moins d'Obéron... si tu devais te prendre dans ce tourment nous ne pourrions jamais en sortir. Si tu savais à quel point il me blesse... à qu'elle point je m'y blesse.

Sa respiration très forte mais irrégulière prouvait la panique qu'elle n'arrivait plus à contrôler. Son regard toujours rivé dans celui de son protecteur elle poursuivit sans lui laisser le temps de répondre.

- Tu ne sais pas ce que je dois affronter... et encore moins ce que cela me coûte de devoir combattre. La seule chose que j'espère c'est de m'éloigner assez de tout cela pour l'enfant. Je ne veux pas le laisser... mais encore moins le faire souffrire de par ma faute. Tu comprends? Ces dangers là, personne ne voudra jamais les affronter... j'aurais jamais du y toucher alors je veut pas que personne y touche.

Le Rôdeur fut surprit de la réaction de la fée. Il n'avait prit aucunement cela à la légère. D'ailleurs, il ne prenait jamais rien à la légère.

- Il te faudra un jour ou l'autre les affrontés, maintenant que je sais qui ils sont, je vais m'y préparer du mieux que je pourrais. S'ils sont s'y puissant que tu le prétend, il nous faudra des alliés et cela j'en suis certain.

Il prit un moment pour réfléchir.

- Je vais devoir quitter après notre discutions pour allé cherché quelque chose qui pourra m'être utile et à toi aussi.

Ariakan lui dit ensuite, venant du plus profond de son coeur.

- Je m'entrainerai, jours et nuits durant cette saison, ma saison. Elle pourra peut-être m'aider, qui sais? Je m'y donnerai corps et âme.

La fée baissa les yeux. Elle alla au coeur des bras de l'homme en face d'elle... elle avait besoin de calme... de nouveau... Là au fond de ce qui pouvait ressembler à la rassurance de son arbre, elle chuchota tout bas...

- J'aimerais qu'il ne t'arrive rien... Sylvar me donnera la solution mais je ne veux pas qu'ilprenne d'autre vie que la mienne... J'aimerais qu'il voit comme je suis forte pour lui...

La tête accôté sur le torse d'Ariakan, elle se sentait un peu mieux mais elle tremblait encore...

- J'ai tellement peur que même la nuit, dans mes rêves, il revient pour me faire souffrire... tu ne peux savoir comme cela fait mal... Je ne parle pas ni de la barre de fer, ni de l'agression... mais belle et bien de voir mon ami... un ami de toujours face à moi... volontairement contre moi... pour survivre à un monstre... pour devenir un monstre... c'est ce que je serai obligé d'être pour survivre... un cauchemar, une abérantion, un monstre... d'une froideur sans limite... aussi cruelle qu'un démon...

Je ne veux pas que tu me laisses, je ne veux pas être seul... mais si je devais devenir comme eux... tue moi... c'est clair. Je ne veux pas être ainsi et perdre ma liberté... tue moi daccord?

Ariakan, broncha légèrement à cette idée.

- Te tuer!? Hors de question... Ils devront m'éliminer avant que cela arrive.

Il chuchota tout bas.

- Tu ne sais donc pas... sais probablement mieux ainsi et ne pose pas de question.

Le protecteur reprit.

- Mais si j'arrive trop tard, je... je... je le ferai...

- Je vous remercie.

La fée ferma les yeux sur ce qu'elle croyait comme sa patétique histoire. Johanniel décida de ce qu'elle ferait pendant le départ d'Ariakan. Rester ici pour elle était synonyme de peur, car elle ne savait quand reviendrait Obéron... et avec quelle histoire.

- J'irai vérifier quelque chose pendant ton absence. C'est une simple marche d'une journée, je ne devrais pas m'épuiser. J'ai besoin d'avoir le coeur net. Je devrais être de retour bien avant toi, j'espère...

Mais pour l'instant, elle n'avait en envie de bouger. Un désir de rester là se changea lentement en désir de mourir ici... mais elle savait qu'elle n'aurait pas le courage de faire quoique se soit. Un souhait de silence laissa un moment de tranquillité en elle.

Il ferma ses bras autour de la fée pour la réconforté, pour quel se sente protégé.

- Mon voyage, ne prendra qu'une journée. Ne t'inquiète pas pour moi, même si je vais m'inquiéter pour toi. Il sourit.

Johanniel laissa les mots coulés sur elle comme une douce promesse qu'on accepte en silence tout en le refusant. Elle se détendit, si elle aurait pu, elle se serait endormie ainsi. La double cape qu'elle avait rendait sa position très confortable et la chaleur qu'ensemble dégageait protecteur et protèger rendait la situation trop belle.

Les yeux fermés, on aurait pu croire qu'elle dormait. Maintenant sa repsiration redevenu calme, elle ne bougeait même plus, ayant trop peur d'arrêter se moment. Ses cheveux en bataille tombait sur son visage dont les fins traits de fée devenaient un peu plus rouge comme les feuilles qui les entouraient. Ses petites mains apposées tout près de son visage, qui reposait lui même pratiquement sur le coeur d'Ariakan, s'agripait au vêtement comme de peur que ceux-ci s'envole.

Lentement, elle ouvrit les yeux sur ce mini paradis autour d'elle. Si elle aurait pu l'ammener dans son arbre avec elle, elle l'aurait fait sans hésitation. Lui montrer quelle proximiter pouvait exister entre la nature et les fées. Levant les yeux vers le rodeur, ceux-ci étaient chargé de soulagement, de respect et surtout d'espoir.

La prêtresse rebaissa les yeux vers le lac qui était très calme tout comme eux deux. Elle ne savait plus combien de temps passait dans cette position et tant qu'Ariakan ne parlerait pas elle ne fit plus de geste.

» Sur la plaine
» L'Expert sur la plaine
» Errant sur la plaine
» Albert sur la plaine
» Johanniel sur la plaine...