Errant sur la plaine

Cybèle se sentait bien seule depuis que Raphaël était partit en voyage diplomatique à Braldor. Elle était certaine, en plus, de s'être brouillée définitivement avec les sylvarois de la meute. La gérance des terres la tenait occupée, mais rien ne réussissait à comblé le vide qui l'habitait. Elle s'était assise sur le bord de la pleine, près du Lac, en espérant voir passer quelqu'un avec qui elle aurait pu converser, comme Éliakim. Elle portait des regards fréquents au monde qui l'entourait, mais avait sortit son livre et était en train d'y écrire, tout en profitant des derniers rayons de soleils de la journée.

Belendor soupira, lorsqu'il aperçut Cybèle sur la plaine. Un soupire de soulagement, car au moins, elle n'était pas partit à Braldor. Il lui vint à l'esprit de rester là où il était, mais le sylvarois se dit que ce n'était pas approprié, comme surveillance. Belendor s'avança donc, déposant ses armes Près d'elle, puis prit place à côté de la prêtresse, fixant les passants, l'eau, bref, ailleurs jusqu'À ce que Cybèle réagisse.

Son coeur se serra à la vue du guerrier, car oui, elle l’aperçu dès qu'il entra dans son champ de vision. Son crayon se figea sur la page et Cybèle se sentit comme prise au piège. Elle n'avait pas confrontée aucun Sylvarois depuis deux semaines. D'ailleurs, elle avait même désertée la maison qu'elle habitait avec les frères de Merel, tout en s'assurant qu'ils avaient à manger. Elle tenait la demeure de Raphaël en son absence. C'est seulement lorsque Belendor s'assit à côté d'elle qu'elle leva les yeux sur lui. Elle le regarda, le regard triste, presque vide, plein de questions, mais ne dit rien, puisque les remords lui rongeaient le coeur.

Belendor tenta de comprendre le regard de Cybèle, même s'il finit seulement par voir que ça n'allait pas, chose assez évidente, en ses temps incertains. Il finit par arracher de l'herbe, de façon totalement inconsciente, avant d'ajouter des mots de manières incertaine :

- j'ai finit par savoir... Pour toi et Merel.

Le guerrier féerique jeta un coup d'oeil à sa réaction, il ne voulait surtout pas enfoncer le couteau dans la plaie.

- Je n'ai vraiment pas de vécu pour se genre d'aventure, mais j'imagine que c'est pour le mieux, n'est-ce pas?

Cybèle fut surprise par le ton qu'employait Belendor. Elle s'était attendu à tout sauf de la douceur. Elle tenta tant bien que mal d'esquisser un demi-sourire.

-Oui, c'est surement pour le mieux.

Cybèle semblait vouloir continuer la conversation, mais les mots ne parvient pas à sortir de sa bouche, alors elle soupira, comme seul fesait les gens au coeur lourd.

Lorsque Cybèle commença à parler, le sylvarois pivota les jambes, pour être assi face à elle. Il parut anxieux du soupire, de ce qu'il pouvait bien vouloir dire. Il donnerait beaucoup pour savoir ce qui se passe dans la tête de la prêtresse depuis quelques temps... beaucoup. C'est après un petit silence que Belendor poursuivit le début de conversation.

- Le calme avant la tempête, c'est l'impression que la plaine me donne à chaque fois. Mais pour l'instant, c'est plutôt en toi, j'ai l'impression, que la tempête s'installe... Tu sais, je suis là, si tu veux d'autres oreilles que ceux de Sylvar... ou de Raphaël.

Le guerrier lui montra le signe de la saison sèche sur sa propre main, toujours bien en vue, question de lui rappeler le devoir d'un guerrier féerique.

Cybèle parut surprise par ce que le guerrier disait, et n'en comprenait rien.

-Je ne comprends pas pourquoi tu viens me parler alors que j'ai clairement lu le livre à Raphaël.

Cybèle semblait méfiante, et si Belendor était attentif, il pu déceler que Cybèle fesait tout pour ne pas pleurer.

Belendor fronça d'abord les sourcis, puis changea d'attitude, pour que l'on voit moins que ça l'affecte. Il répliqua, sans le vouloir, d'une manière plus directe.

- Alors je ne comprends pas pourquoi toi tu n'es pas venu me parler, alors que tu as clairement vu que je t'ai vu lui lire.

Belendor n'avait pas bronché, il la regardait toujours.

Cybèle répondit du tac au tac.

-J'ai déjà toutes les misères du monde à vous faire comprendre mes choix, je ne crois pas que mes justifications auraient été assez pour vous faire changer d'avis. J'ai l'impression que tout ce que je dis est utilisé contre moi, alors je ne le dis pas. Je suis d'un côté à pousser la roche pour qu'elle avance et vous êtes trois à essayer de la faire reculer sur moi.

La tristesse avait fait place à la colère qui était clairement injustifiée envers le guerrier sylvarois qui ne faisait que suivre l'autre prêtresse.

Belendor la regardait avec une certaine incompréhension, lui qui ne l'avait jamais vraiment vu se fâcher, encore moins contre lui.

- Nous ne sommes pas contre toi, Cybèle. La roche, ce n'est pas nous qui la retenons, et puis tu sais bien que je ne peux pas rester avec toi, tu sais bien que je ne peux que rester éloigner, attendant le jour ou je serai obliger d'intervenir, à coup de lame? Si tu as l'impression que l'on s'éloigne, dit-toi que ce n'est pas le cas, je croyais que l'histoire de fée corrompu l'avait démontré. Et puis, si je suis là, c'est assurément pour toi, pas pour te faire des reproches, ni pour en recevoir, d'Ailleurs.

La tristesse regagna Cybèle à nouveau. Il est vrai que sa colère était injustifiée.

-Je m'excuse, tu as raison. Je me sens juste tellement seule ces temps-ci.

Sentant que les deux sylvarois pourraient mieux communiquer par la suite, belendor se remis sur ses pieds, tout en s'étirant.

- tous ceux qui ont des grosses responsabilitées doivent prendre du recule de temps à autre, et lorsque j'étais en ville, dans mon enfance, c'était dans la nature que les gens aimaient se replier. Si tu veux prendre une journée hors de ses lieux, c'est maintenant. Avais-tu vu, dans le lieu de culte, notre nouveau symbole de la fraterniter?

Le sylvarois tandis une main à Cybèle, il ne tenait pas à rester à "milieu découvert".

Cybèle eut un faible sourire:

-Cela fait presqu'un an que je n'y suis pas aller....Il serait peut être temps.

Elle prit la main qui lui était tendue et Se leva à son tour.

Heureux des progrès, belendor la leva de bon coeur, puis regarda autour pour être sûr de ne pas se retrouver dans l'eau chaude. Les deux quittèrent donc la plaine en marchant.

- J'ai lu presque l'intégralité des livres, moi aussi. Ce qui est dedans est... Frappant.

Contente de changement de sujet, Cybèle questionna le guerrier:

-Que trouves-tu frappant?

- Qu'une race en entier puisse être détruite par un seule geste, que se geste est sombré dans l'oubli, puis retrouvé aujourd'hui, dans notre temps. Que l'on puisse retrouver ses livres, aussi facilement, ils étaient vraiment à la vue de tous, tu sais? Je n'aurais pas du ammener la tablette dans cette bâtisse, mais une... curieuse force m'y a conduit. Je ne sais plus si c'est bien d'avoir ramené ses informations là dans notre temps. Ramener ses livres fera peut-être en sorte que nous subirons les mêmes erreurs du passé, déjà qu'un élu à déjà existé avant, et, apparament, ils n'ont pas réussi à le détruire.

Le guerrier se concentra sur sa marche, le temps de rajouter autre chose.

- Nous n'avons toujours pas trouvé le nom, qu'il fallait écrire pour voir son journal. ça pourrait nous sauver tous.

-Je crois que le passé peut au contraire nous servir de leçon, et la connaissance ne peut qu'aider à cela. On est maintenant au courant des sombres méthodes de Vanguard. Et je ne crois pas que personne ne voudrait suivre se chemin.

Cybèle regarda aux alentours pour être certaine qu'ils n'étaient pas observées, puis continua.

-C'est bien de se méfier de Raphaël, et je n'en vous découragerais pas. Par contre, je sens que plus vous allez dire que Raphaël est comme Vanguard, plus ce sera vrai. Je crois vraiment qu'il sera cabable de faire quelquechose de bien de sa soif de pouvoir si quelqu'un est là pour le guider. Souviens-toi toujours que le chemin du mal est souvent plus facile que celui du bien.

- À dire vrai, moi et johanniel, nous ne le disons pas à chaque fois que ça adonne, on ne fait que le penser. Tu peux essayer de l'aider, Cybèle. Mais si un jour un sylvarois se rend compte que la fée qui autrefois transmettait la fois est rendu corrompu et qu'elle est rendu dangereuse, il devra l'abattre, comme les sans loi de l'autre fois fesaient, pour un avenir meilleur. Je sais ce que tu tentes de faire, mais je sais aussi combien tu manques aux priants de la Terre d'Argent. Eux aussi, ont besoins d'être guidés.

Belendor avait touché une corde sensible, car il est vrai que se enseignements lui manquait aussi.

-Il y a Johanniel qui est là pour le faire. Elle a toujours été bonne pour transmettre la foi. Je préfère plutôt laisser le choix aux gens et tenter de comprendre leurs point de vue et leur motivation. Il y a une raison pour tout et une place pour chacun dans ce grand cycle de la vie. Les dieux sont la pour nos guider et nous aider, mais au final, ce sont nos actions qui modèlent le monde dans lequel nous vivons. Ce que je veux faire sur les terres de Raphaël est un projet à long terme qui demande du temps, de la patience et du courage.

Idéalement, il n'y aurait pas de délimitation de terres, ni de lois, et chacun cohabiteraient et respecteraient la liberté des autre, mais l'homme n'est pas parfait et il lui faut des lois. Je veux faire en sorte que chaque religion puisse cohabiter sur une même terre et même partager des fêtes et des célébrations. Qui sommes nous pour prétende avoir trouver la meilleur voie? Peut-être celle de tempus aurait été meilleur, ou encore celle de Narzul. Alors je ne vois pas pourquoi la religion devrait nous diviser. Au contraire, elle devrait nous donner quelque chose d'unique à partager. Je veux une monde juste, équitable et égal. Avec le système sur les terres, je crois y arriver petit à petit.

- La terre semble effectivement signe de changement. Sur ce que je me questionne, pour le moment, c'est l'éventuel guerre entre Pram et Braldor. Braldor est sur vos terre non? Braldor étant presque entièrement Narzullien, comment la plaine, ancienne terre tempussienne fait-elle pour rester unie Cybèle? J'ai vu les arrivants de braldor, ils ont détruit litéralement un homme, ce ne sera pas des gestes accepter par les tempussiens, ni certainement pas par les sylvarois, surtout ceux de la plaine. Si Braldor reste sur vos terres, ça ne marchera pas, tu as dut t'en appercevoir n'est-ce pas?

Belendor parlait calmement, si il touchait à quelque chose de délicat, il n'hésiterai pas à changer de sujet.

Cybèle soupira: Belendor avait bien cerné le problème.

- Tu as raison. Les narzulléens ont tendance à ne pas se faire d'amis. Mais le fait est que l'ennemi de mon ennemi est mon ami et que les tempussiens de la plaine semble le comprendre. Je ne vois pourtant pas ce que les sylvarois aurait à faire dans une guerre qui perdure entre Tempus et Narzull et qui se répercute sur leurs priants. Mais Braldor restera, je l'espère, un allié lointain. Sinon, nous n'hésiterons pas à nous défaire de cette alliance. Au début, Raphaël ne voulait pas inclure les Narzulléens sur les terres, mais Braldor lui a fait changer d'avis, et ainsi toutes les religions sont acceptée.

Je ne vois pas les Narzulléens comme le mal, Bélendor, ni les tempussiens comme le bien. Plus je me renseigne sur les deux religions, plus je trouve qu'elles sont semblables et souvent même, leurs actions aussi sont semblable, sauf que l'on a tendance a en mettre beaucoup sur le dos du bien, et cela semble l'excuser.

Tu comprends?

- oui je comprends, j'ai déjà cru me battre pour le "bien", seulement car s'était au nom de Tempus. Je comprend que präm abuse de son pouvoir, tout comme chaque roi semble finir par le faire, Glagendal y comprit, si on croit le livre... J'essais de ne pas avoir de partie-prix pour les tempussiens, mais lorsque je vois les rituels sanglants, les insultes et la magie sombre, ça n'encourage en rien à les encourager. C'est pourquoi, comme disait Bartélémis, on ne devrait pas choisir entre pram ou braldor, on devrait choisir de combattre pour Emlok. Si braldor gagne, ils voudront nous anexer tout autant que pram le voulait. J'imagine que ça aussi tu t'en doute.

Cybèle fronça les sourcils

-Crois-moi, Braldor en a contre Präm, car il veux tout annexer, mais je ne crois pas que leur intention soit de nous annexer. Dû moins, pas par la force. Ils veulent faire en sorte que l'on dépendent d'eux pour tout leur cèder naturellement, mais cela n'arrivera pas. Raphaël ne laissera jamais une telle chose arrivée à Emlok. Je crois aussi qu'une collaboration avec Braldor est possible.

Pour les narzulléens, je ne vois pas en quoi la magie sombre peut leur être seul attitrés. Les mages prient beaucoup plus irdalcifia que n'importe quel autre dieu. Les rituels sanglants, les tempussiens, et les sylvarois aussi en ont faits et puis les insultes... Je crois qu'elles proviennent de pré-jugées qui devraent être révolus depuis longtemps. Dans cet ordre d'idée, pourquoi ne pas se retourner contre l'ordre des tempussiens puisque pour eux les sylvarois ne sont que des moins que riens qui leur mettent des bâtons dans les roues. Chaque religion est associée aux factions les plus extrémistes de celle-ci tandis que la majorité ne le sont pas. Nous sommes loin d'être des sans lois tu sais, mais c'est comme ça que les autres voient les sylvarois. Il suffit juste de garder un esprit assez ouvert afin de comprendre les individus et non juste se fier aux dieux qu'ils prient.

- La plupart des tempussiens que je connais, Ternès, Bartélémis, Saralda, sûrement Gabrielle aussi, ne considère pas les sylvarois comme des moins que rien, et ce, même si des hauts-gradés tempussiens viennent leur crier dessus pour qu'ils le pensent. Pour ce qui est des Narzuléens, Casimir ne s'arrêtera pas à habiter sur les terres de Raphaël, il recherche clairement une ou des terres au plus vite. Lorsque les choses commenceront à brasser, je crois que sir Delarochepiquette partira, je lui souhaite, en tout cas. Est-ce que Raphaël comptait le tuer, au faite?

Belendor jeta un coup d'oeil à Cybèle, il avait dit ça dernière phrase avec un certain détachement, mais pour lui, Sir delarochepiquette ne méritait pas la mort. Le duo sylvarois était devant le chemin, prêt à débuter le chemin dans la forêt pour aller au lieu de culte.

-Je sais que nous avons des tempussiens qui ne nous déteste pas, comme j'ai connu des narzulléens qui cohabitaient bien avec nous.

Cybèle commença doucement l’ascension de la montagne, mais plus elle parlait, plus elle était essoufflée.

-Je ne crois pas que Casimir veuille s'installer sur les terres de Raphaël, mais je ne prétends pas savoirs ses intentions. Toujours est-il que l'on ne lui laissera pas faire. Je trouve que tu te fais des montagne avec des si.

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