Albert sur la plaine

Assit bien confortablement en tailleur, le borgne avait prit place contre le sol de la plaine. Son chapeau plutôt bas et son seul oeil fermé, il restait bien silencieux à la moindre approche de qui que ce soit. Sa lame était posée contre ses genoux devant lui, ses mains gantées reposant sur celle-ci bien doucement. Il prenait de grandes respirations, quelque chose le poussait visiblement à être présent à cet endroit à ce moment. Jamais il ne s'était présenté comme tel sans avoir une raison derrière la tête.

Il restait muet comme une tombe, n'accordant que de très brefs coups d'oeil aux environs pour s'assurer que personne de malencontreux n'aurait l'idée de rôder autour de lui... Ou bien pour vérifier si les personnes qu'il attendait visiblement n'étaient pas arrivées.

Ternès qui se promenait vit son maitre assis sur la plaine et ce dirigea d'un pas rapide vers lui, car il le savait bien que son maitre ne se montrait pas en publique pour rien:

Bonjours Albert que nous vaut cette visite

Dit Ternès en s'asseyant avec lui

L'homme eut un léger sourire en coin avant de se relever lentement, feignant de ne pas avoir la moindre difficulté. Il déposa sa lame à sa ceinture et balayant son habit du revers de la main pour en faire partir le plus de saletés.

Je viens donner un point tournant à votre formation. Il est des choses que je ne peux plus vous apprendre, mais je peux vous donner tout ce qu'il vous faudra pour y parvenir. Certes, ça je le peux.

Il tendit une main vers l'avant doucement, reprenant un air on ne peut plus sérieux.

Donnez-moi vos armes et votre tabard. Vous n'en aurez pas besoin avant un bon moment.

Ternès fit une moue intriguer , mais obéi à son maître et lui donna son épée puis enleva son tabard puis lui rendit puis il dit:

J'espère que vous n'allez pas les bruler quand même, j'y tien, dit-il avec un sourir

Puis plus sérieusement:

Alors maître que dois-je faire?

Il prit l'arme et le tabard dans ses mains et les observa pendant un moment. Il releva enfin son oeil vers le Chevalier, le détaillant un peu avant de prendre une grande respiration. Il déposa les biens de Ternès à côté de lui et porta une main à sa ceinture où y était déposé une bourse qui semblait bien garnie. Il la lui tendit du bout de son doigt.

Votre formation à l'épée dépasse largement la mienne. Je ne peux plus vous y aider. Cependant, il vous reste bon nombre de choses à apprendre et ça; Le monde vous l'apprendra.

Vous voyagerez sans arme et vous mettrez vos croyances en retrait pour un moment. Sans pour autant vouloir vous retirer vos convictions religieuses, je tiens à ce que vous puissiez apprendre de n'importe qui et de n'importe quelle situation. Vous vivrez comme un gueux à travers le continent et vous apprendrez les coutumes, les habitudes et les politesses de partout dans le monde. Vous vous forgerez ainsi un meilleur jugement et un meilleur caractère.

Je tiens aussi à ce que vous passiez par des Royaumes sous la gouverne Narzulléennes. Vous avez grandes choses à apprendre et à tirer de ce peuple. Je ne vous demande pas de transmettre vos valeurs et votre code, bien au contraire. Je vous demande d'apprendre et de travailler dur pour gagner votre vie. Vous aiderez les personnes dans le besoin partout où vous passerez et vous gagnerez ainsi de bien maigres revenu.

Voilà de quoi vous acheter le nécessaire pour survivre jusqu'à votre prochaine destination. Vous commencerez votre voyage le plus tôt possible et j'aimerais bien que Barthélémis en fasse de même que vous. Sans nulle autre arme que votre parole et votre bonne volonté, vous vivrez et apprendrez.

Vous avez tout à gagner de ce voyage et j'ose espérer que vous aimez les défis... Avec l'hiver qui s'annonce, je puis vous promettre que vous ne vous ennuirez pas.

Il étira les lèvres en un léger sourire, n'attendant que de voir la réaction de son apprenti devant un projet de telle envergure et si peu de préparation.

Ternès fit un grand sourire à Albert puis dit:

Je crois que je ne serais pas capable de ne pas faire valoir le code mais pour le reste je crois être capable et je ne serai pas seul alors sa va être encore mieux, j'ai toujours rêver de partir à l'aventure en me faisant oublier du monde de Emlok. Mais je ne pense pas que Magnus et Élizabeth vont pouvoir se débrouiller sans nous alors j'aimerais que vous les aidiez dans leur croisade contre la mal Albert, car sans moi et Bartélémis, Emlok ne tiendra plus que par un fil et ne prenez pas sa pour de la prétention.

Puis regardant son épée et son tabar avec un sourire:

J'espère que vous n'allez pas fais fondre mon épée pour vous faire une couronne de victoire de mon départ et que vous ne brulerai pas mon tabar?

Mais oû peut bien être Bartélémis il passe souvent par ici pourtant...

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Bartélimis faisait son tour de garde comme d'habitude et vu Albert et Tèrnes qui bien mystérieusement n'avait pas son tabard ni son épée mais s'approcha pour voir. Il hocha la tête pour les saluer et dis;

-Bonjour, je suis content de vous voir Maître et toi aussi Tèrnes, mais pouquoi ne portes-tu pas ton tabard es-tu malade?

Non Bartélémis mais Albert ici présent va t'exposé ce que nous allons faire pour les prochains mois et toi aussi tu devra enlever ton tabar et ton épée.

Merel qui revenait nonchalament de la chapelle sylvaroise remarqua Ternès et Bartélémis, avec ce qui semblait être leur maître chevalier. Il décida de marcher dans leur direction, mais ils semblaient se préparer à quelque chose.

- ''Hmmm, est-ce le moment où je devrais m'en retourner et vous laisser seuls ?''

Il dit ceci avec le sourire.

Albert haussa un sourcil, un air un peu surpris par ce qu'avait dit Ternès. Il salua Barthélémis en inclinant la tête respectueusement avant de parler à l'intention de Ternès.

Vous ne me ferez pas répéter Ternès. J'écoute cent fois, je songe cent fois et je ne parle qu'une fois. Vous lui expliquerez vous-même.

Il tourna un peu la tête vers Barthélémis.

Ne le prenez surtout pas personnel. J'ai seulement horreur de me répéter.

Il lui offrit un clin d'oeil, de son seul qui lui restait. Il se tourna ensuite vers Merel, levant un doigt devant lui et en lui parlant un peu plus à voix basse.

Je suis à vous dans une minute.

Ternès se tourna vers Bartélémis puis dit:

Bien en gros, Albert pense qu'il ne peut plus rien nous enseigner et que nous devions apprendre par nous même, il veut que nous partions, toi et moi, dans un voyage autour du monde connu sans armes et sans signe religieux en passant dans toutes le provinces et même celles dominer par les narzulléen sans préjugées religieux et en mettant en pratique notre code de chevalerie dans toutes nos taches et nous devrons vivre de notre travail.

Puis il se tourna vers Albert pour voir si il ne lui manquait pas un élément.

Il pencha un peu la tête vers l'avant tout en regardant dans leurs yeux tours à tours, s'assurer que ce qu'il dirait serait bien compris de l'un comme de l'autre.

Il est important de spécifier que vous devez apprendre des différents peuples, de leurs coutumes, de leurs traditions, leurs raisonnements, leurs façons de vivre et leurs croyances. Vous allez vite vous apercevoir qu'il prend plus d'un an pour apprendre de tous ces peuples, mais je vous demande néanmoins d'être de retour pour le début de l'été prochain.

C'est un voyage d'apprentissage avant tout. Vous forgerez votre jugement à travers votre voyage et vous n'en serez que plus matures, plus grands et plus forts.

C'est bien clair?

Merel acquiesça de la tête, pour montrer à Albert qu'il avait compris. Il les écouta toutefois parler, mais sans passer de commentaire, considérant que Ternès et Bartélémis n'aimeraient pas être dérangés pendant leur apprentissage. Il recula donc légèrement, attendant la suite. Il sourit en comprenant le but de leur entraînement d'hiver.

* Un voyage... J'espère que Cybèle et moi pourrons faire cela, nous aussi... Ils sont chanceux. Ils vont voir du pays et ils vont devoir travailler dur pour survivre. C'est le genre d'entraînement que j'aimerais... *

Ternès hocha la tête et dit:

Je crois que nous avons comprit Albert et j'ai hate de partir pour l'aventure!

Ternès regarda son compagnon de voyage pour voir sa réaction...

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bartélimis ésita son épée et son tapard étais une chose qui ne pensais pas faire mais il regarda autour de luis et se disais si emlok n'allwis pas tomber lors de leur voyage. On vouyais dans son visage que sa luis étais dur de faire son choix mes il le fi.

- je vous remais mon épée et mon tapard mais promété moi que emlok sera encore la des notre retour.

Il remis son épée a albert et auta son tabard et luis remi aussi.

- J'ai une question important en ten qu'être de lumierre nous brillion et dans les contré narsuléenne nous nous feron remarque asser rapidement.

Il prit les effets de Barthélémis et les déposa avec ceux de Ternès. Il parut incrédule à la question qui lui était posée, répondant comme si c'était une évidence.

Achetez-vous des toges avec l'or que je vous ai remis et couvrez-vous le moindrement. Cette lumière ne désigne pas forcément Tempus, il peut exister bien des explications... Quoi qu'il en soit, tentez de ne pas mentir, détournez le sujet s'ils deviennent trop insistants, mais ne vous mettez pas dans l'embarras.

Et pour Emlok... N'ayez pas d'inquiétudes. Il sera bel et bien là à votre retour. L'hiver est une saison plutôt morte, avouons-le.

Ternès regarda Bartélémis et parut attrister en même temps que d'être enthousiaste par rapport a son périple, il poussa un soupir puis dit:

Alors prêt pour l'aventure Bartélémis?

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-oui allon si, toi tu sera les bras et moi la parol et on reviendra plus fort

mais bartélimis étais toujour insertin et sa se voyais dans son visage

Ternès voyant son hésitation le traina par les épaules vers la route de Karmik en disant:

Comme tu dis moi les bras, toi la tête... Allons ne soit pas si inquiêt, qu'est-ce qui pourrait nous arriver je suis sure que bien des personnes voudront avoir des hommes aussi fort et travaillant que nous ...

Et ce fut les dernières paroles qui fut entendu de Ternès avant qu'on le vit disparaître en compagnie de Bartélémis pour leur périple à travers le monde connu...

Merel les regarda partir pendant un instant, les suivant du regard.

- ''Bon voyage !''

Il sourit, puis tourna finalement la tête vers Albert.

- ''C'est un excellent défi que vous leur lancez là... Survivre à la dur, et apprendre tant de choses par cela, c'est vraiment une chance qu'ils ont !''

Il en profita pour lui faire un salut un peu plus digne, en inclinant la tête.

Albert les observa partir au loin, rabaissant la tête et plaquant sa main contre son oeil, laissant s'extirper un long soupire, un air embarassé face à Merel.

... Et ils n'ont rien compris. Ils sont deux pour apprendre et se tenir compagnie, mais pas pour se diviser les tâches et les apprentissages. Bon sang... J'espère qu'ils comprendront en chemin...

Il releva la tête et rabaissa sa main, portant son attention vers le guerrier Sylvarois, l'examinant de haut en bas pendant un moment.

Vous vouliez donc me parler?

Merel rit d'un rire franc lorsque Albert lui fit part de ce problème. Décidément, Ternès et Bartélimis se battront toujours dos à dos. Merel fit un effort pour se tenir droit devant Albert.

- ''Oui... Je sais que vous avez déja deux élèves, mais j'ai entendu dire beaucoup de bien de vous de la part de Ternès et Bartélimis. Je ne sais pas si vous n'entraînez que Tempussiens, ou qui que ce soit d'autre, mais j'aimerais devenir un chevalier, au nom de Sylvar en mon cas... Et voilà... Je voulais savoir si vous pouviez prendre un apprenti de plus, ou du moins me diriger vers quelqu'un qui pourrait m'entraîner.''

Merel avait son bouclier à la main gauche et son épée longue dans la main droite.

On est un chevalier pour soi avant tout, pas pour les autres. C'est un choix personnel qu'on fait, c'est une façon de vivre. Je n'entraîne pas qui que ce soit au nom d'une deité, j'entraîne les gens à croire et à se battre pour leurs valeurs, se battre pour défendre quelque chose ou quelqu'un pour ne les rendre que plus fort. Mon temps à moi est révolu, c'est bien la dernière chose que je puis faire avant de m'éteindre.

Il lui fit un clin d'oeil, l'effet n'étant pas aussi plaisant venant d'un borgne, il l'examina encore une fois de haut en bas.

Parlez-moi donc un peu de vous pour commencer. Je n'aime pas à être connu des personnes sans même connaître leur nom. Rien de plus normal n'est-ce pas?

Merel sourit. C'était donc vrai. Albert, le maître chevalier borgne, était décidément un grand homme. Merel pouvait le discerner de par sa façon de parler et de penser. Il pensa à ce qu'Albert venait de dire. Plusieurs visages lui traversèrent l'esprit, celui d'Emmyelle, celui de Cybèle, celui de Kyo, mais aussi celui de ses deux frères et de son père et sa mère. Il pensa aussi à ce à quoi il croyait... En la vie, en la nature, en l'amour, en l'amitié, en la poésie, en l'art... Il pensa aussi au hérisson. Il pensa bien sûr en Sylvar, mais aussi aux animaux. Merel regarda Albert plus sérieusement, d'un regard sûr de lui.

- ''Je me bats avant tout pour mes valeurs... Oui, je me bats avant tout pour ce en quoi je crois.''

Puis, d'un ton plus humoristique, il rajouta...

- ''Vous me semblez pourtant très en forme pour quelqu'un sur le point de s'éteindre !''

Il acquiesça lorsque Albert lui demanda de se présenter, et il le fit, toujours avec le sourire.

- ''Je m'appelle Merel Helda, fils de... Euh... Je suis née au printemps.''

Il mit son épée dans son fourreau et tendit la main à Albert pour qu'il la sert, et continua sur cette élancée.

- ''J'habitais en bordure de Krissium, tout près de Sigfrid. Mes frères y sont toujours, mais mes parents sont morts. Je l'ai toutefois plutôt bien vécu et me suis démené avec mes frères pour faire vivre la ferme que nous avions. Ma cousine, Emmyelle Helda, est en Emlok elle aussi. Au combat, je me débrouille plutôt bien en défensive, mais j'ai un peu de misère à l'offensive. Je suis de nature protecteur et j'aime profiter de chaque minute comme si elle était la dernière. Je suis quelqu'un d'assez charmant avec un excellent sens de l'humour.''

Il avait dit cette dernière phrase avec une teinte d'humour dans sa voix. Il se garda de parle de Cybèle pour le moment.

Invité

Morgan marchait dans la plaine encore une fois, l'une de c'est inombrable fois, le nez plonger dans un autre livre, encore et toujours... alors il entendit quelques mots qui sonerent un peu stupide a ses oreilles... il releva les yeux puis vit Merel... il sourit puis dit tout bas:

-Eh bien, il est temps de me divertir un peu, le froid commence a geler mon esprit...

Puis il s'avanca... et il parla a Merel d'une voie provocatrice:

-Merel, je suis content de vous voir... Comment va votre ami? comment on l'appelle déjà? ah oui... gros pif... je pense que la derniere fois que je l'ai vus... attendez... oui! il vous transformait en oursin... ou enfin, votre totem... ou votre je-ne-sait-plus-quoi-encore...

Un sourire fendant au levres, il ferma brusquement le livre qu'il lisait puis le rangea dans une bourse qu'il portait en bandouliere...

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