Johanniel sur la plaine...

Cybèle approcha doucement de Johanniel, qui, a son étonnement, était seule. Cybèle commençait a être vraiment nerveuse. Ce qu'elle allait proposer a Johanniel allait changer beaucoup de choses, elle le sentait. Arrivée a la hauteur de la fée, elle lui fit un sourire puis dit:

-Bonjour Johanniel, J'aimerais avoir une petite conversation seule a seule avec toi avant de partir pour l'hiver. As tu du temps a m'accorder?

On sentait que Cybèle était très fébrile. Elle esayait le plus possible que son regard reste sur Johanniel, mais il déviait souvent vers le lac.

Johanniel était assise sur le rebord du lac et regardait celui-ci sans vrai intérêt. La fée tourna vers la prêtresse un regard neutre, qui a la vu du sourire de celle-ci se réchauffa un peu. Se retournant vers le lac, elle ne regarda ps Cybèle mais commença à lui parler.

- Tu sais Cybèle, j'envie un peu l'amour que tu portes à Merel. J'aimerais bien avoir quelqu'un pour me tenir dans ses bras. Quelqu'un qui me dirait à quel point je compte réellement pour lui.

J'ai déjà cherché à comprendre pourquoi ce qui m'entourait avait toujours tendance à mal finir, mais j'ai fini par voir le point logique entre toutes ces choses. C'est moi qui pousse les gens au comportement qu'ils ont. Je n'ai jamais vraiment eu de choix directe, c'est pour ça que j'aimerais que tu profite de ton voyage pour moi.

Rapporte moi des chansons d'outre terre. Des chants que je pourrai chanter à Christian. Il me demandera alors d'ou cela vient, et je lui répondrai que sa maraine est allé bien au delà de notre vision pour les ramener pour lui. Tu feras ça pour moi dit?

La prêtresse se retourna vers Cybèle, le regard chaleureux.

- Tu voulais me parler?

Cybèle se détendit en prenant une grande inspiration et vient s'asseoir près de la fée. Un sourire énigmatique étira ses lèvres.

- Marraine? Tu sais a quel point j'aime m'occuper des enfants. L'enfance de moi et Kyo n'a pas été des plus joyeuse disons...
Tu sais Johanniel, l'amour est seulement la plus grande cicatrisation qu'il peut y avoir pour un coeur. Il faut seulement savoir ouvrir ses yeux a ce qui nous entoure. Je te garantis qu'il y a déja plus d'une personne qui est la de cette façon pour toi, Arikan et Sylvar. Tu fais le bien autour de toi, petite fée, ne l'oublies surtout pas et jamais les sylvarois ne te blâmeront si les choses tourne mal. Nous somme ta famille a présent.
Je promets de ramener le plus de connaissances possible pour toi et Christian. Je pourrai lui écrire un recueil de conte en chemin pour pouvoir que tu lui les lises plus tard.
Je voulais te parler avant le voyage pour être sure que tu sois correct. J'ai une proposition à te faire, mais je ne veux pas que tu sois offusquée par celle-ci.

La prêtresse s'arrêta un instant puis regarda l'autre prêtresse sylvaroise pour continuer.

-Je ne connais rien de ton passé Johanniel, ni rien de notre futur. Je ne sais pas quelle âge tu as réèlement, mais pour moi, tu me parait jeune. Je sais dans le plus profond de moi même que tu est sage et posée, je me demandes seulement si cet enfant est vraiment ce que tu veux. Sache que le vie peux être le pire des cadeaux parfois. Merel et mois en avons parler, et si tu te sens incapable d'aimer et d'élever ses parents, nous serions prêts a être les siens. c'est ton choix et c'est seulement une offre que nous te faisons

Cybèle se tendit a nouveau, attendant la réaction de Johanniel

- Je.... je... heum...

C'était visible qu'elle ne s'attendait pas à une telle question. Elle fixait encore neutralement le lac en réfléchissant à ce qu'impliquait la proposition. Elle se laissa tomber sur le dos. Le ciel à demi-bleu à demi-blanc se déplaçait lentement vers l'est. Du temps, elle aurait besoin de temps se dit-elle lentement. Puis, elle répondit à demi conciente de ce qu'elle voulait vraiment.

- Je peux t'avouer qu'au début, savoir que mon enfant venait d'un cauchemar m'avait effrayé et que je ne voulais absolument pas l'avoir. Maintenant... par contre... Je le veux. Il m'a été donné par Sylvar et je le garderai en son nom.

C'est une nouvelle fée qui est en moi... et malgré ma jeunesse, je m'en sens capable. Toi, serais-tu capable de comprendre une fée? Serais-tu capable de ressentir comme une fée? De faire vivre une fée?

Elle laissa un moment de réflexion à son amie, puis continua pour qu'elle comprenne se qui la retenait à l'enfant.

- Qui serais-je moi, pour me défiler de tel mission que Sylvar m'a confié? Qui serais-je de ne pas pouvoir prendre les responsabilités de ce que j'ai choisi? De toute façon... si je peux te dire un secret...

Elle baissa le ton et regarda autour. Personne.

- J'ai pris soin, moi, de mon frère, Faënor... quand mes parents combattaient au frond. Lui n'avait rien à voir dans cette guerre, et jamais il ne s'en approchait avec moi... maintenant ... par contre... je ne sais ou il est... je ne compte pas laisser un autre enfant seul... loin de là.

La prêtresse ne savait trop pourquoi, tout cela la trainait dans les bas fond des questions sombres qu'elle se prenait des fois à avoir quand la solitude pesait. Qui était-elle pour dire cela?

Cybèle prit un moment pour réfléchir a ce que Johanniel venait de lui dire, surprise d'apprendre que son défunt ami avait un fils.. Lui faisant un sourire, elle répondit a l'autre prêtresse d'un ton calme et posé.

-Je vais aimer cet enfant quoi qu'il soit Johanniel, comme tous les Sylvarois. En fait, si tu le confie a Merel et moi, il ne disparaîtra pas de ta vie, loin de là. Je suis certaine que tu peux t'occuper d'un enfant, je me demande seulement si tu serais capable de délasser toutes les missions que Sylvar t'a donner pour t'occuper de ce petit bout qui grandit dans ton ventre? C'est seulement une proposition que je te fais, rien ne t'oblige et elle est ouverte tout le temps.

Cybèle ne voulait vraiment pas mettre de la pression sur Johanniel, c'était son choix a faire Malgré tout.

Johanniel sortit de sous ses vêtements un bracelet; celui du printemps. La fée le regarda longuement toujours sur le dos. Son esprit se perdit en contradictions et en hypothèses foireuses. Puis, elle murmura lentement pour eux deux seulement:

- Peut-être... peut-être...(silence)... peut-être que c'est justement pour laisser mes autres missions, pour prendre du temps pour moi, que Sylvar m'a donné ce p'tit bout de bonheur.

En fait... je n'en sais rien.

Elle regarda le feuille jaune et rouge des arbres qui les entouraient. Puis, le bracelet toujours dans ses mains, elle ajouta quelque peu perdu;

- Tu sais que se sera une fée du printemps... tout comme moi. pourtant... moi je n'ai jamais su quand je suis née.

Puis, la prêtresse tourna la tête vers Cybèle.

- Tu me laisserais du temps pour y penser? De toute façon, je ne puis te le donner maintenant ce bébé.

Cybèle sourit lorsque Johanniel lui parla du printemps, c'était précisément sa saison a elle aussi.

-Tu as tout le temps qu'il te faut Johanniel, c'est seulement une possibilité que je t'offre, tu est libre de faire le choix que tu veux.

Le sourire de Cybèle s'agrandit quelque peu.

-Je suis moi-même fille du printemps, J'adore cette saison. Elle réchauffe les cœurs après les malheurs de l'hiver.

La prêtresse prit une pause pour bien peser ses mots.

-Kyo est une fils de l'hiver, il adore cette saison, c'est pour cela qu'on fait le voyage, pour pouvoir la soigner en quelque sorte. Je me suis toujours occuper de Kyo. Notre mère était ... cruelle et mon père....

Cypèle fixa les arbres colorés l'autre côté du lac.. Elle voulait oublier ce passé atroce...

Johanniel n'aimait pas cela. Elle tourna finalement la tête vers son amie. Chaque fois qu'elle confiait une tâche à la prêtresse, celle-ci s'en portait garante et réussissait toujours du mieux qu'elle pouvait.

- Je n'ai pas besoin de passé pour faire un avenir meilleur... mais tous ont un passé pour savoir comment cela peut être un avenir meilleur. Cybèle, je sais que tu serais peut-être mille fois plus apte à avoir cette enfant que moi... mais là n'est pas vraiment la question.

Je ne te demande aucune explication, j'ai déjà toutes les preuves possible. Je ne veut pas que cela finisse mal... il a tout aussi le droit d'avoir une vie belle et épanouie... il ne faut pas le voir comme une tâche, mais comme un bonheur, une surprise... un sourire...

Elle regarda sa consoeur avec elle même un sourir voulant faire revenir celui de Cybèle.

Le visage de Cybèle s'éclaire lorsque Johanniel parla a nouveau de l'enfant.

-Ne te méprends pas, je te fais entièrement confiance. Oui Je suis capable de faire les tâches que tu me donnes, mais un existence ne se résume pas a ca, tu as raison. Je t'aiderai tout au long du chemin, mais je respecte totalement ce que tu veux.

Et puis, Cybèle revient pensive.

-La vie a tellement de valeur... Avoir la mienne menacée m'a fait réaliser tout ce que j'ai acquis depuis que je suis en Emlok.

Les yeux de la prêtresse redevinrent joyeux

-Je suis enfin libre de faire ce que je veux! J'ai une nouvelle famille, qui sera toujours la pour moi, je l'ai découvert avec le livre...
Fais ce qu'il te plait Johanniel, nous n,avons qu'une vie à vivre et il n,en tient qu'à nous de faire ce qu'on en veux. On a la chance d'avoir un magnifique dieu qui nous en donne la liberté...

Johanniel sourit quand Cybèle parla de Sylvar. Seul véritable guide dans cette jungle sauvage ou il fallait se battre pour survivre. Se relevant lentement, la fée fixa la prêtresse, ce qu'elle la trouvait belle aujourd'hui. Rien de spécial... simplement de la merveilleuse simplicité.

- Me laisserais-tu un privilège? Je voudrais bénir l'union et l'amour qui te rapproche de Merel... j'aimerais que comme tout belle union Sylvaroise, nous fêtions cela comme seul Sylvar peut aimer cela et que celui-ci pose sur vous un regard bienveillant pour que tu soit féconde et lui bon père, pour toute la vie...

Me laisserais-tu porter de ma force, de celle de Sylvar lui même, pour que vous ne soyez jamais séparés?

Soudainement, Cybèle s'assombrit un peu et elle devint a nouveau songeuse.

- Je n'avais pas vraiment songé au futur avec Merel... Je serai ravie que ce soit toi qui approuve notre union et que l'on fête ça mais....

Cybèle s'assombrit un tout petit peu plus.

-Je vais te dire quelque chose que je n'ai pas dit a personne... parce que je te fais confiance.... J'ai été contrait toute ma vie, jusqu'à ce que mon frère vienne me chercher.. Ma mère a faillit me marier avec une homme... Je viens d'avoir ma liberté, j'aime Merel... Je ne crois pas être prête pour m'unir a Jamais a Merel... Pas maintenant...

Puis elle sourit a nouveau, chassant les nuages de son regard.

-Je suis vraiment heureuse de ton offre, je n'y avait simplement pas songé... Tout se mettera en place en temps et lieu... et puis j'aime beaucoup mieux le printemps, ne trouves-tu pas?

- Alors au printemps il faudra tout règler, mais pour l'instant rien ne presse.

Johanniel avait eu peur un instant mais elle avait vite compris ce qui dérengeait Cybèle... et rien ne pressait, même qu'au contraire, elles avaient tous les deux beaucoup de temps pour choisir.

- J'aimerais aller me reposer dans mon arbre... S'il cela ne te dérenge pas... J'ai besoin de repos... c'est clair...

La fée fixa la prêtresse pour avoir son accord avant de pouvoir partir vers son arbre.

La prêtresse posa une main sur l'épaule de la fée, en signe de paix.

-Va Johanniel, nous allons partir très bientôt. Si jamais il y a quoi que ce soit, Rappelle nous, je suis sure que tu trouvera un moyen. Tu n'est jamais seule...

Puis Cybèle enleva sa main pour laisser partir la fée.

Johanniel sourit à l'humaine.

- Tant que les oiseaux voleront, tu n'as pas à avoir peur.

Puis, avant de se lever, elle serra Cybèle dans ses bras. Sans plus elle se releva pour partir au travers de la plaine. Ce que l'herbe était verte maintenant que des feuilles multicolors recouvraient tout le reste.

Marchant d'un pas lent, elle se rendit sans passer par le ruisseau à son arbre. Ne trouvant point le sommeil pour l'instantelle s'amusa à compter les feuilles restante sur son arbre. Elle finit par tendrement carresser l'écorce. Laissant son corps entrer dans la sève ralentie par le froid, elle ferma les yeux pour s'endormir au creux du seul endroit au monde ou elle trouvait toujours quelque chose de mieux chaque fois qu'elle entrait.

Cybèle regarda la petite fée partir au loin. elle resta, pensive, sur le bord du lac pendant un moment. La vie pouvait parfois être si imprévue. Chose certaine, il fallait qu'elle aille rejoindre Merel avant d'aller trouver Morgane pour avoir une petite conversation avec lui. La vie était trop précieuse pour perdre son temps a craindre tout...

Cybèle, 6 lune plus tard, revint à l'endroit ou elle avait eu cette fameuse conversation avec Johanniel. Tellement chose avait changé depuis, mais encore une fois, la nature recommençait son cycle de la vie. Tous ceux qui étaient sur la plaine pouvaient apercevoir Cybèle sur le bord du lac, assise dans le sable, avec son sac à côté d'elle. Il tombait de fines gouttelettes, mais la prêtresse n'en prenait pas note. La prêtresse regardait stoïquement le lac, songeuse. Elle avait un peu perdu son sourire qui illuminait si bien son visage. Ceux qui s'approchaient pouvaient entendre Cybèle murmurer encore et encore:

Spoiler:

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Morgan assistait a la scène depuis un moment. Lorsqu'il entendis la prières, presque murmurer a son Dieu, Morgan eu un éclat de rire, un rire comme hystérique. Les choses avaient changées en Morgan, il n'était plus froid et machiavélique, il n'avais plus de sourire sombres et de regards mauvais. Ses yeux pointait dans toutes les directions, il avait le regard fou, les yeux rouges. Morgan n'était vraisemblablement plus le même homme. Même si il gardait une noblesse et une aisance naturelle a se mouvoir, il semblait chancelant, comme peser par le poids d'un fléau. Il applaudit sarcastiquement les propos de Cybèle, puis dit, ricanant:

-Interpréter ses signes! Laisser moi rire, il vous en donne tout les jours des signes. La mort, la dévastation. C'est qu'il a abandonner le combat, votre Sylvar, il a jeter l'éponge et c'est convaincu que la fin du monde ne pouvais être arrêter... et certainement pas par une stupide faction de Sylvarois imbus. Il doit certainement penser que vous laisser mourir vous remettra a votre place! Comment osez-vous, Cybèle, encore prier un Dieu que vous avez trahis, puis contre lequel vous vous êtes sauvagement rebeller... Vous avez donc déjà oublier l'autre malade... hem... Gros pif?... Vous êtes chanceuse de ne pas appartenir a MA faction, cette faute vous aurais coûter chère...

Morgan éclata a nouveau de rire, un rire malsain, comme un étouffement. Il était clair que Morgan n'était conscient qu'à demi des propos qu'il tenait a son interlocutrice.

Elerid qui était fort peu loin sous un arbre à écrire d’étrange note dans son grimoire remarqua plus loin Morgan qui parlait avec Cybèle. Sachant un peu dans quel états étrange Morgan avais été récemment, elerid préféra ce lever et aller les séparé tout de suite avant qu’il ne doive intervenir agressivement. Il arriva vers la toute fin du rire hystérique de Morgan qui s’entendaient de loin.

-Morgan, n’avez-vous donc rien de mieux à faire que d’embêter les autres cultes?

Puis, il regarda Cybèle, son regard avais quelque chose d’étrange comme s’Il ne les voyait pas vraiment, mais qu’il regardait par delà, dans un autre monde.

-excuser-le, il est quelque peu à cran avec le retour de L’été…comme nous tous d’ailleurs sûr tout avec l’élue à nos portes.

Aussitôt que Cybèle entendit Morgan, elle s'interrompit, mais continua à regarder le lac. Aucun mouvement n'était perceptible. Puis elle parla, sans regarder aucun de ses interlocuteurs.

-Laisser-le parler Elerid, tout le monde est libre de dire ce qu'ils veulent.

C'est fou à quel point vous dites des faussetés Morgan, je ne savais pas que Narzull était le dieu des langues sales....

La prêtresse eut un rire sarcastique, puis continua

-Peut-être qu'un jour vous aller dire ce qui vous pousse à percevoir toujours tout faux. Voyez-vous Morgan, sans Sylvar pour s'occuper de la nature, personne ne survivrait.

Invité

Morgan eu un sourire cruel, ses yeux exorbités, la langue fourbe, il lança:

-Eh bien, je ne savais pas non plus que Sylvar était le Dieu des rebuts. Oh, attendez un instant, mais oui, cela fait un bon moment que je le sait...

Nouvel éclat de rire, qui se termina plutôt sèchement... IL tourna a peine la tête vers Elerid et le regarda un moment, comme si il ne comprenait pas sa présence. Il continua pour Cybèle:

-Tiens donc, aurais-je remis l'importance de Sylvar en doute?... je ne crois pas, mais, je vous remet vous, ainsi que sa compétence a toujours tout vous pardonner en doute... Vous croyez que tout est aussi simple? Qu'on peut cracher sur son Dieu, le piétiner, déshonorer ses envoyez, puis ensuite simplement s'installer au bord du lac et prier pour son pardon? Ou vous croyez-vous donc Cybèle, dans un compte de fée...

Morgan éclata d'un rire bestial a cette analogie de Johanniel, qui était une fée...

-Percevoir les choses faussement? Je crois au contraire que vous savez comme moi que ma perception est la bonne, et que c'est ce qui vous pousse a me répondre avec tant de verve. Vous commencer a voir votre jolie nature s'effondrer pour laisser place au Chaos et a la destruction, cela vous fait peur, bien sur, l'inconnu, le mystère de cette douce ombre qui commence a envahir la toile... Mais vous croyez encore a un test de votre Dieu, un autre jeu, comme avec les gouttes, qui se terminera gentiment pour tout le monde, avec une légère tape sur les doigt et un avertissement... je crois que vous avez tous tords, vous êtes abandonnés... vous vous croyez protégés, intouchables... attention, vous jouez avec le feu.

Morgan eu un sourire, le sang lui montait a la tête et il semblait encore plus fou que quelques instant auparavant... il passa une mains sur son front humide et alors, se dit qu'une bonne ''rasade'' lui ferait certainement du bien...

Trouvant qu'elle avait peut-être sous-estimé l'état dans lequel se trouvait Morgan, Cybèle se leva lentement pour lui faire face. Elle prit tout son temps pour enlever le sable qui s'était coller à sa cape et ouvrit ses mains de façon à recueillir la douce pluie qui tombait. Puis elle regarda Morgane, son expression complètement neutre. D'un ton tout aussi neutre elle dit:

- En fait Morgan, je ne comprends pas pourquoi vous dites que j'ai trahi Sylvar. Surtout lorsque sa plus grande dogme est la liberté. Je ne comprends pas non plus pourquoi vous dites que je l'ai déshonorer lorsque je me suis même sacrifier pour lui. Et puis bien sure que c'est facile de blâmer sur les sylvarois les conditions arides de l'hiver que nous venons de passer, mais avez-vous une seule fois tenter de nous aider? Surtout que les enjeux impliquent souvent la population complète d'Emlok, et même parfois du continent en entier.

Morgan pouvait remarqué que Cybèle avait acquise beaucoup de maturité durant cette rude hiver.

Elerid, comprennent un peu plus l’ampleur de leur querelle décida de vraiment y prêter attention. Tout ce qu’il entendait venant des deux personnes sonnait faux, creux. Deux personnes simplement trop opposé pour avoir une discussion qu’elle, qu’elle soit. Il ce mit donc entre les deux personne voyant que sa n'aboutirais jamais.

-Morgan, cybèle…depuis que vous parlez je n’entends que une seul chose…deux personnes qui sont persuadé à cents pour cents d’avoir l’unique vérité. Nous ne pouvons savoir si sans sylvar nous mourions tous et nous ne pouvons pas plus savoir si sylvar a abandonné ce monde, car il n’est simplement pas dans ce plan. Encore moin savoir si quelqu'un a trahit son dieu, sans que ce dieu ne le dise.

Il soupira bruyamment.

-Je préfère encore quand vous ne vous parlez pas…ça évite ce genre de conflits qui ne mène à rien. Morgan, vous avez une terre à géré non? Que vont faire vos serviteur sans quelque encouragement de votre part? Et vous cybèle, vous êtes une prêtresse non? N’avez-vous pas une fête à organiser? J’ai entendus parlés d’une fête pour ce réjouir du retour du printemps, alors vous devez certainement avoir d’autre chose à faire non? Moi-même j’ai d’autre chose, mais je sens que si je vous laisse seul vous aller en venir aux mains…

Invité

Morgan allait répondre avec cruauté et méchanceté lorsqu'il fut interrompus par une violente quinte de toux. Il se plia en deux et vint mettre sa main devant ses lèvres, comme pour stopper l'effusion de douleur. Lorsqu'il se remis debout, il écarta lentement sa main, les yeux fixés sur sa paume, comme si il eu tenus un objet qui était invisible aux yeux de ses autres interlocuteurs. Il marqua une certaine pause puis ferma lentement la main et la renvoya sous sa cape, hors de porter des yeux. Alors, Morgan sembla un court instant plus lucide, maître de lui. Cet instant, bien que court, lui laissa assez de temps pour lancé un regard hautain a Cybèle, lui signifiant clairement qu'elle ne valait pas la peine qu'il lui réponde. Puis, ne faisant guère attention aux propos diffamatoires d'Elerid, Morgan lança un court commentaire sur la dernière phrase de celui-ci...

-En venir aux mains Elerid? Allons, ne plaisantez pas, Cybèle ici présente, ne faisait que remette en doutes mes certitudes, n'est-ce pas le droits qu'offre la liberté...

Il appuya particulièrement sur se dernier mot, les yeux plonger dans ceux de Cybèle.

-Je vois que je vous ai fait perdre le court de votre prière, vous m'en voyez vraiment navré. J'espère que vous priez pour un hiver plus long pour l'année prochaine. Je trouve cette saison tellement.... froide... ne trouvez-vous pas?

Sur ces paroles, il lança un dernier sourire en coin a Cybèle puis partit.

Cybèle sourit franchement aux remarques de Morgan. Elle appréciaient les conversation qu'elle avait avec le narzulléen, elles étaient toujours enrichissantes d'une quelconque façon. Pourtant, l'homme qui lui faisait face semblait plus faible qu'avant, et Cybèle ressentait un mélange de pitié pour cette homme, autrefois très respectable. Après avoir laisser partir Morgan sans rien dire, elle se tourna vers Elerid et lui dit:

-Vous voyez Elerid, ça peut vous sembler illogique, mais j'apprécie les conversations que j'ai avec Morgan. Il y a rien de pire que de se faire dire que nous avons toujours raison. Souvent, elle me permettent d'en apprendre plus que ce que Morgan voudrait dire ou encore de tout simplement reconsidérer un problème sous un autre angle.

Et puis mon cher Elerid, il y a des choses beaucoup plus importantes que de simples fêtes vous savez....

Puis, ne voulant pas s'étant sur l'utilité d'un prête, elle demanda:

-Morgan semble étrangement pas lui même on dirait. Pourriez-vous me dire ce qu'il lui est arriver?

Elerid pouffa de rire suite à tout ce que cybèle avais dit. Étrangement, il ne semblait plus du tout sérieux.

-oh ça parait que vous n’êtes pas à ma place pour dire que des choses sont plus importantes que des fêtes. Passé toute un hiver confiné dans une tour à vous enfoncer de plus en plus profondément dans les illusions de l’esprit et vous verrez qu’une fête pue avoir tout un effet et dire que je ne fais que commencer mes études dans un autre domaine en plus…

Puis reprenant son sérieux à contre cœur.

-En ce qui concerne morgan, il agit étrangement depuis le retour du printemps. Peut-être l’élus le trouble t’Il plus qu’il ne le laisse voir. Sans parlé de la république qui est présentement décapité. Bien des problèmes semblent nous arriver sur la tête avec le retour du printemps. Voilà pourquoi vous devriez fêter ce printemps qui sais si ce ne seras pas le dernier printemps? Je crois que sylvar lui-même ce pose cette question avec l’élus et letch si proche…

Puis brusquement il changea de sujets réalisant finalement qu’Il parlait à l’une des sylvaroise, qui plus est l’autre prêtresse avec johanniel.

-Hum au fait, savez-vous comment je pourrais obtenir quelque information de johanniel? Je fais des recherches sur les plans et les fées apparaissent comme étant des êtres extra-planaire alors J’aimerais bien lui posé quelque question…au même titre que berthélèmis.

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