L'auberge du Slann saoul

Dans l'auberge se tenait Kya. Assise, elle profitait d'un moment ou l'auberge était vide pour travailler sur ses projets... Elle venait de l'achever, il était là... Après trois ou quatre jours de travail, il était enfi fini! Le nouveau drapeau Slann!

Après plusieurs minutes de contemplation, elle cache ce drapeau opur faire en sorte que personne ne l'ait vu.

- Maintenant, cérémonie.

Elle eut une moue à ce mot... En Emlok, ses cérémonies fonctionnaient rarement comme elle le voulait... Comme si une malédiction planait sur elle. Elle se mit alors en tête de faire des choses tellement formidables que le fait que cela ne marche pas est impossible.

L'auberge était maintenant vide d'objet et de présence. Il ne restaitpas grand choses dans celle-ci.

Étant donné qu'elle était devenue co-aubergiste avec Kya, Saphyra vint à l'auberge. Elle trouvait bien dommage qu'elle parte mais elle savait que cela ne dépendait de personne. La jeune femme entra dans l'auberge vide. Elle enleva sa cape et la déposa sur la table pour faire un petit berceau improvisé. Elle y déposa alors Aldiann qui était maintenant dans une poche appuyé sur elle. Il dormait toujours, mais fit un minuscule soupir lorsque sa mère le déposa doucement sur sa cape de fourrure. La jeune mère s'assura qu'il était bien placé, puis elle observa la pièce. celle-ci était vide, mis à part la table et les habituelles chaises. Saphyra se dit qu,elle devait trouver de quoi décorer l'auberge pour qu'elle continue d'être accueuillante. Elle sortit une plume et un petit carnet de son sac et commença à y noter ce dont elle aurait besoin. En attendant, il y avait au moins les verres et le tonneau. Elle commença à laver les verres dans un grand bol d'eau propre tout en regardant dehors. Elle se demandait si les gens savaient déjà que Kya était partie...

Saphyra débarra la porte de l'auberge et entra. Elle se tint un peu par le cadre de porte, puis avança tout doucement dans la pièce. Elle alla ôter son manteau et l'accrocha à un crochet l'autre côté du bar... Elle s'arrêta, fixant le crochet...Elle retint des larmes, accrocha son manteau et détourna son regard. Elle entreprit d'allumer plusieurs chandelles pour pouvoir voir mieux et réchauffer un peu la pièce. Elle avait perdu son sourire, allumant les chandelles machinalement, sans penser à rien.

l'homme s'assit et s'accota contre le mut de la petite auberge.

Tu me semble bien triste tout d'un coup. Cette place ne sembe pas juste te rapeler de bon souvenir...

La jeune femme ne bougea pas pendant quelques secondes puis vint s'asseoir en face de lui. Elle regardait la table, le regard dans le vide.

Tu parlais beaucoup de ton pays...qui semble si formidable! À part le froid...que je n'ai pas eu la force ni l'envie de te raconter des choses d'ici...J'ai eu un fils cette automne de Katrak...et comme tu peux voir, il n'est pas avec moi ni avec mon mari...Mais il n'est pas vraiment mort non plus...je vais tout te dire, même si cela me demande beaucoup de force.

Elle respira un peu, cela la calmait un peu.

Il y a plusieurs mois, j'étais enceinte de katrak et tout allait bien malgré le fait que mon corps était exténué. Jusqu'au jour où j'ai croisé un homme corrompu par un démon...Il voulait offrir à son maître une a^me pure, sans aucune influence...Cela voualit dire un bébé. Et je me suis retrouvée sur son chemin. Il m'a ouvert et m,a pris mon enfant sans le tuer toutefois. Aldiann avait alors un mois d'avance, il pouvait survivre. Nous l'avons repris des mains de son ravisseur et celui-ci est mort, heureusement. Mon enfant allait bien, malgré les circonstances. Le mois d'après, il allait bien et commençait à grossir. C'était le plus beau bébé du monde! Mais encore là, les dieux en avaient décidé autrement...Il fut enlever lors de ma seule minute d'inattention de la journée, je l'avais laissé dans sa petie poche là -bas pointant le crochet et j'étais sortie dehors juste en face de l'auberge...je m'en suis aperçue très vite et j'ai couru partout, je ne l'ai jamais retrouvé. Désespérée, j'accusais tout le monde. Jusqu'à temps qu'on trouve les vrais coupables...qui étaient enfermés dans un portail avec mon bébé. On ne pouvait rien faire à part attendre qu'ils sortent!
Elle ne put s'empêcher de prendre son visage entre ses mains.

Et puis là, le démon est sorti...et a lancé mon bébé dans les airs, ou du moins ce qui en restait...je l'ai ramassé et Katrak est allé cherché la prêtresse sylavaroise avec qui on a réussi à le préserver, ce qui fait qu'il n'est pas vraiment mort encore aujourd'hui mais pas vivant non plus. J'ai su par après ce qui c'était passé...Un tempussien était parmi eux et il a dû prouver au démon qu'il était vil...et ce, en frappant mon bébé à coup de fléau, 15! 15 coups! Après, le démon l,a récussité et il a recommencé! 20 coups!

Elle ôta ses mains de son visage, ses joues étaient toutes mouillées et ses yeux brillaient d'une colère sans limite.

Tout cela pour faire recussiter un homme qui ne voulait pas qu'on fasse du mal à moi et à mon enfant! Et en plus, on dirait que cela n'a pas fonctionné puisqu'on ne la pas vu réapparaître... Mais là, je dois attendre le printemps pour pouvoir faire quelque chose pour Aldiann...

Le barbare écouta attentivement le recit de la jeune femme. Il comprenait ce qu'elle vivait. Enfin quelque peux.

Je compatie Puis ce qu'Il dit le surpris lui même Si tu veux, jesuis pret a t'aider a venger ton fils!

soombrement, le ton alourdi par la colère qui grondait en lui, Katrak, tout en entrant, dit:

NON! je m‘en occupe... je vais dévorer leurs yuex, un a un, en les guardant vivants! il paieront pour le mal qu‘ils nous ont fait, a moi, mon épouse et mon défunt fils.... je vais leurs apprendre qu‘il ne faut jamais trahir la confiance d‘un homme dont on ignore tout...

les poingts serré, les veines du cou pulsant a une vitesse folle, il avait maintenant le tête inclinée, prise de tics, et ses yeux exprimait seulement un grand vide...

non, rien ne l‘empecherait de tuer les chiens qui avait fait du mal a ceux qu‘il aimait... RIEN! du-il donner son salut éternel, il les auraient...

puis, ses yeux revinrent sur le monde.... sa Femme, l‘homme qui était avec eux.... puis ses propres mains, marquées des ses ongles, pour finalement dire:

excusez moi... je ne vouliat pas m‘emporter... désoler...

meh, la colère est une arme dévastatrice qui une fois bien canaliser, Peut créer des rages guerrières d'une puissance monstrueuse! Ne la cache ou repousse surtout pas. Utilise la!

Du pied il poussa un chaise vers Corvax

Mais tout de même, je ne bougerais peut-être pas d'ici avant le printemps alors je dois quand même me trouver quelque chose a faire pour pouvoir me remplir la bourse que je vais vider en boisson!

Saphyra sursauta un peu lorsque son mari entra avec une telle colère...elle l'écouta mais lâcha un soupir à la fin. Sa tête lui tournait...elle perdait ausssi un peu la notion du temps quand elle était submergée par ses pensées. Elle se leva, essuya un peu son visage, et regarda Mereist et lui fit un minuscule sourire.

Merci de te proposer...car c'est vraiment apprécier l'aide de l'extérieur.

Elle regarda son mari avec un regard plus dur cependant.

Katrak, s'il te plaît, calme-toi. Ce n'est pas comme ça que tu arriveras à quelque chose.

Pour changer un peux l'atmosphère deja bien lourd, l'homme demanda

As-tu un videur pour ton auberge?

La jeune femme sortit de ses pensées noires pour essayer de se souvenir si elle en avait un.

Hum...je crois il me semble en avoir déjà un...mais tu pourrais être un espèce de garde du corps, tu ferais très bien l'affaire!

Elle eut un petit sourire.

L'homme se gratta la barbe et pensa pendant quelques minutes puit il dit avec un beau sourir baveu

Ett j'y gagne quoi a être garde du corp?

La jeune femme le regarda dans les yeux pendant quelques secondes puis pouffa un peu de rire. Elle réfléchit cependant à ce qu'elle pouvait bien lui donner en retour. Puis, elle eut une idée.

En échange de tes services, tu pourras toujours venir dans mon auberge et boire ce que tu veux sans que je te demande de l'argent en retour. Étant un slann, ça ne devrait pas être trop mauvais comme arrangement.

Elle souriait. Saphyra se sentit soudainement fatiguée et s'enroula dans son manteau pour mieux s'acoter sur le banc.

SA MARCHE!! heu..je commence quand?

souriant ironiquement, Katrak dit:
hum.... je vois que mes “services“ de garde du corps ne seront plus requis! de toute facon,dit le guerrier en se rembrunisant je n‘y était pas doué... mon enfant est mort, et ma femme constamment menacée... je croit que je ne lui apporte que des problemes...
puis, toujours sombre, Katrak resorti de l‘auberge, retournant vers la chapelle sylvaroise.

Saphyra soupira un peu découragée. Elle alla à la fenêtre pour dire fort pour que Katrak l'entende.[list][*]

Katrak! Je lui ai demandé parce qu'on est jamais trop pour ça! Et puis, ce n'est aps ta faute ce qui est arrivé à aldiann, c'est de la mienne. Et puis, tu avais juste à ne pas aller trop souvent ailleurs! Je m'arrange par mes propres moyens maintenant!

Elle resta là, à regarder la forêt. Elle repensa à toutes les fois où elle avait dû s'arranger toute seule pour sa sécurité....

Saphyra revint à son auberge qu'elle avait laissé fermée pendant un bout de temps, en attendant qu'elle organise certaines choses et que la neige fonde. La température commençait enfin à s'adoucir et cela la rendait heureuse. Elle avait fini par mettre de côté les choses du passé, sans toutefois oublier. Elle éprouvait toujorus une profonde colère pour ce qui était arrivé, mais elle se dit que le jour viendrait où son fils serait vengé. Malgré tout, elle prévoyait beaucoup de belles choses pour la saison chaude, surtout en rapport avec sa nouvelle auberge. La jeune femme avait des plans pour al rafraîchir et la rendre encore plus acceuillante.

Elle était suivie par Mereist qui entra à sa suite. Saphyra alla prendre un balai au fond de l'auberge, là où elle rangeait ses affaires et commença à balayer la poussière sur le sol hors de l'auberge. Il fallait faire un ménage et réapprovisionner énormément son auberge. Les saisons futures allaient être mouvementées, elle le sentait. La jeune femme balayait doucement tout en gardant un léger sourire sur ses lèvres. Elle se mit à penser que le mois de mai approchait...

Après avoir terminé son ménage, la jeune femme pensa à son mari qu'elle n'avait pas vu depuis un certain temps. Elle décida qu'il était temps de lui parler un peu. Elle sortit, toujorus accompagnée de Mereist avec qui elle parla un peu, marchant un peu partout pour essayer de trouver Katrak, ce qui n'était jamais très facile selon elle.

Saphyra arriva à son auberge avec Marius et Mereist. À chaque fois qu'elle la voyait, cela lui arrachait un petit sourire. Elle se rappelait tout ce qui s'était passé dedans...Elle avait seulement de la difficulté à se trouver derrière le bar. Mais elle préférait ne pas penser à cela pour le moment. Son deuil était presque entièrement fait, mais il arrivait que cela l'attriste encore beaucoup. La jeune femme dit d'un ton joyeux:

Elle est un peu petite, mais cela n'empêche pas qu'elle soit acceuillante. Je vais probablement effectuer quelques petits changements à l'intérieur comme à l'extérieur si le temps me le permet. J'aimerais surtout la mettre aux couleurs de Slanesh...mais bon, vous vouliez un verre, n'est-ce pas?

Elle laissa entrer les deux hommes avant de refermer la porte et elle alla remplir deux verres.

Mereist attendi que saphyra passe et s'assit près de la porte. Quand elle lui offrit le verre il souri et dit sur un ton moqueur

Quoi.. seulement un?

Marius entra à son tour et après avoir observé l'endroit assez petit et peu accueillant, il alla prendre place sur l'une des chaises qui était généralement présente. Observant encore l'allure plutôt vide de l'auberge, il répondit sans vraiment prendre en considération ce qu'avait dit Mereist.

Très exactement. Un bon vin saura me plaire. Vous voulez parler de quelque chose en particulier?

Son air invitait à la conversation et il s'installa plus confortablement, détachant quelques boutons de ses grands habits luxueux et tentant de trouver une position confortable sur le banc de bois assez rustique sur lequel il était assis.

La jeune femme servit Marius et sourit à Mereist en guise de réponse. Elle prit un verre elle aussi, ne laissant jamais passer l'occasion de boire ce magnifique alcool. Elle mit son verre sur la table avant de disparaître un instant derrière le bar où elle avait mis un petit rideau. Elle en resortit une fois qu'elle fut habillée de ses habits d'été. Au lieu d'une robe grise foncée, elle portait miantenant une chemise blanche aux longues manches, un corset rouge vin et une jupe de la même couleur. Elle vint s'asseoir aussi, prenant son verre en même temps.

Hum...il y a beaucoup de choses que l'on pourrait aborder...mais avant, comment avez-vous su que votre fils avait fait des...erreurs ?

Elle se demandait d'où venait cet homme et comment il avait pu savoir cela. Après avoir parcouru le monde pendant deux ans avant d'arriver à Emlok, la jeune femme connaissait assez bien les environs.

Marius observa le verre qu'on lui avait donné ainsi que ce qu'il contenait. Il approcha celui-ci de son visage, comme pour sentir la bonne odeur de l'alcool avant d'en prendre une gorgée. Visiblement satisfait du goût de celui-ci, il déposa son verre sur la table avant de prendre la parole, prennant bien son temps.

On m'a fait parvenir une lettre. Il me semble que c'était écrit de la main d'un certain Tempussien. Le nom ne me revient pas, mais ce n'est pas très important. Heureusement que l'on m'a appris cette nouvelle.

Il prit une courte pause avant de recommencer, la tête un peu plus basse et tâchant de garder un air indifférent à ce sujet.

Je n'aurais pas pensé cela de mon fils. Il est parti de la demeure comme un homme fier qui comptait donner son bras pour Tempus. Il ne reviendra pas, mais j'aurais souhaité qu'il revienne vers son Père comme un homme, un vrai, toujours aussi digne et honorable...

Il fît un long soupire avant de reprendre une gorgée, jetant un très bref regard vers Mereist.

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