L'auberge du Slann saoul

Étant donné qu'elle buvait beaucoup plus régulièrement qu'une autre jeune femme de son âge, elle était plus habituée et ne ressentait qu'une douce chaleur. Cependant, elle se demandait si cela allait toujours être el cas lorsqu'elle se lèverait. Saphyra resta calme, ne paraissant pas surprise des sentiments de Marius, pour ne pas trop l'embarrasser. Sa voix se fit plus douce.

Vous ne m'avez pas dit tout à l'heure que vous aviez une femme?

Cette situation lui rappela qu'elle non plus n'avait pas de descendance...du moins, plus maintenant. Mais elle pouvait encore en avoir des enfants, elle n'était même pas à la moitié de sa vie. Pour éviter de repenser à son fils, elle se mit à fixer son verre.

D'habitude, il est assez rarez qu'un fils soit le seul descendant possible...Il n'y a aucun autre homme qui porte votre nom de famille? comme un neveu..

Le guerrier entra dans la cabane et déposa le barillet, vide, derriere de rideau. Il avait l'air heureux! Voyant le verre Saphyra a moitier vide, il le remplie et laissa la carafe près d'elle. En fixant Marius et tenant saphyra par l'épaule il dit

Je vais aller chercher de quoi a manger, il doit bien y avoir du gibier dans le coin.

En sortant il tituba un peux mais repri en riant, de sa propre maladresse

Saphyra remercia Mereist d'un signe de tête. Elle retourna cependant son attention vers Marius. Elle dit d'une voix douce:

Il me semble que cette tradition est peu pratique...on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Elle en savait quelque chose...

N'est-il pas possible pour vous de vous remarier? Il me semble que ce serait la seule solution possible, si vous n'avez vraiment pas d'autre parenté.

Elle se disait que cela devrait quand même être facile pour lui, même si elle n'avait aucune idée de son âge exact.

Elle but un peu encore, puis sourit.

C'est bien de voir le bon côté des choses! Pourquoi s'appitoyer sur son sort quand il y a toujours une solution possible et que la vie nous offre autant de belles choses?

Elle regarda un instant dehors, admirant les arbres en fleur et les chauds rayons de soleil qui baignaient la forêt. Saphyra adorait l'été. Elle redevint plus pensive, avant de se retourner.

Voir le bon côté des choses m'a beaucoup aidé ces derniers mois. J'arrive à ne plus fondre en larmes n'importe quand et je continue tout de même mes projets. Seulement, j'aurais trouvé plus facile qu'il soit mort plus naturellement...sa mort est trop cruelle pour que je l'oublie rapidement.

Elle prit une gorgée et sourit de nouveau.

Mais bon, cessons de parler de sujets sombres, il fait bien trop beau pour ça.

S'il y a une chose à laquelle elle ne s'attendait pas, c'était bien cette question. Saphyra baissa le regard, pour éviter de la regarder avec trop de dureté. Elle dit calmement mais froidement:

Je suis désolée, mais il aura ce qu'il mérite. Il a eu le choix...à de multiples reprises...de ne pas faire cela.

Elle respira un peu, essayant de garder ses esprits.

S'il vous avait tellement à coeur, il aurait fait attention de ne pas salir la réputation de votre famille. Et puis, je doute qu'héritier comme ça soit une très bonne chose pour votre famille. Ça serait faire d'un démon votre héritier...

Elle le regarda dans les yeux cette fois-ci.

Si cela avait été en mon pouvoir, vous n'auriez même pas pu lui donner une lettre...il n'aurait pas pu la lire.

Elle le fixa encore un peu, avant de sourire doucement.

Merci...Mais j'ai l'impression que le fait de sourire ne plait pas à tout le monde. Seulement je me fiche de cette impression.

Elle souriait un peu plus. Il n'ya a pas grand chose ces temps-ci qui la rendaient triste longtemps. Elle dit d'un ton un peu plus joyeux:

Souhaiteriez-vous découvrir un peu plus Emlok? Je pourrais vous montrer le manoir où j'habite ou peut-être simplement se promener? C'est vous mon invité, alors choisissez!

Elle but le reste de son verre et fixa Marius en souriant en faisant comme si elle attendait depuis longtemps.

La jeune femme se retint de rire de son «sens des responsabilités» et ne fit que hocher doucement la tête avec un sourire.

Très bien alors. Je vous souhaite une bonne route.

Elle se leva aussi, pour être plus polie.

Je ne crois pas que vous aurez de la difficulté à me retrouver lorsque vous reviendrez...Mereist est tout de même assez reconnaissable.

Elle rit un peu en regardant dehors pour voir s'il était là.

Saphyra se demandait ce qu'il voualit dire par là, mais ne dit rien. Elle lui rendit sa révérence.

Aurevoir! et Bonne route!

Elle s'adossa au cadre de la porte et le regarda partir. Elle se demandait aussi où était Mereist et s'il allait revenir bientôt.

Quelque instant plus tard, un homme fort différent du premier arriva a l'auberge du Slann saoul. Celui si portait une verte de poile sans manche en dessous d'une cape verte forêt. a sa ceinture penchait couteau et hache, et a son épaule un bouclier.

Sa démarche était droite et militaire tendit qu'il franchissait le seuil de la petite auberge.

-Bonjour, Y aurait-il hospitalité pour voyageur épuiser? Moi faim et soif, capable de payer pour dérangement.

Dit-il d'une voix grave d'où se sentait un lourd accent étranger.

La jeune femme regarda l'étranger entrer avant de sourire et de lui montrer où s'asseoir.

Bien sûr! Installez-vous ici, je vais vous chercher à boire.

Elle alla derrière le bar et ramena un verre de vin plein.

Pour ce qui est de manger, il faudra attendre le retour de mon ami, il est parti chasser.

Elle resta debout, adossée au mur. Saphyra regardait le nouvel arrivant avec un regard curieux. Elle ne l'avait jamais vu ici auparavant.

Vous êtes nouveau ici, non? Vous avez l'air de venir du nord si je ne m'abuse.

Si cela était vrai, elle se demandait s'il connaissait Mereist.

L’homme alla donc s’asseoir à la table, déposant sa hache et son bouclier à son coté. Il lui faisait du bien de s’asseoir après le long chemin qu’il avait fait pour finalement déboucher en Emlok. Mais ce fut un chemin qui, espérait-il, aura au moins servit à quelque chose. Lorsque le vin lui fut apporter, il regarda le liquide étrangement, n’ayant jamais vue une tel liqueur au par avant. Il releva par contre la tête lorsque la femme lui adressa la parole, ne voulant paraître trop impolis.

-Moi être effectivement nouveau en royaume d’Emlok. Qu’en a position de pays a moi, lui bien se trouver nord d’ici. Nord Ouest pour être précis.

Puis il prit une gorger de la liqueur après l’avoir sentis quelque instant.

-Je demander a moi-même, qu’es-ce que étrange liqueur?

Saphyra eu peine à croire que l'on pouvait ne aps savoir ce qu'était du vin. Elle resta souriante, ne montrant pas sa surprise totale et vint s'asseoir en face de lui.

Ça monseigneur, c'est du vin. Ça n'existe pas dans votre pays d'origine?

Si c'était le cas, il devait s'agir d'un trou perdu, mais vraiment perdu...

C'est un alcool extrait du raisin. C'est absolument délicieux et ça réchauffe le coeur des hommes...et des femmes aussi bien sûr.

Elle s'était souvent demandé pourquoi la plupart des femmes se résignait à rester à la maison et à faire toutes les corvées ménagères sans dire un mot. La jeune femme était fière de ne pas faire comme elles et d'essayer de faire avancer le monde, au lieu de coudre des heures durant.

Regardant de nouveau la liqueur qui lui était surpris, il pris sur lui d’en prendre une gorger, et laissa le liquide faire naturellement son chemin. Le goût n’était pas mauvais, très différent de ce qu’il connaissait, mais pas mauvais. Il finit donc d’une traite son verre, sans même en renverser une goûte, avant de répondre a la dame.

-Nous avoir ni vin, ni raisin, niet. Et moi doit avouer a vous que hivers pas bien rigoureux par ici, si vin seul réchauffer cœur. Mais sa pas être mauvais, pas être mauvais du tout.

Saphyra regarda dehors un instant, le temps de voir si elle pouvait voir Mereist. Voyant qu'il était toujours parti, elle revint s'asseoir à la table en face du nouveau venu.

Évidemment que ce n'est pas mauvais...Est-ce que je vous resers?

Elle s'était levée, attendant en souriant la réponse de son client. Elle fixa le verre une seconde puis dit:

Vous verrez que cela produit un effet euphorique. Seulement, cela risque de venir un peu plus tôt pour vous, vu le rythme où vous buvez.

Elle n'allait certes pas l'empêcher, seulement, elle avait hâte que Mereist revienne avec le produit de sa chasse.

-Moi ne pas vouloir prendre plus que capable de payer. Avoir argent, mais argent pas être éternel, surtout si moi vouloir capable de payer repas a mademoiselle dont moi point connaître nom. Lui répondit-il.

Le niveau de luminosité dans la petite auberge decendit tout d'un coup. En effet, Mereist venait d'apparaitre dans le cadre de la porte qu'il couvrait presque complètement. Il n'avait plus sont armure et ne portait qu'un pantalon bien simple mais recousu de partout. Sont torse, ses bras etait couvert de coupures et erraflures mais il sourait a pleine dents! A sa ceinture pendait un deux masses d'armes recouverte de sang. Ce qui semblait être un bout de cervelle pendait de l'une d'elle.

Il entra se servir quelque chose a boire mais juste avant de prendre sa gourde qu'il avait laisser près de table avec toute ses affaires, il remarqua ses main couverte de sang. Il les essuya donc sur son pentalon avant de boire 3 longues gorgées de sa merveilleuse mixture.

J'ai réussi a dénicher un sanglier! Il était fécroce mais pas assez!!

En riant il se tourna vers la table et remaqua l'autre bonhomme

T'es qui toi...

arrivant du lac, Katrak, tout tranquille qu‘il était, souriait encore, mais du petit sourire froid qu‘il tenait ces temps ci...puis, arrivant a proximité de la petite,mais chaleureuse auberge, il remarqua sa femme. il marcha un peu plus vite, pour la rejoindre, et en entrant dans l‘auberge, la serra dans ses bras puis, a voix basse il lui dit:
rebonjour... ca fait beaucoup trop longtemps... jespere que tu reussira a m‘excuser...

puis, les jambes molles, il s‘éfondra sur le banc libre le plus proche, et perdu connaiscance

Quelque peu offusquer du manque de politesse de l’autre homme, Sergei se releva de sa chaise et, regardant l’autre dans les yeux lui répondit.

-Apparemment, moi être quelqu'un qui avoir appris politesse, contrairement a certain. Politesse de coté, moi nommé Sergei. Et vous, quoi être votre nom? Si nom vous avez.

Lorsque l’autre homme entra, Sergei reporta alors évidemment son attention sur le mal en point.

Saphyra vit son garde du corps entrer et eu une mine dégoûtée lorsqu'elle remarqua ses masses d'armes. Elle vit ensuite son mari entrer. Elle resta là, tenant une cruche et un chiffon et le laissa la serrer. La jeune femme avait un regard plus impassible et son sourire était parti. Lorsqu'elle vit qu'il s'était effondré, elle prit quelques secondes avant de réaliser ce qui venait de se passer. Sans perdre son calme, elle alla prendre un sceau d'eau qu'elle gardait toujours au fond de l'auberge. Avec l'eau et un de ses bandages qu'elle plongea dans l'eau, elle essaya de rafraîchir le front de son mari. En gardant un air neutre, elle releva les yeux quelques secondes pour répondre à son client.

Je me nomme Saphyra. Et cet homme est mon garde du corps Mereist.

Voyant que Katrak ne se réveillait pas, elle alla près de Mereist et lui dit tout bas:

S'il te plaît, va le porter au Manoir de Zolena, dans sa chambre. Il ne peux pas rester là...

Elle raporta son sceau et son bout de tissu en arrière et attendit que Mereist prenne Katrak.

Si ce n'est pas Zolena qui répond, tu n'as qu'à dire que tu viens de ma part...ils connaissent Katrak de toute façon.