Dans un moment de follie

Cybèle en avait assez et trouvait que la conversation entre Johanniel et Saphyra ne la regardait point. Elle décida donc de se dirigez ou Elle, Desthaross et Emmyelle avaient été quelques heures seulement avant la mort du Vampire.

Johanniel un instant bouche bée, se retrouva alors pratiquement seul devant Saphyra. Étrangement seul et étrangement souriante, elle regarda Saphyra fixement... le ventre de celle-ci était une preuve parmis tant d'autre et ses affirmations pouvait forcément être vrai... Se relevant Johanniel abandonna ses rimes pour mieux répondre à la slann.

- Et bien, selon moi, si tu crois que c'est le plus beau cadeau que peut t'offrir ton dieu, j'espère que tu lui rendras son don. Encore faut-il que tu gardes cette enfant... et que celui-ci puisse vivre.

Que me vaut l'honneur d'être mise au courant par la nouvellement mère divine?

La curiosité de Johanniel était mise en route et sa méfiance aussi... qui pouvait révéler en premier lieux à la prêtresse du dieu opposer au sien l'éxistance d'un nouveau née de celui-ci.

Saphyra avait l'air vraiment sérieuse et ne se souciait pas du monde autour d'elle...tant que Mereist n'était pas loin.

J'ai besoin de toi...que tu sois près de moi lorsqu'il décidera de sortir. Et je ne crois pas avoir à dire pourquoi.

Elle repensait à ce qui s'était passé il y a presque un an.

J'aimerais pouvoir compter sur toi et sur quelques sylvarois s'ils le veulent...j'aurai seulement besoin d'un peu d'assistance et...de guetteurs si je puis dire.

Elle fixa Johanniel dans les yeux.

J'ai toujours pu compter sur toi avant...j'aimerais que ce soit encore le cas...je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie...tu sais que je ne pourrais pas supporter d'en perdre un autre et surtout pas celui-là.

- Je... je... heum... Daccord, pour mon honneur et sur l'amitié qui nous unit j'accèptes de protèger cet enfant, mais faut-il encore que je puisse être présente lors de l'accouchement... Je dois quitter Emlok et probablement que je ne reviendrai pas avant une lune.

Déçu de sa propre réponse Johanniel regarda la mère en face. La franchise de son aide était bien réelle... mais le devoir était autre chose. De plus, de ce qu'elle voyait l'enfant n'allait pas tarder.

- Je voudrais vous offrir une protection adéquoite... je mettrais tous mes Sylvarois la dessus... mais mon absence ainsi que celle de tous les prêtres Sylvarois rendra la tâche très ardue.

Je suis sincèrement désolée... c'est quelques chose que je ne puis me permettre de manquer... et encore moins d'oublier... par contre dès mon retour je viendrai vous rejoindre et je vous promets d'être alors a vos côté.

La jeune femme garda sa déception pour elle et fit un faible sourire à la fée.

C'est bon...Ne manquez pas cette importante affaire pour moi. Néanmoins si vous pouvez en glisser un mot à vos sylvarois...j'aimerais bien. Je sais que je peux compter sur katrak pour des raisons évidentes mais j'aurai besoin de plus qu'une ou deux personnes.

Elle jeta un regard vers Mereist avant de saluer Johanniel.

Je vais vous laisser si vous n'y voyiez pas d'inconvénient...j'ai d'autres choses dont je dois m'occuper, car comme vous pouvez le constater, le temps commence à me manquer.

Elle partit lentement avec Mereist vers l'auberge.

Fesant une autre fois la révérance très bas devant Saphyra, Johanniel accompagna son départ de quelques mots encore une fois sur une humeur empruntée et déplacée.

- Quand la chance abandonne quelqu'un
Avec l'amitié comme seul emprunt
C'est là que nous retrouvons en tous et chacun
Qui reste vivant, et qui sera défunt

Avance dans la noirceur
dame éprise de d'autres moeurs
car il reste encore dans mon coeur
pour toi une grande chaleur.

Puis, elle resta tête basse et sourir forcé jusqu'à ne plus voir ni entendre Saphyra. Se retournant vers Merel seul Sylvarois toujours présent et le regarder.

Merel sortit, lui aussi, voyant qu'il n'avait absolument rien à faire ici, et se dirigea vers l'endroit où Cybèle était partie. Il la suivit de loin.

De nouveau seul à seul, elle décida d'entamer son voyage. Elle regarda son nouveau livre les quelques notes qu'elle avait sur sa destination... et s'en fut dans la direction du soleil levant.

Son sourir avait disparu une fois les gens partis. Elle était de nouveau faible et molle, simple reflet de son humeur réel. Voyant que le soleil ne lui laisserait pas beaucoup de temps elle accèlèra le pas. Ainsi commença le voyage de Johanniel. Un voyage dont le retour était imprévisible. Encore que Johanniel ne savait pas très bien ou elle allait... elle n'en savait pas long sur ce qu'elle trouverait aussi.

Sylvar la suivrait, c'était sa seule certitude. Qu'importe son choix, il serait toujours là et obsrverait chacun de ses gestes. Il lui donnerait une raison de vivre pour ne pas mourir, une raison de mourir pour combattre et une raison de combattre pour vivre. Ainsi était le marché invisible de Johanniel et Sylvar.

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