Dans un moment de follie

Johanniel marchait dans la plaine, titubant comme si elle était saoul... le seul problème c'est qu'elle n'avait pas prit une seule goute d'alcool. La fée avait couru comme si Sylvar avait été en face d'elle pour ravoir le collier maintenant dans sa main une étrange hébétude la transpersait.

Revenant de très loin derrière le fort, elle avait les jambes en coton et la bouche pateuse. Encore avec le collier en deux morceau dans les mains, elle voyait trouble un peu. Avançant lentement vers son arbre, le sommeil prenait en elle la sagesse qui de toute façon avait déjà perdu pied en Johanniel.

À quelques mètres de la chapelle Sylvarois, elle se laissa tomber devant son arbre. Sur le dos regardant le ciel à mi bleu à mi gris, elle ne pleurait pas, ne souriait plus, elle regardait le moindre rayon de soleil pouvant venir sur elle. Incapable d'attendre l'espoir, elle se releva assise à côté de là ou elle avait passé une heure à pleurer... sans raison, se disait-elle maintenant.

Allumant la chandelle avec la quelle elle avait brulé bible et informations, elle déchira une feuille qui devait déjà contenir certaines information importante, elle inscrivit une seule question: "Maintenant?". Regardant un bout de temps la question sans dire quoique se soit, elle le fit brûlé sans vraiment penser au concéquense. C'était la troisième fois. Troisième question qu'elle posait ainsi à personne.

Laissant le papier bruller de lui-même elle s'étendit de nouveau fermant les yeux. La chandelle allumée à côter d'elle, la fée s'endormait presque mais il lui aurait manqué l'effort de se rendre dans son arbre pour cela. Tout le monde aurait pu profiter de l'instant, de la non vigilence mais Johanniel savait que la seule personne qu'elle voudrait vraiment voir n'en profiterait pas elle... En attendant le destin Johanniel se forçait à ne plus comprendre à ne plus penser... le collier tenu au creux de la main... incapable de le remettre là ou il serait en sécurité.

Incapable d'être elle-même, Johanniel essayait d'oublier son père... les fées... la meute... les autres...

Merel avait quitté la veille pour aller rencontrer un messager dans une auberge non loin d'ici. Il avait réussi à le contacter et celui-ci avait promis d'informer ses frères de l'endroit où lui et Emmyelle se trouvait, même si ceux-ci se ficheraient un peu qu'Emmyelle y soit. Il avait dormis là-bas pour revenir le lendemain, ayant déja hâte de retrouver la meute. Lorsqu'il arriva en territoires familiers, il se dit que la première chose qu'il devait faire, c'était informer sa cousine de son retour, puis demander s'il s'était passé des choses importantes pendant son absence. Après tout, il semblait se passer souvent des choses effroyables en ces terres.

* Bon... Ah ! Je reconnais cet endroit... Ce chemin mène vers la plaine ! Je vais l'emprunter et aller voir près de la berge pour... Ah ? Tiens... *

Il venait de remarquer Johanniel. Au loin, il ne distinguait que le fait qu'elle soit là.

* Je vais aller la voir, elle doit bien savoir ce qui s'est passé en mon absence ! Pourvu que je n'ai rien manqué de trop important, comme la fin de la cérémonie pour Sylvar ! Au moins, Sylvar est conscient de mes efforts, mais ce n'est pas assez, il faut la terminer cette cérémonie... *

Il s'approchait de Johanniel. Parvenus assez près d'elle, il remarqua qu'elle semblait défaite, le regard vide, la mine sombre... Elle semblait sur le point de s'écrouler. Il ne savait pas trop s'il devait parler ou quelque chose, alors il décida de lui laisser la liberté de lui parler ou pas. Il se plaça bien à vue, la regardant d'un air pensif, mais sans avoir l'air d'attendre quelque chose d'elle. Il laissa pendre son bouclier le long de son flanc.

Cybèle apperçut Merrel revenir au loin. Elle voulait allez lui parlez pour l'informer des évènement récents, mais elle n'avait pas le courage de revivre la scène une autre fois. Katrak était revenu en Emlok le lendemain du drame et il avait trouver Cybèle endormie près d'un arbre, loin de tous les autres existants de ses terres. Pour se vider le coeur, elle lui avait raconter tout ce qui c'était passé. Et maintenant, c'était bien le seule a qui elle pouvait faire confiance...
La prêtresse priait Sylvar appuyée sur le côté d'un arbre, près du fort.
On pouvait l'entendre fredonner des chansons tristes. Elle ne savait plus quoi faire. Sa vie entière était chamboulée. Son coeur, qui était remplit de paix autrefois, s'était beaucoup assombrit.
Après ce qui parrut une éternité, Cybèle décida d'aller voir Merrel pour l'informer des évènements tragiques qui c'était passé. Après tout, n'étant pas là, il n'avait pas pu trahir sa confiance. Elle se leva doucement et s'approcha le plus silencieusement possible des deux sylvarois. Après avoir jetter un regard dur a Johaniel, elle se tourna vers Merrel.

-Bonjour Merrel, dit elle d'une voix douce, venez un peu à l'écart avec moi. Je vais vous expliquez les plus récents évènement qui se sont produits. Vous n'avez pas choisit la bonne journée pour partir...

Merel entendit très silencieusement Cybèle approcher et lui fit un signe de tête, pour montrer qu'il était content de la voir. Il lança un regard inquiet du côté de Johanniel, espérant que Cybèle lui explique ce qu'elle avait. Merel n'aimait pas le ton de voix que Cybèle prennait.

* Quelque chose s'est passé... Quelque chose de probablement grave, voir même tragique... Hé merde, j'aurais donc dû rester au lieu d'aller voir ce messager... *

Merel décida d'aller un peu à l'écart. Il avait vu le regard que Cybèle avait lancé à Johanniel, et cela ne présageait rien de bon. Pourtant, avant qu'il parte, tout semblait être revenu à la normale. Il entraîna Cybèle avec lui.

- ''Qu'est... Qu'est-ce qui s'est passé ?? Et où sont les autres... Où est Emmyelle ?? Ah mais avant tout, je veux savoir ce qui s'est passé !''

Merel avait toujours été quelqu'un de nature curieux.

Johanniel avait entendu autour d'elle les mouvements. Quand elle reconnu les gens sans même ouvrir les yeux, elle décida de réagir. Le sommeil ne la prendrait pas tant qu'elle ne le voudrait pas... mais attendre ainsi la rendait étrangement faible... incapable de se relever elle resta sur le dos tout en parlant les yeux fermés.

- Il n'y a rien à cacher entre Sylvarois... Le pire n'est pas encore passé alors... J'espère juste que c'est fini pour aujourd'hui...

Les autres Sylvarois vont bien, guerrier, ta cousine aussi... Nous avons essuyé un attaque de brigants... les même que cette nuit je pourrais le parrier. Ils n'ont pas eu le collier... je suis contente... Bravo Cybèle... c'était toute une course.

Pour le reste... C'est autre chose.

Sa voix diminuait comme si elle n'était plus capable de garder un ton plus fort. Elle descendit tellement que les Sylvarois présent ne pure plus comprendre ce qu'elle disait à leur distance. Johanniel tenait encore dans sa main le fameux collier après le quel elle avait du courir.

Cybèle roula des yeux quand Johanniel dit qu'il n'avait rien a cacher entre Sylvarois, et que le pire était à venir. Le pire, c'était maintenant. La prêtresse prit la parole lorsque la fée se terra à nouveau dans son monde.

-Desthaross, un ami très chez à tous les sylvarois, a périt de la main de Ternès et Kya. J'y était.

En disant ces derniers mots, Cybèle baissa les yeux vers le sol et serra les poings de colère et de honte.

Johanniel serra aussi le poing. Si il ne lui restait plus d'énergie... elle n'en avait pas perdu tout sentiment. Rageant intérieurement contre tout le monde, la fée frappa le sol du plus fort possible... elle n'en récolta qu'une douleur plus grande au niveau de son poignet qui avait déjà frappé beaucoup sans avoir d'effet pour autant autour de la prêtresse.

La douleur ne lui fit rien... les yeux embuyés Johanniel se releva. Elle ne rajouta rien à la conversation... sa réaction fut de fixer ses yeux dans un néant autour d'elle et à simplement revoir en elle le geste de son père.

Elle mit sa main sur le bracellet de l'automne à son pied et dit tout bas:

- Je ne laisserai pas cela finir ainsi... Je n'accèpterai pas... Je ne peux pas... Pas encore...

Merel entendit Johanniel parler, et il se tourna vers elle, toujours prêt à l'écouter... Malgré tout.

- ''Une attaque de brigants ? D'accord... Ça s'est bien passé, tant mieux, mais il y a autre chose j'imagine...''

Alors qu'il dit ceci, Cybèle prit la parole à l'instant et lui annonça la terrible nouvelle.

- ''Quoi... Des... Desthaross... m-mort ?? Ternès et Kya... l'ont tué ??''

Merel n'arrivait pas à y croire. Il respectait beaucoup Desthaross, pas au début car il se dressait contre eux, mais après il le considérait comme une très bonne personne. Il était très attristé par cette nouvelle et ça paraissait.

- ''Ternès... Le tempussien ?? Il n'a aucun courage pour se dresser contre les maux de la province, mais il ne se gêne pas de descendre un allier ??''

Merel était furieux contre Ternès. Il jeta un regard vers Johanniel, conscient qu'elle devait être anéantie.

- ''Le collier ? Et le bracelet... Qui les recherchent ?? Les démons, Xul'thris ??''

Invité

Artemisia avait passé quelques nuits, seule, dans les ruines du manoir Lunenoire. Et, puisqu'elle détestait être seule, avait astrocement peur du noir et en avait ras le bol de devoir courir après de nombreuses victimes pour verser ses larmes de sang, elle se décida à aller chercher la seule compagnie qu'elle pouvait avoir pour le moment.

Et c'est donc en trainant les pieds, ainsi que l'épée, la cape et les cendres de Desthaross, qu'elle se dirigea vers le sanctuaire Sylvarois. Elle se dit qu'elle y verrait bien quelqu'un avec un peu de chance même si elle et Desthaross y avait tuer beaucoup de temps sans jamais voir un seul Sylvarois...
Coup de chance, il y avait quelques sylvarois au loin. Elle alla donc les rejoindres et chercha une façon de les aborder tout en même temps.
Arrivé près d'eux elle s'adosa à un arbre et s'assit au sol avant de leur adresser la parole d'un triste soupire:

- Alors... J'ai entendu dire que vous vouliez vous débarasez de Xul'thris? C'est donc qu'il fait l'idiot avec le plan des morts?

Elle regarda ses pieds se fichant bien de la réponse, elle voulait simplement ne pas être seule.

Le mutisme de la scène relevait bien de l'humeur général. Johanniel au pied de son arbre et sa mère non loin était du même humeur abattu. Les deux autres Sylvarois debout un peu plus loin. La forêt vibrait de silence. Les arbres eux même arrêtaient de murmurer avec le vent. Cela en devenait sinistre. Sinistre et complètement absurde. Rien n'avait de sens et dans la tête à Johanniel encore moins.

Son silence de mort et sa colère mélanger à sa tristesse formaient en elle un bouillon de sentiment qui explosait de lui même. Comme si la lave s'était emparé de son sang. Comme cette douleur que lui avait infligé Xul'Thris. Une douleur qui reste et qui marque... en tout cas qui avait laissé une trace en Johanniel.

Encore se silence pesant. Johanniel n'arrivait plus à comprendre pourquoi mais elle était en colère et surtout elle s'en voulait à mort. Quand elle leva les yeux sur sa mère... elle eut honte d'elle même. Avec l'amer déception en guise d'arrière goût, elle repensa encore et encore aux évènements qui s'enroulaient dans sa tête comme les cheveux des jeunes filles autour des bonbons collants... sans jamais se défaire. Toujours plus coller, il n'y a pas de façon de défaire. Voilà à quoi ressemblait Johanniel, un tourbillon d'espoir, de confiance et de croyance coller sur un rêve qu'elle n'aura jamais.

Justice rend jugement quand juges et jetons sont jaloux... Justement le cas de Johanniel sombre justicière d'un monde injuste qui se bat pour le je-m'en-foutisme. Le jerrican sera peut-être rejoindre la jouvencelle. La joubarbe qui jouera jusqu'à la tomber du jour à lancer son joug, jouxte le si joli jaquier ou la joviale jacinthe. Tel le jeunôt incapable de comprendre le joual des jongleurs judicieux qui jappent contre les janissaires jaillissant des jalons et jetant javelot contre les juristes.

Jure, jure que jamais tu ne justifieras justesse d'acte avec jalousie!
Jamais la jurande ne jaillera sous la junte
Qu'à jamais, seul la jusquiame sera le jusant de ton jansénisme.

Invité

La vampire n'avait pas l'air de remarquer le silence, elle fixait un endroit, apparament sans intêret, du coin de l'oeil. Puis d'une voix lourde de tristese elle dit au vide:

-Oui je les ai.

Cybèle n'avait pas l'énergie de répondre à tout les questionnements de Merrel. Elle décida donc d'ignorer toutes ses questions. De toute facons, il saurait tout grâce à Emyelle. Cybèle regarda d'un regard noir Arthémisia lorsqu'elle arriva. C'était la femme de son défunt ami, mais elle n'avait rien fait lorsqu'il se faisait attaquer dans l'auberge. Encore pire, elle riait en compagnie d'un gobelin. La scène repassa encore et encore dans l'esprit de Cybèle. Elle s'en voulait de n'avoir rien pu faire. Elle aurait du... La prêtresse se ressaisit. Des ''J'aurais du'' Ne ramènerait surement pas son ami, mais elle avait plusieurs plans. Desthaross allait revenir d'une manière ou d'une autre.
Cybèle regarda à nouveau les gens autour d'elle. Elle voulait faire confiance à Johanielle, mais pour ça, il fallait qu'elle sache pourquoi....

-Johanielle, Je voudrais savoir pourquoi n'avez vous pas soigner Desthaross. Vous en aviez le pouvoir!

Invité

Lorsque Cybèle parla, la vampire lui porta un peu d'attention et lui fit une moue désaprobatrice. Elle prit la parole d'une voix sèche:

- Johanniel a perdu son père, en plus tu voudrais qu'elle est des remords? Elle avait le pouvoir de le relever dans l'auberge, mais à quoi bon? Il aurait toujours eu sa soif de sang et Ternès et Kya étaient à moins de quelques pieds de lui et ils l'auraient de nouveau tuer. Je connais bien mon aimé, je sais qu'il aurait était beaucoup plus enragé de se faire humilier une deuxième fois que de... de mourrir.

Puis se relevant elle prit l'épée de Desthaross en main et ajouta:

-De toute façon les morts-vivants ne reste pas longtemps avec les morts.

Puis elle s'en alla au loin, écoeurée par l'atmosphère lourd de l'endroit.

Saphyra arriva près de la chapelle sylvaroise au bras de Mereist qui la soutenait. Elle était accompagné d'un autre homme. Avant de dire quelque chose aux gens présents, elle lâcha doucement le bras de Mereist. Elle se sentait mieux maintenant. La jeune femme s'approcha doucement d'un arbre qui lui était familier. Elle effleura son tronc avec un regard tendre avant de se tourner et de regarder Johanniel. Sa cape la couvrait toujours entièrement.

Johanniel...Est-ce que je pourrais vous demander quelque chose?

Elle s'approcha davantage de la fée, doucement, en regardant rapidement les gens qui étaient aussi présents.

Johanniel avait regardé fixement la cape de son père très longtemps... jusqu'à ce que la vampire se lève et prononce ses mots. Des mots qui résonnaient en Johanniel comme ceux de Cybèle. Perdant tout d'un coup l'appuie de son regard la jeune se trouva perdu un instant mais elle se releva lentement et porta ses pas vers les Sylvarois comme un zombie qui rejoind son maître sans jamais le regarder. La fée laissa couler les mots que lui inspirait la remarque de sa consoeur sans rage ni peine... avec une simple froideur étrangère au comportement de la jeune.

- Que sais-tu de mes pouvoirs? Que sais-tu des fées et de Sylvar? Que sais-tu de mon intervention, de ma réaction? Qu'est-ce qui te fait croire que tout est si simple? Non, non, rien n'est simple...

Puis arrivant à la hauteur de Cybèle, la jeune prêtresse se planta devant elle et retourna son regard vers celle-ci enfin. Un regard noir et triste. Un regard anormal qui n'allait pas avec ses yeux. Elle baissa un peu le ton prisonnière de ses sentiments tout en continuant sa réplique.

- J'ai été avertie que celui-ci était tombé une fois que tout le monde eut ri de lui. Je me suis approchée de lui dans l'espoir que les fée le sauveraient, mais mon pouvoir n'a pas exercé sur lui... J'ai lancé odes chansons et poèmes à Sylvar qui pourtant n'a rien fait... J'étais là et incapable de rien faire... J'étais devant lui prête à lui donner ma vie et je ne pouvais simplement rien faire! Pourquoi m'enlever les gens qui m'aime, je ne sais pas... mais je ne peux plus rien pour lui et malgré mon intervention, je n'aurai pas su le sauver de Xul'Thris ou Dramadrix, de Ternès ou Luxis...

Puis son regard sombre tomba au niveau du sol lentement cachant ainsi le reste de son chagrin. D'un coup, Johanniel releva la tête. Affichant un sourir forcé, les yeux encore humides, elle lança un poème sans queue ni tête et dont l'humeur enjoué était déplacée.

- Quand il aura bravé tout dangé
quand Sylvar lui même nous aura sauvé
avec cette arrière goût de liberté
nous n'aurons plus à être tourmenté

Sans savoir pourquoi
mais en sachant pour moi
nous justifierons nos choix
avec des réponses à la noix

Nous fêterons et dancerons
car Sylvar sera heureux au plafond (point le ciel)
et tout le monde sait que ce ne sera pas bien long
que tous les dieux retournerons dans les bas fonds

À vous de me prédire
la fin de ce qui est à finir
quand pour l'instant je suis dans sa mire
et je n'attends l'heure que de mourir...

Quand Johanniel eut fini son improvisation, elle salua comme l'artiste ou comme Obéron, et se retourna fesant, un pas à la fois, son chemin vers son arbre. Vidée par sa mascarade, elle en avait assez de toujours souffrir... et la nuit ne s'annonçait pas mieux...

Puis Saphyra arriva, la demandant. Johanniel toujours prête, se retourna vers celle-ci et de ses yeux toujours remplit de chagrin et de sons sourir toujours aussi faux. La fée laissa tomber un simple "oui" dont elle du retenir grandement le soupir. Elle regarda la slann... les souvenirs de Johanniel n'en était que plus noir.

Cybèle serra des dents sous l'effets des mots de la vampire et fut soulagée de la voir partit. Lorsque Johanniel répondit, elle eu le gout de la serrer dans ses bras. Cybèle avait ressenti toute la peine que Johanniel ressentait, et d'un coup, elle comprit. On aurait dit qu'une partit du fardeau qu'elle avait sur les épaule s'envola. La lourdeur des paroles de la fée apporta au moins une bonne nouvelle pour la prêtresse. Elle prit tout de même la parole d'un ton qui se voulait calme et réservé.

-Je vous dois des excuses Johanniel, Depuis la fin tragique de votre père, j'ai l'impression de ne plus pouvoir faire confiance à personne. Il faut savoir qu'il y a une énorme différence entre ne pas vouloir et ne pas pouvoir. Je suis désolé de vous causer plus de peine que vous en avez déjà.

La voix de Cybèle se fit moins claire à ses prochaines paroles.

-Je sais ce que c'est de perdre des gens qu'on aime. Je ne vous accablerai pas de ma peine, qui est pourtant plus vive que toutes autres. J'ai l'impression que, pendant un petit moment, Sylvar a été occupé ailleurs et le mal en a profiter. Il faut pouvoir être capable de faire la paix dans nos cœurs et de pardonner... Même si c'est souvent plus facile de pardonner a nos ennemis qu'à nos amis... Les Sylvarois n'oublieront pas ce qui c'est passé dans cet auberge et je le juge sur tous les arbres de la forêt que je ferais mon possible pour que Desthaross revienne....Même si cela signifie faire quelques sacrifices.... Pardonnez mois Johanniel d'avoir douté de vous.

Sur ces dernières parole, Cybèle serra la fée brièvement dans ses bras et fit de même avec Marrel.

L'autre homme qui accompagnait Saphyra s'avança, d'un aire troublé.

Quoi!? Desthaross est mort? Comment..? Qui... Qui à osez?

Il senti la colère monté en lui et prit une grande respiration. Il attendait que quelqu'un lui réponde.

Johanniel ne réagit pas face à l'ampathie de Cybèle... ni celle de l'homme présent. Intérieurement beaucoup de chose se passait en elle et rendait son attention beaucoup moins grande. En guise de réponse s'éloignant de pas lents et petits, la fée se retourna vers l'homme troublé de la nouvelle, et dit:

- Un être qui ne vivra pas assez longtemps pour comprendre en quoi son acte était suicidère...

Puis, elle porta son regard sur l'homme qui la questionnait... elle le fixa simplement, réfléchissant à autre chose...

Avec le temps, le guerrier avait appris a ne faire confiance a personne sauf s'il avait fait leurs preuves. Puisque personne en cette terre autre que sa protégé n'avait eu cette chance, il gardait en permanence une main sur le pommeau de son arme.

Quand Sahpyra se détacha de lui, il déposa un main sur son bras et lui dit doucement de faire attention. Il recula un peux en retrait mais surveillait chaque mouvement de toute les personnes présente. Spécifiquement ceux de l'autre homme...

Il regarda Johaniel dans les yeux.

Johaniel, tout le monde ici présent le sait que le coupable vas mourir!
On dirait que vous me reconnaissez plus Cybèle et Johaniel!?
C'est moi, Ariakan!... Ariakan Yuri!! Suis-je parti trop longtemps, je ne croit pas!

L'homme s'avança vers la fée, déposa ses mains sur ses les épaules de la fée, la regardant dans ses yeux, cherchant t'en bien que mal à la ramené à elle et dit doucement:

Sais-tu qui as bien pu faire ça?

Il secoua la tête légèrement toujours en la regardant droit dans les yeux.
Je te jure qu'il va payé...

hmm... Qui est-ce?

Il enleva ses mains de sur les épaules de la fée et recula d'un pas. Attendent désespérément une réponse.

Cybèle n,aurait pas voulu que Saphyra et son garde du corps entende ses paroles. La dernière lune, elle semblait être très amie avec Ternès... Décident d'ignorer quelque peu la petite aubergiste, la prêtresse se tourna vers l'inconnu. Les yeux de Cybèle s'écarta de stupeur lorsque l'inconnu prononça son nom. Elle ne l'avait vraiment pas reconnu. Tout d'un coup, le nombre de personnes en qui elle pouvait avoir confiance avait quelque peu augmenté. Étant près de la fée, elle avait entendu les paroles de Yuri.

-Désolé Yuri, c'est que vous êtes quelque peu méconnaissable. Oui nous savons qui est le coupable. Ou en fait les.... J'ai assister a toute la scène...

Mais la prêtresse hésitait a en dire plus avec la présence de Saphyra et son garde du corps.

Saphyra n'avait d'yeux que pour la petite fée.Elle se fichait de ce que les autres personnes présentes disaient. Elle s'approcha d'elle et posa une main sur son épaule. Son regard était doux, même si elle ne souriait pas.

Johanniel...tu sais aussi bien que moi que la vie peut être cruelle et nous enlever ceux qu'on aime...même que parfois c'est eux qui nous laissent tomber...

Elle baissa les yeux pour essayer de contenir ses émotions.

Même si parfois on ne comprend pas, il y a toujours quelque chose de bien qui fait que la vie est merveilleuse tout de même. J'ai remarqué en arrivant ici que ce n'est aps la joie et vous semblez tous avoir un manque de foi. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé ici pendant mon absence. J'ai cru comprendre que ton père est mort...tu dois te dire que au moins, tu as eu un père et tu l'as connu, même si ça n'a pas été toujours rose.

Elle regarda rapidement les autres avant de reposer son regard sur la petite fée. Elle sourit faiblement.

Cependant, même si les dieux semblent absents, n'agissent pas et ne nous entendent pas, en plus de nous enlever ceux qu'on aime, ils peuvent parfois donner la vie aussi...

Elle repoussa sa cape, sans crainte, pour la première fois depuis un bon moment. Son ventre était extrêmement rebondi...un ventre de 9 mois de grossesse. Si certains avaient suivi le cours des derniers mois, il était théoriquement impossible que son ventre soit aussi rond en si peu de temps...

Regarde...je crois que tu ne le savais pas. Les dieux ne nous abandonnent jamais, même si on a parfois l'impression qu'ils nous ignorent.

Les gens de plus en plus nombreux et de plus en plus proche angoissaient un peu la fée qui pourtant ne décrocha pas de ses lèvres son faux sourir qui maintenant avait l'air encore plus crispé avec le temps. Au contacte des gens, Johanniel se figeait et quand ceux-ci la lâchaient, enfin, elle ne se décontractait pas plus. Finalement, quand elle reçu la nouvelle de Saphyra, les dernières minutes de son pauvre enfant lui revint en tête. Son sourir presque disparu par la nouvelle, retrouva sa place au chant pacionné d'une croyante dont l'espoir venait de vibrer dans le murmure de son seigneur divin.

Johanniel renonça à se rendre à son arbre, elle reculla d'un pas tout en fesant révérance devant le ventre que Johanniel croyait toujours normalement fécondé. Enfin, la prêtresse releva la tête pour parler mais pas le reste du corps profitant de ce geste pour faire un autre pas vers l'arrière.

- Vous avez fort raison!
Les dieux agiront
et malgré leurs inquiétantes réactions,
ils ont toujours raison de faire comme ils font!

Simplement que douter est mal vu
même que cela n'éxiste plus!
car leur présence sur le terrain non-battu
nous offre une lumière en chemin hardu

De mon dieu, je n'oserais douter
Sylvar choisit de m'apporter
le guide que j'ai demandé
Il a choisi pour moi futur et passé

Je vous félicite pour votre courage
surtout avec les sombres âges
qui enferment nos coeur en cage
mais il nous reste notre entourage!

Ne bougeant point, seul le manque d'imagination avait arrêté la fée dans sa poésie. Elle tenait toujours son sourire et sa posture, sans bouger comme attendant de voir le jugement des gens.

Saphyra l'écouta et enleva sa main de son épaule. Elle avait remarqué que Johanniel semblait crispée...Cependant, la jeune femme avait l'impression que la fée n'avait pas tout saisi de ce qui se passait, de ce qu'elle essayait de lui faire savoir.

Johanniel...tu ne saisi pas ce que j'essaie de te montrer. Je suis enceinte de quelqu'un qu'on ne peut pas voir et qui n'est pas sur la terre...

Elle recula un peu, gardant les mains sur son ventre. Sa voix avait l'air tendue mais ses yeux étaient remplis d'une fierté difficile à dissimuler.

C'est slanesh lui-même le père...et je n'ai pas peur d'être soumise à un sort de vérité. Que quelqu'un le fasse s'il ne me croit pas.

Elle savait que c'était dur à avaler et que les personnes présentes n'y croiraient que lorsqu'elle accoucherait.

Le guerrier ressera sa prise sur son arme et observa la reaction de toute les personnes presente.

Cela faisait bientot pres de deux ans qu'il voyagait vers le sud a la recherche d'une nouvelle patrie pour l'acceuillir. Pour la première fois depuis longtemps il avait un refuge et il etait pret a tout pour proteger celle qui lui avait procurer ce maigre plaisir.

C'est sans hesitation qu'il verserait sang et tripe pour la proteger. Rien ni personne ne pourrais lui enlever le semblant de bonheur qu'il venait enfin d'aquerir.

Pour le moment il se contentait de regarder le spectacle sans rien dire mais l'inquiétude pouvait ce lire dans ses yeux, si l'on prenait le temps de regarder.

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