Près de l'ancienne église Sylvarienne

Johanniel fut un peu offusquer des dires de la grande prêtresse. Pourtant, elle n'en tenu pas compte, laissant un peu de réconfort entré dans sa bulle.

- Je ne suis pas aussi blanche ni aussi jeune que je laisse le voir, prêtresse. J'ai poussé Alamir et je croyais avoir raison de le faire jusqu'à ce que je sente son souffle dans mon cou... Il m'en veut... Il m'en veut à mort et ses nouveaux amis plus que lui encore.

Je l'ai moi même accusé, je lui ai moi même tenu tête. Et je dois admettre que j'avais tord! J'ai accusé car je craignais pour le travail que j'avais fait... mais il m'a montré que je n'aurais pas du. Et maintenant, il est trop tard...

Ses paroles remplies d'émotions étaient un peu dit trop fort pour ce que la jeune fée aurait voulu. Le froid commençait à venir de partout, les temps changeait laissant voir l'image de l'hiver qui pourtant semblait si gris si sombre.

Fate eu l'air en colère pendant un instant mais se repris vite malgré que son ton de voix avait l'air beaucoup moins joyeux.

- Et bien si vous vous sentez si coupable il ne reste plus qu'a réparer cette erreur, ce sera plus utile que de s'apitoyer sur ses méfaits. Les tempussiens veulent justement ramener Alamir sur le droit chemin, il faut faire vite par contre car les Gardes Blêmes veulent sa mort...

Je ne sais pas en quoi Alamir aurait pu vous faire du tord mais la prochaine fois que quelqu'un vous embête aller en parler à son supérieur.On évite ainsi beaucoup de tracas...

La prêtresse eu l'air sombre, comme si elle venait d'encaisser un coup dur.

Fate laissa la fée pleurer un certains temps puis repris un ton de voix doux teinter de regret pour lui parler.

- Vous pouvez encore nous aider mais ce n'est pas en pleurant que vous le ferez. Vous savez, réparer ses erreurs c'est un peu se faire pardonner et ne dite pas que vous ne réfléchissez pas, tout le monde fait ce genre de faute et personne n'est parfait. Et lorsque l'on fait une faute et bien on ravale ses larmes et on la répare du mieux que l'on peut, c'est ce que dirait mon frère.

Puis la prêtresse fit silence.

Johanniel tournait toujours le dos à Fate et la laissa parler. Bien contre elle, elle n'arriva pas à prendre la douceur de la prêtresse comme elle l'avait laissé faire un instant plutôt. Sa réponse fut froide et un peu distante.

- Je crains simplement que je n'ai pas le droit à l'erreur car personne ne peut faire revenir un dieu prêtresse. Si Alamir décide de me pardonner et de revenir son coeur sera à jamais corrompu par les péchés. Longpré en savait long sur les péchés...

Je suis aussi responsable de ce qui est arrivé au roi et à Hans... et à plusieurs personne ici... et surtout à Adalar...

Je vois mes erreurs mais elles sont que trop souvent irréversible... On ne ramène pas un crime en arrière pour l'effacer de notre mémoire. Je comprends pourquoi ma famille m'a abandonné, pourquoi Sylvar m'a fait perdre la mémoire dans l'espoir que je ne referais plus de crime mais... il a eu tord... je sais que lui dès son combat finit viendra répparer son erreur et je disparaiterai... Comme le veut plusieurs personnes en Emlok.

Sans jamais se relever, sans jamais quitter le ruisseau des yeux, Johanniel profitait de sa confession à la tempussienne pour avouer ses peurs et son destin que aucun Sylvarois qui la voyait comme symbole ne voulait entendre.

La prêtresse s'inquiate de plus en plus pour Johanniel et pris bien le temps de réfléchir avant de lui répondre.

- Tout le monde à le droit à l'erreur, même les dieux en commette. Mais le pire lorsque l'on fait une erreur est de ne même pas essayer de la réparer. Toute les erreurs peuvent être réparer à plus ou moins de niveau mais il faut essayer tout de même.

Et si sylvar vous considèrait comme une erreur vous ne seriez plus là depuis longtemps.

Toujours sur le même ton mais plus autoritaire cette fois.

- Si vous n'auriez pas tuer Adalard il aurait continuer ses méfaits et le mal se serait répandu. Si votre amie ne serait pas morte vous le seriez et le mal aurez eu une victoire. Si Alamir et Aramil n'aurait pas attaquer le bébé maintenant il l'auraient fait plus tard puisque c'est certainement le seul être asser innocent pour être intouchable par les vices et le mal pour le moment.

Vous ne voyez que les mauvais côté quand tout vos gestes avait un bon fond. Et votre amie à risquer sa vie car elle devait savoir que vous êtiez importante pour la survit de ce monde mais vous gâcher son sacrifice en vous plaignant plutôt qu'en aidant!

Moi j'ai fait bien pire que vous et sans bon fondement, j'ai fuit devant l'ennemis par peur alors que sans risquer ma vie j'aurais pu aider et éviter des gens d'être blessés. J'ai finit par revenir seulement sur ordre de mon supérieur et en fesant cela j'ai humilier tempus et je n'es pas respecter nos codes mais je ne me plains pas. Je me rattrape en m'efforcant de chasser le mal de ses terres hors des combats car je n'es pas le courage ni la faculté de me battre.

Alors écouté Johanniel, vous avez soit le choix de vous cacher et vous plaindre en lâche ou bien d'honnoré les morts et disparut qui se sont sacrifiée pour le bien de ses terres et agir pour le mieux malgré tout.

Fate semblait désespérer et dit tranquillement comme si Johanniel ne comprenait pas bien.

- Ce n'est pas les dieux qui ont tuer votre amie, vous lui avez demandé de l'aide et elle a accepté malgré le fait que cela pouvait la menée à la mort n'est-ce pas? Elle aurait pu refuser, ni sylvar ni vous ne l'avez pousseé à dire oui n'est-ce pas? Et bien cela se nomme le sacrifice de sois et c'est le plus grand sacrifice que l'on puisse faire pour ceux qu'on aime. Ça n'a aucun lien avec les dieux voyons donc!

Et sérieusement j'espère que vous ne pensez pas ce que vous dite! Vous croyez vraimet que Tempus pense comme vous? Qu'il aurait tuer une de nos meilleur défense contre nos pires ennemis pour nous donner une leçon? Et de plus vous n'arrêter pas de me dire que Sylvar ne veut plus de vous et que vous lui êtes inutile et maintenant vous m'affirmer qu'il sait ce qu'il fait avec vous et que vous aurez sa place dans son royaume!

Écouter Johanniel, je vous aime bien mais décidément les enfants ne sont pas mon fort, vous changer d'idées trop vite, vous ne comprenez pas réellement ce qu'on vous explique et vous détourner tout en votre faveur ou en votre désaventage selon votre humeur.

Fate se leva et sembla désoler mais reprit sans méchanceté.

- Je suis désoler petite fée mais je vais vous laissez réfléchir à vos dires et lorsque vous serez vraiment où vous en êtes rendu vous serez peut-être plus apte à... *soupir* à faire ce pourquoi vous êtes ici.

Puis elle se retourna et s'en alla dans une direction quelconque puisque de toute façon elle était perdue. Mais avant elle lui lança sans se retourné.

-Mais naturellement je tiendrais parole et je vais faire tout mon possible pour vous rapporter ce que Xulthri'se vous à voler et si j'apprends quoi que ce sois sur votre passé je vous en ferez part.

Johanniel ne l'avait peut-être pas remarqué, mais il y avait une ombre qui restait à l'écart depuis quelques minutes, n'osant pas approcher. saphyra avait vu la fée et la prêtresse discuter mais il ignorait de qui ou de quoi. Elle n'était pas venue ici pour ça...
La jeune femme observa la fée avant de s'approcher, elle l'entendit parler toute seule, se demandant par le fait même si elle allait bien. Puis, elle pressa le pas lorsqu'elle vu la prêtresse de Sylvar s'étendre sur le sol. Elle s'approcha doucement, mais ne fit rien de brusque pour ne pas lui faire peur. Saphyra arriva tout près d'elle et la fixait.

Johanniel...est-ce que vous allez bien?

La question était un peu hésitante, elle cherchait quelque chose du regard en même temps. Sans vraiment attendre de réponse, elle dit d'un ton calme, mais avec un peu de tristesse:


Vous savez surement ce que je viens faire ici...

Lorsqu'elle reconnut ce qu,elle cherchait, elle sourit en voyant qu'il était toujours vivant. La jeune femme resta là, debout à côté de la fée, à regarder ce qui semblait être la forêt.

Saphyra écouta Johanniel en regardant toujours la forêt. Elle ne bougea pas tout de suite, restant là à réfléchir. Puis, elle s'assit à côté de la jeune fée.

Je sais qu'il faut travailler fort pour faire de ce monde quelque chose de plus acceptable...et sachez que si vous avez besoin de moi, je vous aiderez. Je n'oublierai pas ce que vous avez fait jusqu'à présent pour Katrak et moi et je sais que nous sommes capable de le faire revenir et grandir.


À ces mots, la jeune femme regarda encore la forêt. Elle ne pleurais pas mais semblait quand même triste.

Vous pouvez me poser n'importe quelle question et je tâcherai de vous répondre le plus correctement possible...

Saphyra, n'ayant pas les sens aussi éguisés que ceux de Johanniel, n'avait pas remarqué la présence de Morgan derrière eux, plus loin. Elle sembla réfléchir un peu, essayant de se remémorer certaines choses.

J'ai 19 ans, Katrak en a 23 ou 24 je crois, il faudrait que je lui demande. Pour ce qui est de l'endroit où je suis né, je sais que le royaume est à des années de marche d'emlok. Et je ne sais pas d'où vient Katrak.

Sa mine s'assombrit un peu lorsqu,elle pensa au nom de famille.

Je n'ai jamais connue ma vraie famille donc je n'ai aucune idée c,est quoi. je songeais cependant à en créer un. Je ne connais pas celui de Katrak, aussi étrange que cela puisse paraître, je ne lui ai jamais demandé.

Elle commençait à se rendre compte à quel point elle n'avait pas questionné son mari sur son passé. Pour l'autre question, la jeune femme réfléchit encore un peu. Elle n'avait pas de lien direct avec le dieu mais son mari, oui.

Le lien actuel est plus basé sur le fait que c'est Sylvar qui a préservé mon enfant. je ne suis pas sylvaroise mais je sais à quel point ce dieu est grand. Je lui ai promis lorsqu'on a fait la cérémonie, que mon enfant deviendrait un grand guerrier sylvarois pour défendre le dieu qui l'a sauvé. Je ferais en sorte qu'aldiann grandisse en apprenant tout ce qu'il doit savoir et ce qu'il doit défendre et Katrak m'y aidera bien sûr. En résumé, je veux bien mettre ma foi de côté si cela peut sauver mon fils et je suis certaine que Slanesh va comprendre.

La jeune femme regardait la forêt avec un air tendre. Elle tremblait légèrement, comme si son énergie n'était plus concentrée que sur une chose.

Saphyra sourit à son mari lorsque celui-ci arriva. Lorsqu'elle reporta son attention sur la jeune prêtresse, elle remarqua que celle-ci regardait souvent au même endroit. La jeune femme regarda dans la même direction et vit elle aussi ce qui semblait être une sorte d'ombre. Son regard se fit plus sérieux et elle regarda à nouveau Johanniel.

je suis désolée mais puisque Katrak est là, il pourra répondre à ce quoi j'ignore...

Elle observa encore la forêt, à regret de devoir s'en éloigner.

Non, nous allons vous suivre. Il faut bien préparer le terrain avant de faire une cérémonie aussi exigeante.

Elle prit doucement son mari par le bras puis attendit que Johanniel les mène quelque part. Saphyra voulait aussi s'en aller, cet endroit devenant de moins en moins tranquille.

Avant qu'il ne parte de l'auberge Ternès avait eu une très mauvaise impression sur ce Morgan puis le pista discrètement pour voir le groupe qui s'éloiganit il les rattrappa et leur dit:

Ou est-ce que vous allez?

(puis discrètement a Katrak pour que morgan ne lentende pas)

Vous etes suivi par Morgan voulez vous que je reste?

Katrak tourna inclina la tête de coté, sourit, et dit haut et fort a Ternes:
nah!!! , jpeut m'en occuper. iil ne me fait pas peur dit il avec un clin d'oeil mais tu est tout de même le bienvenu.

mais toi johanniel, est-ce qu'on te dérange?