Une bataille à oublier

Depuis la défaite qu'ils avaient subit contre les Urgashks, Raphaël n'avait que cela en tête. Il en avait marre de voir les gens fuire, marre d'avoir peur d'eux. Bien qu'ils étaient humain, ils se battaient avec ardeur et ils n'avaient aucunement peur de mourir pour leur cause. C'était peut-être ça qui les rendaient effrayant... mais peu importe la manière, il devait trouver le moyen de les vaincre. Du moins, être prêt lorsque Oswald allait se pointer ou Au moins.. commencer par pouvoir s'occuper de Styrmir en premier.

C'est dans cette idée qu'il décida de finalement aller demander de l'aide a Kormakr. Bien qu'il devait un peu piler sur son orgueil, la dernière rencontre avec lui avait été pour Raphaël révélatrice. Il avait vu en lui quelqu'un de sympathique et d'amicale, mais quelqu'un qui souffrait tout comme lui de ne pas être capable d'agir. Sa blessure, l'avait forcé a se retirer des combats, mais elle ne lui avait pas enlever sa sagesse ou son talent en la matière.

Raphaël, épée de Merel au fourreaux (bâtarde), attendit donc de le voir pour aller a sa rencontre dans l'espoir qu'ils pourraient tous les deux en retirer quelque chose de bon.

Kormàkr s'avançait vers lui au loin, de cette posture habituelle et une main posée au niveau de son flanc. Arrivé à la hauteur de Raphaël, on pu l'entendre maugréer quelques mots de mécontentement et son visage contrarié ne manquait pas de rappeler l'amère défaite qui s'était produite. Il lança ses premiers mots comme une pique:

Et ils ont même eu le temps de s'accaparer du bois en plus de détruire un sacré lot de vos récoltes sur chacune de vos terres.

C'est de la charité Raphaël?

- Charité forcé oui ...Ne va pas croire que j'ai rien tenté. Et en plus j'ai même suivis ton conseil! ( dit sarcastiquement
en pointant l'épée a son fourreau)

.... Mais je ne vaut rien avec ca contre eux. Ils foncent comme des malades! Je suis trop lent! J'essaye, je m'éforce de faire comme vous me le dites Kormakr, mais ca ne fonctionne pas, rien fonctionne! Les gens on peur et des guerriers comme les Urgahsks, il en a pas beaucoup ici.

Raphaël était épuisé de la dernière attaque et son morale, avec les derniers évènement, en avait pris un coup. De se faire rappeler sa défaite ne l'aida pas a se calmer.

- Je veux pouvoir en prendre un en duel! Dites moi si c'est accepté parmis les Urgashks. Je veux être prêt lorsque Oswald va se pointer.

Tu es dément, Raphaël.

Son visage se fronçait alors qu'il élevait un peu plus le ton, suivant son rythme.

Bien entendu qu'il y a des duels, mais si c'est un duel de touche que tu recherches, tu n'as pas cogné à la bonne porte. N'importe quel des Urgashks massacrerait l'un des vôtres en combat singulier.

Friedrich a été capturé parce que plusieurs hommes ont tenu tête à ce dernier et à ses hommes. Ces gens là n'ont pas été se foutre la tête dans le sable comme une autruche, ils se sont attaqués à lui à plusieurs. Vous n'étiez même pas préparé à cette attaque, ni à celle de Styrmir, et de ce que j'ai entendu, tout le monde a fuit comme des fillettes en voyant Ulfar et ses hommes approcher. Ils ont tous été massacrés les uns après les autres, dans des petits groupes ou individuels.

Il secoua de la tête un moment avant de reprendre.

Cette guerre là est déjà perdue. Osvaldr aura gagné avant le début de l'hiver. J'irai chercher la punition qui m'est dûe pour ne pas avoir suivi mon Roi, même dans sa démence.

- Non ! Elle n'est pas perdu. Je ne les laisserai pas gagner sans me battre jusqu'au bout!

Raphaël se calma un peu voyant que Kormakr parlait de retourner auprès de son roi.

- Écoutez... tout d'abord je n'abandonnerai pas, ensuite laisse moi au moins le temps qui reste avant de penser de retourner vers Osvaldr, oui on n'a subit une défaite, mais non on n'a pas perdu la guerre. Et je compte me battre jusqu'à la fin. Finalement, je ne veut pas me battre en touche.. voyons... je souhaite juste le support nécessaire pour y arriver a leur manière et la seule personne qui peut me l'apporter c'est vous Kormakr.. Alors au moins avant d'abandonner je vous pris de m'aider pour que je sois prêt la prochaine fois. Pour ma part, je ferai tout mon possible pour élaborer de bonne stratégie....

Nous les avons forcé a réduire leur effectif, maintenant c'est eux qui nous force de changer nos manière, tout n'est pas perdu..

Il avait baisser le ton et lui parlait avec respect désormais.

Qu'attends-tu de moi?
Je ne peux plus me battre, et tu n'es pas capable, ou vous n'êtes pas capables plutôt, d'appliquer les stratagèmes que je vous donne.

Qu'attends-tu que je fasse Raphaël? Que je te donne une solution magique?

Avait-il maugréé avec dépit plus que colère, malgré le ton encore rauque et grave qui habitait sa voix en tout temps.

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