Luxis à L'auberge

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* Le pauvre Nebin n'était qu'un pauvre gaillard trop enfantin, dérangeant certes, mais innocent et confus. Lorsque la jeune fille déferla sa colère sur lui, il parut d'abord surpris, puis il finit par céder sous le poids de toute cette fureur et s'exprima en raillant, sur le bord des larmes : *

- Pitié, ne me tuez pas ! Je n'ai rien fait, pitié ! Si vous voulez vous en prendre à quelqu'un, attaquez cet table, mais pitié, épargez moi !

* Il pointa brièvement la table à laquelle il était assis, puis baissa la tête et se leva brutalement, s'éloignant d'un pas ferme vers l'extérieur. *

- Personne ne m'aime, personne ne veut de moi. Je suis un pauvre paysan... sans amis... sans talents... Je ne comprend pas pourquoi ils ne veulent pas de moi... Je ne cherche qu'à semer la joie... Pourquoi le monde est si cruel ? Je me sens seul... Pourquoi...

* À mesure qu'il s'éloignait, sa voix faiblissait, jusqu'à devenir un faible murmure et s'éteindre complètement. Il s'en était allé aussi rapidement qu'il était venu. *

Johanniel avait beaucoup de misère à se tenir debout. En fait tout dans sa tête tournait et sa petite crise avait piqué en elle toute l'energie qu'elle avait pu gagner durant sa courte nuit passé. Elle n'arriva même pas à comprendre ce que disait Cadrius ni Nebin. La prêtresse tomba un genou en terre ne pouvant plus se m'intenir debout. La jeune tenta de reprendre ses esprits mais cela lui fut très long. Elle fixait le sol en espêrant simplement pas tomber dans un sommeil profond. Elle se tenait fortement à la table mais sa force partait au fure et à mesure qu'elle voulait se relever.

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Cadrius

L'homme ouvrit grand les yeux en observant la jeune fille perdre ses forces. Ignorant d'abord l'homme au bord des larmes il se pencha vers elle et l'entoura d'un bras pour empêcher qu'elle tombe de tout son corps. Puis il saisit le breuvage le plus près et l'emmena aux lèvres de la fillette, l'incitant à boire.

Par la suite, il se retourna vers le Nebin fuyant.

Personne ne vous tuera ou n'intentera le moindre mal contre vous pour n'avoir pas été là au bon endroit au bon moment voyons...asseyez-vous et calmez-vous à une table puis nous discuterons de ce que nous pourrons faire de vous et tout va bien aller, je vous le promet.

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* Entendant ces dernières paroles, toute la tristesse de Nebin disparut d'un coup et il se retourna, rayonnant. Il accourut s'asseoir avec les autres, tout joyeux, comme s'il n'avait jamais piqué de crise. Puis il prit deux grandes respirations afin de se calmer, avant de demander joyeusement : *

- Merci, merci Ô grand seigneur ! Jamais plus je ne vous dérangerai... À moins que je ne vous dérange, mais évidément, c'est un cas à part. Donc, qu'allez-vous faire de moi ? Allez vous me punir ? Vous ne me tuerai pas, c'est déjà un début ! Mais d'abord, dîtes moi qu'est-ce que vous faîtes, parce que je ne comprends absolument rien à ce que vous racontez. D'ailleurs, je n'ai rien écouté. Héhé.

* Attend une réponse d'un air joyeux et enfantin *

Johanniel pour ça part prit le liquide avec rapidité. Elle s'assit alors sur le banc le plus proche qui était celui où Luxis était assit. La prêtresse essaya de reprendre son souffle et ses esprits. Elle laissa un peu de temps passer se disant qu'une bonne sieste sur la plaine sera très profitable. Mais elle ne fit pas ce que son corps demandait essayant plutôt de finir sa discution avec le mort-vivant.

Après un bout de temps ou les gens semblèrent tous reprendre leur souflle, la prêtresse releva la tête pour en finir avec cet être ni vivant ni mort.

- Comment vous vous êtes enfuit de votre maître? Qui êtes vous et d'où venez vous?

La jeune femme regardait fixement l'inconnu espérant pouvoir avoir une réponse sans que personne ne l'interompe. Ses seuls mouvement étaient pour Jalline qui se tortillait dans tout les sens car elle n'avait jamais aimé ne pas savoir ce qui se passait. Johanniel donnait un peu d'attention à l'animal mais surtout pour le calmer. Elle aussi avait peur mais ele voulait tout de même savoir le font des choses. La prêtresse caressait machinalement la fourrure douce et soyeuse de Jalline.

Toujours assise près de Luxis, la jeune femme ne regardait pas ce que les autres pouvaient faire. Elle essaya de quitter l'endroit au plus vite simplement.

Personnage : ???

L’homme était resté sur les nerfs tout au long de la dispute, il s’était crispé et avait pris ses distances craintivement, tenant fermement sa pelle de ses deux mains. Lorsque la jeune fille lui adressa la parole à nouveau, ses yeux constamment mis-clos s’ouvrirent bien rond pendant un instant, reprenant son air plutôt mou par la suite. Il hocha lentement la tête de gauche à droite en marmonnant quelques mots muets pour lui-même, puis plus il semblait parler, plus sa voix lui revenait et ce qu’il disait semblait avoir un minimum de sens, malgré son évidente difficulté à se prononcer librement et sans difficulté.

Jweee SwUiS WaAarrWeN LroPUSss... FoooSSoJjEeuR... JwrE VvvIenS Dwu CiiMeeetwIÈrEEee...

Il s’arrêta ensuite de parler en l’observant encore dans les yeux, sa bouche se refermant très lentement et la poigne qu’il avait sur sa pelle se resserrant visiblement.

Ternès qui était rester assis tout le long de l'entré du mystérieu personnage se leva et s'approcha de l'homme ou plutot la chose qui était dans l'auberge.

Que fesiez vous au cimetière au juste? Vous profanier les tombes de nos ancètres espèce de chien galeux!!!! PARLE ou sinon ce qui restera de toi pourra etre mis dans une boite minuscule.

Ternès mis les mains sur ces épées et se prépara a une offensive de la part du mort-vivant.

ALLEZ PARLE!!

Personnage : ???

L’homme recula à l’approche du chevalier, son dos se plaquant contre l’un des murs de l’auberge, il tenait sa pelle devant lui de façon à pouvoir le garder à une distance respectable sans toutefois se montrer offensif. Il se contenta de brasser rapidement la tête de gauche à droite comme s’il était parcouru de spasmes irréguliers, jetant de rapides coups d’œil à chaque personne qui était présente dans la salle avant de poser son regard vers le toit de l’auberge, crachant quelques mots parfaitement audible malgré la difficulté d’élocution qu’il éprouvait.

« LwEe MmMaÎTrRwe AvVVaIIt BwUieN WRRraAaIsOoN… »

Il baissa ensuite le regard pour le plonger dans celui du Tempussien, toujours dans la même position, il continuait toutefois de brasser la tête négativement, les dents biens serrées et bien évidentes.

*Luxis demanda tout simplement sur un ton simple et calme.*

-Qui êtes-vous, homme?

Johanniel regarda Tèrnes d'un oeil movais. La prêtresse allait de nouveau perdre pacience mais décida d'utiliser une autre façon de faire. Elle but le font du verre que lui avait laissé Cadrius et elle se leva pour aller vers Tèrnes, lui prenant la manche. Elle dit d'une voix épuiser et presque étainte:

- Laissez-le... Vous voyez bien qu'il n'a rien fait... C'est lui qui devait être dans la tombe dont tu cherche le profaneur.

La sylvar soupira grandement. Personne ne laisserait à ce pauvre homme la chance de parler sans le menacer.

- Arrête et vas t'asseoir...

Nombre de messages : 436 Age : 33 Date d'inscription : 06/11/2004

Émilius lança un regard méprisant à Johanniel et dit ces tendres mots bas mais auditif à qui en portait attention.

Espèce d'idiote! C’est le fossoyeur.

Mais Émilius fut prit d'une soudaine prise de conscience dû à quelques regards vers lui et s'approcha de la créature en ayant une attitude très compatissante et sans la moindre méchanceté. On crut qu'il allait dire quelque chose mais resta silencieux, regardant la créature d'un air interrogateur.

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Nebin regardait les autres d'un air distrait, essayant de comprendre de quoi ils pouvaient bien parler. Puis, fatigué de devoir se casser la tête, il soupira et se releva avant de se diriger vers la porte. Puis, lorsqu'il fut dans l'embrasure, il se retourna et déclara, sans se soucier qu'il coupait peut-être la parole de quelqu'un :

Je suis désolé, mes chers amis, mais je vais m'en aller car vous ne m'amusez pas. Je ne voudrais pas être méchant, mais vous m'ennuyez. Bon, allez hop !

L'étrange individu finit par s'en aller, la démarche légère, et cette fois il se dit qu'il vallait mieux faire autre chose. C'est pourquoi il se dirigea vers les mines, plus loin, jusqu'à ce qu'il disparraisse complètement.

Ternès regarda Émilius d'un oeuil mauvais puis dit a Johanielle:

Peut-êtree bien petite mais je doit suivre toute les pistes qui s'offrent a moi pour découvrir le profaneur des tombes de nos ancêtres.

Puis vers la créature il dit:

QUI EST VOTRE MAITRE ET EN QUOI IL AVAIT RAISON!!

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Cadrius

Le mage s'interposa précipitamment

La question pour l'instant est de savoir qui il est lui. Nomme-toi et dis-moi ce que tu faisais de ton vivant.

*Luxis était étonné, puis pris un ton un peu plus mécontent.*

- Il est mort?!? et bien Cadrius sortez-moi se mort ou controler le pour le ramener d'où il vient, sinon je m'en chargerais moi-même. Tempus n'acceptera pas que je laisse un mort-vivant divagué dans se monde!

Johanniel écouta avec tristesse le réponse qu'on lui donnait. Rien n'éait en faveur de savoir et après de faire. On aurait dit que comme toujours personne ne prenait la jeune femme au sérieux. Elle se tassa marmonant des choses casiment pour elle seul car elle savait que personne ne l'écoutait. La prêtresse se tassa laissant les ''grands'' faire puisque<'il semblait qu'eux avait la réponse. Pourtant elle se jugea de ne pas laisser l'homme ni vivant ni mort aux mains de Luxis qui le ferait surmentrepartir là où il devrait être mais avant de savoir ce qu'ils voulaient savoir.

- C'est peut-être pour nous dire quelque chose d'important qu'il est ici...
Ou encore pour répondre à mes questions...
Pour l'instant à ce que je sache ce n'est pas lui qui fait du mal...
Allez donc vous occupez des cauchemars qui sont plus dangereux que lui...

*Parla à la jeune dame sans la regarder.*

-J'ai maintenant les pouvoirs pour les cauchemars, et je crois que vous n'avez pas encore compris se que votre dieu pense de la mort et la vie. Vous n'avez pas encore les facultés mentales probablement pour comprendre, c'est normale à votre âge.

-C'est une créature morte comme les autres. LES CHOSES MORTES DOIVENT RESTER MORTE! C'est contre la nature de SYLVAR en premier lieu mais aussi de TEMPUS . Ainsi soit-il!

Ternès sembla se calmer puis dit a luxis:

Bien dit luxis renvoyon le d'où il vient mais avant, nous pourrion peut-etre élucider le mystère de se curieu personage Luxis ne croyez vous pas?

Puis ver le monstre:

Bont vu que vous ne sembler pas doter d'une intelligence hors du commun je vais reposer ma question... QUI ÊTES-VOUS ET QUE VENEZ VOUS FAIRE EN EMLOK!!

Personnage : ???

L’être observa pendant un moment les personnes qui se tournaient constamment vers lui pour lui adresser la parole, entre quelques discussions. Il s’était soudainement redressé après un instant suite aux paroles de Luxis, portant sa main d’un geste rapide à sa tête tout en la penchant légèrement. Son visage se crispant et sa mâchoire s’ouvrant, il laissa s’échapper quelques complaintes douloureuses avant de relever la tête, une expression de colère facilement perceptible sur son visage qui semblait autrefois si mou. Il laissa s’échapper quelques paroles à nouveau.

« LwE MmaaAÎîTrRrE mMM’aapPEl… N.. NnOon… »

Prenant la course à une vitesse hallucinante, il ne lâcha pas sa poigne sur sa pelle, pas même un moment, plaquant les personnes qui étaient dans son chemin avec une force hors du commun jusqu’à se rendre à la porte, par laquelle il passa rapidement. Il disparu en courant excessivement vite en allant se fondre dans les bois jusqu’à ne plus être perceptible. Afin de fuir, il se serait empalé contre des lames s’il le fallait et si telles actions avaient été faites et n’aurait jamais reculé. Personne n’aurait pu rattraper l’étrange créature à la vitesse à laquelle elle était partie. On aurait dit que l’homme avait conservé toute son énergie pour cette ultime fuite tellement il paraissait mou à sa première apparition, à moins que ce ne soit autre chose…

Ternès se senti soulagé et décu parce qu'il aurait aimé savoir qui avait saccagé les tombes de ces ancêtres:

Fichtre et foutre il nous a échapper..!

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Cadrius

Animer un corps par magie n'est pas moins naturel que de le ressussiter par la même voie, Luxis. Ce sont les Dieux qui nous ont donnés le pouvoir de les utiliser et à moins de troubler l'âme de la paix, il n'y a pas profanation à réutiliser le corps mort comme la nature qui le décompose. C'est la même chose que la malédiction des vampires, c'est la volonté des Dieux qu'ils existent, et à moins qu'ils soient un danger, leur existence nous est bénéfique.

Néanmoins cette chose..contenait l'intelligence, la peur, une âme. Qui pourrait ainsi rappeler son âme dans le corps mort d'une personne ?

Johanniel regarda avec frustration le prêtre et ses supporteurs. Il y aurait eut tellement d'autre façon de l'aider que de l'insulter de de lui faire peur pour qu'au premier moment il parte.

- Vous êtes fier maintenant. Je voulais l'aider. Quelqu'un comme lui, qui a encore de sentiment et qui demande de l'aide en plus mérite d'avoir notre attention et notre soutient.

Et si c'était vous qui aviez sa malchance? Vous voudriez qu,on vous tue sans vous laissez une chance et ce malgré le fait que vous comprenez parfaitement ce que nous fesons!

Vous êtes immonde d'être aussi froid pour homme qui vous demande de tendre votre main. Vous vous lui crachez au visage comme si il vous avait déjà frapper de le do!

Et après cela vous voulez être notre représentant... et nous aider? Mais vous n'êtes pas capable de répondre à l'appel d'aide de quelqu'un comme lui!

La prêtresse de sylvar avait parlé très vite et dès qu'elle eut finit elle se retourna pour suivre la direction de l'homme ni mort ni vivant qui était si terrifié.

Voyant la prêtresse s'en aller, Saphyra sortit de son petit coin sombre et mit son capuchon, même si le soleil revenait peu à peu. Elle passa rapidement devant tout le monde, le visage sérieux. Elle suivit Johanniel dehors.

» La Garde du Chancelier Luxis Tempus