À la recherche de Cybèle

Aussi étrange que cela puisse paraître, Raphaël se promenait d'un endroit à un autre, recherchant Cybèle. Il ne portait pas attention à personne d'autre et surtout il essayait d'éviter le plus possible Christophe. Il ne désirait pas se battre a nouveau contre lui car il savait pertinament qu'il était dans le tort. D'une manière ou d'une autre,un jour ou l'autre il allait devoir tout lui dire, mais d'autres choses semblaient plus interessante en ce moment.

C'est donc d'un pas assurer et calme qu'il parcourait emlok. Il n'était pas presser de la trouver et il savait qu'un jour ou l'autre il allait tomber dessus.

Cybèle n'était pas vraiment cachée, mais évitait depuis quelques temps de se retrouver en compagnie de d'autres gens que les sylvarois. Présentement, la prêtresse se trouvait près de l'ancienne chapelle sylvaroise. On pouvait la voir au loin absorbée par la lecture d'un livre, mais elle était sur ses gardes, ne voulant pas se faire inutilement attaqué une autre fois.

Lorsqu'il finit par la voir de loin après quelques heures, il s'arrêta et l'observa. Elle semblait être concentré sur un livre qu'il ne pouvait pas distinguer de là ou il était, mais ce qu'il remarqua le plus c'est l'endroit ou elle était. Frustré un peu de ne pas avoir pensé à cela du premier coup, car il venait de faire une longue marche,il prit le temps de se calmer l'observant toujours. Raphaël était à une bonne distance dans son angle mort et tentait tant bien que mal de se trouver quelque chose d'interessant à lui dire sans qu'un des deux parties se fâche dès le départ. Il savait que la confiance n'y était pas et même il se demandait presque pourquoi il avait décidé d'entreprendre une possible conversation.

Se fut en s'assurant que Merel n'était pas dans le coin et qu'elle était bien seule qu'il décida d'avancer. Il ne cherchait pas réellement à dissimuler sa présence, mais tentait d'être à une bonne distance pour l'interpeller si jamais la peur lui prendrais et qu'elle tenterais de fuir. Il était là pour discuter et il agissait en conséquence.

La seule chose qu'il espérait c'est que Sylvar reste en dehors de cette conversation, car la dernière fois toute cette histoire avait mal finit.

Lorsque Cybèle entendit le froissement des feuilles sous les pas de Raphaël, Elle releva la tête pour voir d'où provenait le bruit. Lorsqu'elle localisa Raphaël, elle sentit l'adrénaline monter en elle. Elle regarda dans les alentour, pour être certaine qu'il était seul. Cybèle se dit que cette fois-ci, si on l'attaquait, elle aurait le réflexe de faire appel à l'aide de Sylvar. La prêtresse décida de ranger le livre qu'elle lisait dans sa bourse, et de se lever, pour être parée à toute éventualité. En se levant, elle vit du noir et chancela un peu. Par chance, elle se rattrapa sur l'arbre, et décida de s'accoter dessus en gardant Raphaël en vue.

-Wo!

Raphaël venait de tendre les mains vers Cybèle pour lui faire comprendre qu'il ne lui voulait pas de mal. Lorsqu'elle se leva chancelante, il eu le réflexe de faire un pas comme pour l'aider, mais voyant qu'elle était sur ses gardes, il arrêta son élan.

- Tu n'as rien a craindre, je ne suis pas venu içi pour me battre ou crier sur personne.
Il ne savait pas trop comment lui prouver qu'il était de bonne foi donc, il garda les mains dans les airs tout en lui montrant des yeux son épée.

- Si tu veux je la dépose quelque part... Je... Je tenais seulement à discuter... en fait à vous remercier personnellement et du même coup m'excuser.

Gardant les mains en vue, il attendait une réaction positive.Il ne savait pas s'il devait faire plus, mais il était confiant qu'elle le lui dirait si tel était le cas.

Cybèle tenta de se détendre un peu, lorsque Raphaël lui dit qu'il voulait s'excuser , mais ce fut peine perdu. Elle réussit cependant à lui répondre d'une voix claire, calme et assurée:

-Non, c'est beau, vous pouvez garder votre épée. On ne sait jamais lorsque quelque chose surgira pour nous attaquer.

Elle lui fit un signe de la main, pour lui signifier de baisser ces mains et de dire ce qu'il avait à dire, en restant cependant toujours sur la défensive.

Content de voir qu'elle lui donnait sa chance pour discuter, Raphaël abaissa les bras puis s'approcha un peu plus tout en laissant un espace raisonnable entre les deux. D'un air plus sérieux et direct il enchaîna:

- Je sais pertinament que vous ne me faites pas confiance et vous m'en avez fait part la dernière fois que nous avons été confronté aux clés, mais je dois avouer que je ne vous fait pas plus confiance moi non plus. Cependant, j'ai une solution. J'ai fait cela avec Chaîne la dernière fois et cela à bien fonctionné je crois. Les résultats son bénéfiques pour les deux parties, vous et moi.

Il prit une pose pour voir si elle suivait toujours et alla directement à l'idée.

- Je veux que vous et moi passions du temps ensemble pour mieux se connaître.

lorsqu'il arrêta, il se rememora rapidement ce qu'il venait de dire et avant même qu'elle puisse répondre quoi que ce soit il réctifia ses mots.

- Je veux dire que ... ne croyez pas que... ce n'est que pour comprendre nos motivations et pour mieux s'entendre. Vous m'avez quand même sauvez la vie et jamais je n'ai pu vous remerciez sincerement et sachez que malgré nos différents je ne l'oublie pas. Un jour se sera mon tour.

D'un regard vers un arbre à coté de Cybèle, il lui demanda s'il pouvait s'approcher un peu plus pour pouvoir continuer la discution normalement.

- Je peux?

Cybèle était très surprise de la proposition de Raphaël. Il put voir sur le visage de la sylvaroise un mélange d'étonnement et de scepticisme. Pourtant, en repassant les derniers évènements dans sa tête, Raphaël avait toujours eu plus de respect que son frère d'arme et ne c'étais pas laisser aller dans la bassesse des insultes gratuites. Curieusement, elle trouvait l'idée de Raphaël bonne, surtout si cela pouvait acheter la paix entre Raphaël, Christophe et les sylvarois.

-Mais oui, vous être libre de faire ce que bon vous semble.

Cybèle avait dit ça d'un ton plutôt neutre, avec un léger sourire en coin. S'il aurait voulu la tuer, il l'aurait fait le plus vite possible.

Raphaël alla donc se placer plus prêt. Ne sachant pas trop ce qu'elle en pensait voyant son n'air plutôt sceptique il continua:

- Je peux comprendre que cela vous étonne, mais croyez moi je ne crois pas que nous ayons des raisons valable de se faire du tort et soyez sûr que j'ai d'autre problème à règler bien avant nos différents. Je ... comment je pourrais dire.... malgré que vous vous laissez beaucoup influencer, ne le prenez pas mal... c'est que je crois que vous avez beaucoup de potentiel .. vous êtes forte et vous vous souciez de ce qui vous entoure. Je respecte beaucoup vos initiatives, mais j'ai tendance a mal saisir vos motivation ou celle qui vous ont été ...dicté? En d'autres mots je crois que vous voulez bien faire mais vous le faites pour d'autres qui n'ont pas les mêmes intérêts. Voila la base de mes frustrations à vos propos. Vous restez quand même à mes yeux un exemple.

Raphaël tentait bien que possible de dire ce qu'il pensait en restant le plus délicat possible pour ne pas enrager Cybèle. Il avait une chance de bien faire il devait la prendre.

- Mais ne vous inquiété pas je ne suis pas ici pour faire le procès de qui que ce soit et je ne reviendrai plus sur le sujet, mais est-ce que cela vous interesse au moins? Avez-vous quelque chose a dire? A rajouter? Je ne veut pas arriver et vous dicté quoi que ce soit je vous propose quelque chose et on peut négocier... si cela est approprié?

Cybèle écouta attentivement Raphaël. Elle fit des efforts pour l'écouter jusqu'au bout et ne pas le contredire sur les accusations qu'il faisait à son égard. Elle fut heureuse cependant qu'il lui demande son opinion, signe de la bonne foi de Raphaël.

-En fait, je trouve que vous pouvez être un homme très raisonnable, lorsque vous vous arrêtez et que vous écoutez. Je crois aussi que nous avons un but commun, qui est de rendre Emlok meilleur pour tous ses habitants. Si vous voulez vraiment que l'on s'entendre, je demande seulement que notre conversation se fasse dans le calme et dans le respect. Il vous arrive d'avoir de bonnes intentions, mais de juger trop rapidement ce qui se trouve devant vous. Il est possible que l'on aille des méthodes divergeante pour obtenir le même résultat, et le seul moyen d'avance serait que tout le monde s'écoute. Alors je suis d'accord pour que l'on converse, et qui sait, nous pourrions même en venir à nous comprendre.

Raphaël sourit au dire de Cybèle.

- Parfait! Le calme et respect à l'ordre du jour. Je ferai mon possible pour vous respecter le plus possible même si je crois que dans nos confrontations je l'ai fait dernièrement. Je ne ferai que continuer sur ce chemin. Alors espérons que cela fonctionne. Et si vous êtes prête à passer du temps en ma compagnie, vous pourriez du même coup m'apprendre les bonnes manières. Ah! et une petite chose avant ce serait bien que vous garder Sylvar hors de nos conversation cela m'énerve de l'entendre dans chacune de vos phrases quoi que aujourd'hui je suis surpris de ne pas l'avoir entendu encore. Mais bon modéré par pitié...

Cybèle se mordilla la lèvre, pour éviter une réplique cinglante. Elle prit plutôt une grande respiration, et répondit:

-Je vais faire de mon mieux, mais vous vous doutez bien qu'étant prêtresse de Sylvar, Il fait beaucoup partie de ma vie.

L'adrénaline parti, Cybèle sentit ses jambes crier de fatigue.

-Commençons donc par nous assoir.

Si Raphaël regardait Cybèle attentivement, il pouvait voir des cernes sous ses yeux. Elle semblait aussi plus mince, mais pas plus en santé. Sur son annulaire gauche, il pouvait voir une grosse bague argentée, mais ce qui était curieux, c'était les marges bleues-rouges qui entourait celle-ci.

Raphaël eu un légé sourire face à la remarque que Cybèle venait de faire.
Lorsqu'elle s'assit par terre, Raphaël resta debout. Après l'avoir observé pendant quelque temps il remarqua qu'elle était visiblement fatigué, donc s'acroupissant devant elle, il s'informa sur sa santé.

- Vous allez bien? ( Il la regarda dans les yeux) Y a-t-il un problème? (pointant la bague) Dites- moi comment je peux vous aider vous prouvant ainsi que je suis quelqu'un de bon, au contraire de ce que vous croyez.

Cybèle eut un léger sourire lorsque Raphaël la questionna sur son état. Si seulement ils avaient été plus cette journée là, peut-être l'aurait il vaincu et que tout serait redevenu à la normal. Pourtant, elle ne voulait pas tomber directement dans ses problèmes, sans rien avoir apprit sur Raphaël.

-Je vous raconterez mes problèmes, mais chaque chose en son temps. De toute façon, ce n'est pas aujourd'hui que nous allons le régler. Si vous voulez vraiment apprendre à connaitre quelqu'un, il faut avoir la patience de l'écouter. Racontez-moi donc quelque chose sur vous, Raphaël. D'où venez-vous, si ce n'est pas indiscret?

HJ: Cette conversation se passe avant celle de l'expert sur la plaine.

Raphaël ne savait pas trop comment éviter son histoire personnelle, mais même si elle semblait éviter la question pour l'instant, il trouver l'idée interessante. S'il en dévoilait sur lui, elle allait faire de même, donc au final c'était peut-être pas si mauvais.

- Si cela peut me permettre de savoir ce qui vous vol votre sommeil ou bien comment vous avez finit par être marié ou bien fiancé, alors je peux vous dévoiler un peu de mon existence.

Raphaël s'assit devant Cybèle les bras positionnés sur les genoux.

- Bon par ou commencer..? hum.. premièrement tu savais que moi et Christophe étions frères? Et bien en réalité nous sommes frères seulement parce que nous avons le même père, mais nous ne venons pas de la même famille. Moi ma mère la rencontrer puis m'as eu peu de temps après. Jamais je n'aurais pu deviner réellement ce qui se passait, puisque ma mère couvrait mon père lorsqu'il n'était pas là. Je le voyais quelques fois, mais pour la plupart du temps il était absent. Même chose pour Christophe. Lorsque j'atteint l'âge acceptable pour menrôler dans l'armée, je fut facilement accepter et cela puisque mon père était général. Au départ j'étais plutôt solitaire, mais comme le temps envancait, je me suis lié d'amitié avec Christophe et un autre frère d'armes et ... tout comme lui nous savions aucunement que nous étions frère. Donc pour faire une histoire courte, le jour ou mon père vint a prendre sa retraite je croyais de mon côté tout comme Chritophe que je prendrais sa relève, mais quel fut notre surprise lorsqu'on appris le même jour par notre père lors d'une réunion de "famille" que nous étions frère et quand plus de ne pas prendre la relève, ce fut l'autre gars, sont vrai fils qui eut son poste.

Raphaël fit une pose puisqu'il sentait la colère monter en lui. Il se contenait du mieux qu'il pouvait. Lorsqu'il parlait de cela il devenait émotif et frustré.

- Tu ne peux pas savoir comment ça ma détruit de savoir qu'on m'avait menti toute ma vie et que mes deux meilleurs amis étaient en réalité mes deux frères. Pour lui, moi et Christophe nous étions ses bâtards. Mes rêves s'étaient écroulés en même tant que le voile de mensonge qu,autant ma mère que mon père avaient tissés. Je dis souvent que la traîné c'était la mère de Christophe et lui le contraire, mais en réalité la vérité c'est que tous les deux l'étaient.

Raphaël arriver au moment d'expliquer son arriver en emlok bloqua, puis au lieu de continuer il retourna la question à Cybèle.

- Puis... et toi? As-tu pu vivre une belle histoire de famille?

Cybèle fut touchée par la sincérité et l'intérêt que lui portait Raphaël. Elle était plutôt déstabilisé par le fait qu'il la tutoyais déjà, mais n'en fit pas de cas. Ayant accepté son passé, Cybèle le raconta sans crainte à son interlocuteur.

-Les belles histoires de familles, je crois que l'on voit cela seulement dans les histoires pour enfants.

Cybèle s'installa plus confortablement, puis continua.

- Vous n'avez pas connu mon petit frère, car il a quitté Emlok avant votre arrivée, mais je ne serais pas ici sans lui. Mon père était un mage puissant que l'on ne voyais presque jamais, et ma mère, pour l'impressionné, nous forçait à faire le plus d'étude possibles pour que l'on soit dans les bonnes grâces de notre père. Pourtant, ni Kyo ni moi avions des dons de magicien. Elle déversait sa colère sur Kyo, le blâmant pour tous les échecs qu'elle subissait. On planifia pendant des mois notre départ, mais le jour fatidique arrivé, seul Kyo réussit à s'enfuir.

C'est un euphémisme d'affirmer qu'elle ne fut pas heureuse. Elle me fit faire leçon après leçons pour que je devienne l'épouse parfaite et qu'elle puisse obtenir un meilleur statut parmi notre communauté. Je serais devenue folle si je n'avait pas pu m'échapper quelques fois dans les montagnes. La nature m'apportait la force de continuer mes journées interminables d'études. Un jour, avant que ma mère puisse réaliser son rêve de me voir marier à quelqu'un d'ignoble, Kyo revient me chercher, et m'amena ici, en Emlok. Pendant notre séparation, il avait lui aussi trouver refuge dans la nature, et avec Sylvar.

En Emlok, je trouva la meute comme refuge, une famille unie et aimante qui ne m'avait jamais été accordée auparavant.

Raphaël pouffa d'un rire, mais s'excusa tout de suite après.

- Désolé, je ne rit pas de ton passé, c'est que dans ma tête je crois que de vous voir en ville ne me fait pas.Je parle là des sylvarois. Je sais pas la croyance populaire veut que vous venez de là depuis toujours, ou peut-être que c'est juste moi. Mais alors je comprend que tu as eu des problèmes avec ta famille, mais de là à tous laisser de côté et de ne vivre avec rien, je ne comprend pas. D'après ce que tu dis tu est bien instruite, alors pourquoi laisser tout tomber? Tu pourrais tant changer les choses si tu ne te cachais pas dans la fôret. Pourquoi ne pas avoir sa place et sa famille dans un lieu propice et pourquoi continuer à se cacher? La ville te fait peur?

Il n'avait pas lever le ton et cherchait seulement a comprendre. Comme ils en avaient convenu ils étaient la pour ce comprendre.

Un sourire apparut sur le visage de Cybèle lorsqu'elle comprit l'amusement de Raphaël.

- Mais vous croyez que l'on dort à chaque soir en plein milieu de la forêt? Allons, Merel et ses frères ont bien une maison. Pour ma part, j'utilise mon éducation pour enseigner aux jeunes qui se retrouvent sur les terres d'argent. Leurs familles, en échange, me donnes de quoi manger. Et puis, depuis que je n'ai plus de toit au dessus de ma tête, je n'ai jamais eu autant. La vraie richesse, ce sont ce que les gens nous apportent, et non ce que l'on possède en matériel. Nous ne nous cachons pas dans la forêt, nous vivons parmi elle. Pour ce qui est de changer des choses, c'est ce que nous nous efforçons à faire chaque jour de notre vie. Il y a plein de choses que les sylvarois ont fait, mais la plus importante selon moi c'est d'avoir convaincu Dramadrix de revenir le roi fée de l'hiver. Car sans cela, nous aurions tous eu un hiver comme le précédent: froid et enneigée. Et puis, la ville ne me fait pas peur, mais ce sont les gens qui y habitent qui la rends hostile. Surtout en ces temps si incertains.

Et vous, qu'avez-vous tant à reprocher à la forêt et la nature?

- Ce qui m'énerve ce n'est pas la nature c'est les gens qui voit sylvar comme le tout puissant lorsqu'on le sait tous que c'est faut. Je crois sincèrement que les sylvarois pour la plupart n'amène rien de bon pour notre société. Il ne réalise pas ce qu'il font et il nous font régrésser. J'ai participé à de nombreux combat contre les narzuléens et croyez voir des sylvarois entrez dans une guerre qui n'est pas la leur pour leur principe est rédicule. Le problème c'est qu'ils cherchent des ennuis il ne peuvent pas croire que le système peut tenir la route et font tous pour le faire planter. Ici , même chose à ce qu'on dit vous avez rétablis bien des conflits bravo je vous en félicite, mais aussi ils proviennent de vous pour la plupart. Vous avez fait affaire à des démons et après vous devez vous défendre c'est du n'importe quoi je crois... mais bon...

Il s'était un peu emporter ,mais il tenta de faire en sorte qu'elle ne prenne pas ça personnelle donc, pour continuer une conversation qui était bien partie il fit la remarque sur son enseignement.

- Alors enseignante? Et bien .. je ne m'attendais pas à cela! Et que m'enseignerais tu si j'étais ton élève?

Il dit cela avec un ton qui pouvait semblé à un défi, pour voir si elle serait capable de lui dire ce qu'il devait corriger, ce qui l'amusait visiblement.

Cybèle eut du mal à ne pas répliquer à ce que Raphaël venait de dire. Elle prit alors une grande respiration avant de dire calmement:

- Je me demandes bien ce que vous avez vécu, où plutôt ce que l'on vous a raconter pour que vous croyez une telle chose. Et vous mettez vos oeufs dans le même panier. Ce n'est pas parce que vous êtes tempussien, où que vous l'étiez, que je vous accuse de tous les fautes que les tempussiens ont commis. Les sylvarois sont libres de faire ce qu'ils veulent, et ils seraient préférable de juger des actes de chacun séparément, si jugement il y a à avoir.

Pour ce qui est de l'enseignement, je commencerais pas vous donner la leçon suivante: il ne faut jamais tutoyer qui que ce soit sans que cela ait été convenu au préalable.

Cybèle eut un sourire avant de continuer.

-Je crois savoir que vous ne savez pas lire, ce qui serait pourtant très utile pour un futur roi. Je pourrais vous enseigner les différentes marques de respect à porter aux gens, selon leur religion. Par contre, il est plus difficile à un adulte d'apprendre qu'un enfant, car les mauvais plis sont déjà là.

Raphaël riait de la voir s'emporter sur ce qu'il venait de dire,mais repris son sérieux lorqu'elle lui dit de ne jamais tutoyer. Il s'empressa donc de s'excuser.

- Oh... désolé je n'avais pas vraiment remarqué Je tacherais donc, de faire plus attention.

Puis lorsqu'elle lui proposa de l'aider pour ses nouvelles fonctions il fut secoué un peu de voir qu'elle était prête à lui donner de son temps.

- Je serait ravis de recevoir un enseignement d'une professionnelle, puis ca sera simple je réussit tout ce que j'entreprend. Mais je me demande une chose... pourquoi faites vous cela, pourquoi m'avoir sauvé la vie lorsque je ne vous ai pas respecté et surtout lorsque j'ai donné du tort au sylvarois? Pas que je ne veut pas de votre aide bien au contraire votre proposition me plait énormement mais...

Plus Raphaël parlait, plus Cybèle le trouvait vaniteux et borné sur ses opinions. Pourtant, elle décida tout de même de faire un effort pour lui expliquer sont point de vue. Une discussion ne pourrait tout de même pas la tuée.

- Mais pourquoi ne vous aurais-je pas sauvé? Je m'efforce toujours de rester le plus neutre possible dans chaque conflit, mais ces gens avaient déjà fait du mal à plusieurs, dont Merel. Parfois, malgré nous, on se ramasse la cible d'une colère, de menaces, que nous n'avions absolument pas chercher. Je suis d'avis que tout geste posé, qu'il soit bon ou mauvais, va, un jour ou l'autre nous rattraper. Alors il est inutile de nourrir de la haine envers quelqu'un seulement parce qu'il y a de l'incompréhension, ou un mauvais départ. Il est inutile aussi de nourrir toute sa vie des plans de vengeances, car au final, cela abime l'esprit plus que mille préjudices. Il était en mon pouvoir de vous sauvez, alors je l'ai fait, point final. Pour mon bon geste, on me rendit la pareil lorsque Ternès prit part à mon conflit personnel au périple de sa vie. Je peux cependant vous garantir que je ne vous aurais pas sauvé si vous auriez été avec l'élu. Je crois fermement que tous, tempussiens, slanns, mages, narzulléens et sylvarois s'allions contre cette menace grandissante. Je crois malheureusement que cette idée fut un échec, car les slanns préférèrent vendre les sylvarois au profit de leur caravane... Tant que nous ne serons pas unis dans l'adversité, l'élu prendra du terrain et détruira tout sur son passage.

- La haine parfois, bien qu'on ne la désire pas, nous attrape sans qu'on s'en apercoive....N'oublions pas que nous restons humain tout de même. mais assez parler de ça, tu m'avais... vous m'aviez dit qu'après vous avoir étaler ma vie vous pourriez m'expliquer votre manque de sommeil et vos diverces problèmes, alors dois-je vous en dire plus? suis-je assez digne? Ou désirez-vous abordez un autre sujet avant?

Raphaël tentait bien que mal de ne pas parler de l'élu,car encore une fois leur opinions allaient divergés et il voulait éviter le plus possible l'incompréhension qui pourrait découler de ses choix et convictions personnelles.

Cybèle regarda son anulaire gauche, puis regarda de nouveau Raphaël.

-Vous semblez vraiment curieux d'une chose qui devrait normalement indifférent. Mais je peux certes vous conter cette histoire, aussi sordide soit-elle.

Il y a de cela un presqu'un an, je reçut une rose et un poème qui semblait provenir d'un charmant jeune homme. Il y avait cependant un problème. La Rose ne me quittait pas, quoique je fasse. J'ai tout tenter de faire à cette rose, et elle est indestructible. Le soir venu, un être vint me voir et me déclara sa flamme, me faisant compliment sur compliments. J'étais très touchée par son attention, et il me déclara qu'il était un esprit de fée morte qui veillait à quelque chose... Je ne m'en souviens plus, et ce n'est pas très important. Il m'amena chez lui, sous le cimetière situé sur la route de Karmik. Je passai des jours là, mais ressortit qu'une heure plus tard à Emlok. C'était un endroit très coloré, et merveilleux, si ce n'est que la présence d'esprits n'est rien comparé à celle d'un être vivant. Il était très puissant, mais il avait une bienveillance absolue envers moi. Il était prêt à tuer n'importe qui qui toucherait à un seul de mes cheveux.

Bien sure, sa compagnie m'était étrange, car j'étais toujours en couple, mais je ne voulais vraiment pas le mettre en colère contre moi avant d'en savoir plus sur ce qu'il était. Je fit des recherches dans la bibliothèque du château et découvrit qu'il était en fait un Huldre. Le moyen de le vaincre serait de bénir le cimetière par le feu et par une bénédiction tempussienne ou sylvaroise. Il était inoffensif si l'on l'aimmait en retour, mais il causerait ma mort si je le repoussait. De plus, il ne sortent que de nuit, ou jamais en plein soleil. Lorsque J'apprit cela, les sylvarois avaient déjà eu leur lot de pouvoir, et la protection de l'huldre ne pouvait que m'être bénéfique. De plus, Merel semblait avoir abandonné Emlok pour toujours, alors je me résolut à me fiancer avec l'huldre, seul moyen de calmer son ardeur.

J'entreprit un long voyage cet hiver, abandonnant en Emlok la rose par laquelle il pouvait me surveiller, et 15 années ce sont écoulées pour lui. Il m'aurait sans doute demander le mariage à notre retour, mais mon coeur appartenait toujours à Merel. Merel revient en Emlok, en même temps que moi, et je pris la décision qu'il fallait agir maintenant avant que l'huldre ne découvre ma supercherie. Dans notre hâte, nous oubliâmes le feu dans la première malédiction. Après toute l'histoire de l'oeil samedi soir, il vient me voir, pour tuer mon amant, chose que je n'ai jamais eu, et il me maudit. Je ne pouvait plus boire et manger du tout. Nous sommes retournés le lendemain pour répété la bénédiction et cette fois, brûler le cimetière, mais il nous attaqua, en plein jour. Il est un combattant hors-paire. Nous ne réussirent pas à en venir à bout.

Avec les pouvoirs de la nature, je réussit à atténuer un peu la malédiction, mais pas à l'éradiquer complètement. Je suis capable de boire, en petites quantités, mais je ne sais jamais si je vais garder ce que je manges. C'est pas faiblesse et non par fatigue que j'ai des cernes.

Voilà, vous savez tout maintenant.

-Je suis curieux,car c'est votre santé qui est en jeux, et à en comprendre ce que vous venez de me dire vous êtes en train de mourir...

Il réfléchit un instant

-Vous dîtes qu'il est très puissant, mais est-ce un mage ou un combattant?

Raphaël lui laissa presque le temps de répondre et d'un ton révolté il poursuivit ne la laissant pas parler immédiatemment.

-Et si j'ai bien compris vous portez toujours cette anneaux de fiancaille qui vient de celui qui vous a jeter une malédiction, alors pourquoi la garder? Et puis... Merel vous a quitter! Sans vous dire ou il était du jour au lendemain! Et puis lorsqu'il revient tout reprend comme vous l'aviez laissé, comme cela, sans problème? Et tu accepte??

l'incompréhension règnait dans son regard, ne comprenant pas tout ce qui c'était passé et sachant le résultat, il s'était lever d'un bon en même temps qu'il défilait ses questions. Il fixait maintenant Cybèle attendant des explications.

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