De retour

C’est sur ces mots que Morgan choisit de faire son apparition in extremis.

-Ses origines, tout autant que la ou il va ou que ses méthodes, n’on absolument aucune importance. La seule chose qui importe, c’est plutôt ce que l’on peu accomplir grâce à ses mystérieux pouvoirs. Pensons-y bien, un nouvel élu efficace, qui se débarrasse de toutes les divinités païenne, et qui se voue une tendance maladive a l’encontre des doctrines de mon tout-puissant maitre.

Morgan ricana légèrement, et fit une légère révérence, presque dédaigneuse, face à l’elfe noire. On voyait clairement sur son visage que l’homme ne digérait pas de devoir compter une ‘renégate’ parmi ses associés.

-Tout converge vers un seul point, n’est-il pas? Lui comme nous, pointe son regard vers un futur de pureté et de suffisance. Il en est venu à la conclusion que chaque grande paix a son lot de sang et de mort.

Nouveau ricanement.

-Et croyez-moi, cette paix-ci sera la plus radieuse! Il est évident que quelqu’un, quelque part, abat des cartes pour nous, et nous devons savoir en tiré parti. Utilisons donc la chance que nous offre a nos maitres!

Lança Morgan, les bras ouverts vers le ciel, se tournant vers celui qui devait avoir tout orchestré. Il avait un sourire élancé et mauvais aux lèvres, et lorsque le calme le reprit, il fut secoué d’une féroce toux.

-Quant à Émilius, laissons le jouer encore un peu dans son immense bac à sable qui lui sert de fief. Lorsqu’il comprendra l’immensité des desseins de l’élu, il sera trop tard pour lui, ainsi que pour tous les hérétiques. A se moment, il choisira a son gré de mourir courageusement, ou de vivre dans le monde Utopique de nos maitres!

Il regarda brutalement l’avatar de Falcifia et lui fit un léger sourire, témoignant peu d’attention au magicien qui couvrait son flanc.

L'avatar de Falsifia leva à peine un sourcil visiblement peu impressionnée du discours qu'elle venait d'entendre. Elle répondit de son ton doux et lasse.

- Vous n'étiez pas avec Narzull par hasard? Il me semble que votre orgueil me dit quelque chose. Mais qu'est-ce qui vous pousse donc dans la voie de cet Élu de façon si enthousiasme? Je n'entend que du mal de lui et peut-être que votre vision des choses pourrait nous éclairer.

Sur ces derniers mots l'avatar lui renvoya son regard brutal mais sans le sourire.

-On mais c’est bien simple. Cela fait un bon moment que l’élu frappe ici et la avec toute la force de son courroux. Pourtant, jamais il n’a porté la moindre atteinte à nos cultes respectifs. Les Arimans, la terre sainte Tempussienne, et l’espèce de truc qui se déplace des Slanns. Tout y est passé, et pourtant, nous n’avons pas encore été atteint par ses foudres, nous sommes intacts… Pourquoi?

Ricana-t-il.

-Bien sur, peut-être attend-il simplement que la chance se montre a lui, mais je n’y crois pas vraiment. La suprématie de l’homme, l’ascension promise aux gens qui le mérite, l’étendue de sa force comme simple preuve de son existence, le mysticisme de son être et le non-sens de son apparition. Tout cela sens très fort Narzull et Falcifia. Ou du moins, peut-être une autre aberration quelconque. Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que, pour l’instant il marche dans la même direction que nous, et qu’il est une bénédiction qu’un ‘imbécile’ l’ai frappé et ait éveillé enfin son potentiel. Plus il avance, plus nos ennemis courbent l’échinent. Bientôt toutes ces viles croyances puériles seront enfin rayé, et il ne restera plus que deux grands êtres. La main de Narzull d’un coté et, supposant qu’il ne soit pas a la solde du maitre, l’Élu de l’autre. A se moment, nous saurons le ‘remercier’ comme il le mérite.

Susurra-t-il, dans un dernier soubresaut.

-En plus, nous n’avons même pas eu à lever le petit doigt. Nous n’avons que tous les regardé se démener contre un ennemis intangible, pendant que nous même, profitons de son ombre pour progresser. Même si ils se remettent de leur conflit avec l’Élu, les impies ne serons plus assez forts pour lutter contre la menace que nous constituerons a se moment.

Un sombre sourire fendit son visage :

-Ils seront alors balayé comme de vulgaires fourmis.

Il prit une pause.

-Vous éclairez, allons, il n’est pas la peine que je m’évertue à vous expliquer quoi que ce soit, de plus, je ne peux pas vraiment le faire plus précisément dans ce lieux ou tant d’oreilles indiscrètes se tendent au mauvais moment. Or, il faut être aveugle, au vu de ces faits, pour ignorer qu’il n’est pas encore une menace.