Personnage : Karandrass Vardamir
Un crieur accourait dans le Royaume cette journée-ci, avertissant tous et chacun qu’un important message devrait se donner près du château. Une grande majorité de la populace s’était présenté au lieu donné, attendant avec impatience que le message soit livré afin de retourner à leur besogne. Quand suffisamment de personnes furent arrivées et que le silence se fît afin de bien écouter le message, le Prince se présenta face à la foule, il balaya ceux-ci des yeux puis s’exclama haut et fort pour que tous puissent entendre en accompagnant ses paroles avec des gestuelles faites par ses mains.
« Mesdames, Messieurs et autres habitants d’Emlok! Je vous ai fait rassembler ici car j’avais un important message à vous faire. Comme vous le savez fort bien, il n’y a aucun roi à la tête de ce royaume pour le moment. Tout peuple a besoin d’une personne afin de mener à bien la nation! Moi, Karandrass Vardamir, seul et unique descendant de la reine Éliaël Vardamir, dirigeante du peuple elfique de Belgarad, m’élève sur le trône de droit par le sang qui coule dans mes veines! Belgarad maintenant renommé Emlok doit m’accorder le trône puisque j’étais autrefois dans l’incapacité de gouverner le peuple.
En guise de bonne foi, je vous ferai part de mes premiers investissements! Pour vous prouver que je serai un bon dirigeant du Royaume, je payerai de ma bourse la somme nécessaire à chacun d’entre vous, qui ont perdu leur demeure lors de cet assaut effectué par les drows, afin que vous puissiez reconstruire une maison en vue du rude hivers qui approche à grand pas. Je tiens à ce que chacun de mes loyaux habitants possède un foyer où vivre.
Je suis très au courant de la noblesse et de son système présentement installé et c’est pourquoi j’aurai à voir le Chancelier au plus tôt, afin de lui remettre une somme qu’il distribuera à chacun des nobles à part égale! »
Puis l’homme repartit en tournant le dos à son peuple, un mince sourire au lèvre. Il entra dans le château en laissant le peuple à lui-même. Plusieurs visages semblaient réjouis, probablement par-ce qu’ils allaient pouvoir avoir une demeure où dormir. Les discussions reprirent pendant que plusieurs d’entre eux se précipitaient pour aller donner leur nom au scribe qui prenait note des noms des personnes désirant avoir un don pour rebâtir leur demeure.