Le temps avait passé depuis la dernière lune des héros, la guerre entre Braldor et präm avait éclaté rependant mort et instabilité sur la totalité du continent. Les anciens «héros» d’emlok c’étaient bien divisé au sujet de cette guerre, certains avaient rejoint des camps précis t’elle Raphaël avec Braldor et d’autre plus classique avait choisie l’empire de Präm. D'autres pour leur part étaient restés en retrait, attendant le moment de se présenter de nouveau au monde, sous une nouvelle forme.
Au beau milieu d’un champ de batailles ou seul, les corbeaux semblaient vivre, un lieu d’où émanait une énergie si terrible que même les pilleurs de tombes n’osaient s’approcher du lieu de l’affrontement. En ces lieux, assit sur une pile de cadavres exsangues se trouvait un jeune homme marquer de nombreuse cicatrice, ses traits étaient vieillis par un savoir qu’aucun humain n’aurait dû posséder et ses yeux était empreint d’une folie digne de Xifiris lui-même. Le jeune homme dans la vingtaine avait les cheveux blancs et une longue cicatrice d’argent pure brillait le long de son œil droit. Ses yeux portaient les stigmates d’un être qui avait longtemps été tourmenté par ses pires cauchemars, mais qui avait finalement accepté la folie de l’horreur. Cet être parmi les corps, majoritairement prämiens, était Kastiel. Celui dont l’A.S.T.R.A.L avait prédit qu’il rejoindrait Aldramaletch et deviendrais l’un des êtres les plus corrompus que la terre puisse porter.
Aujourd’hui était la journée de son retour parmi les mortels, après tant d’années d’Hermitage à maîtriser sa magie. En lui résonnait encore les voix de ses anciens maîtres ceux qui lui avaient montré le chemin, ceux qu’il avait dû détruire pour prendre leur pouvoir une fois son apprentissage terminer. Pourtant une voix manquait encore à l’appel, celle du dénommé Carmin, car telle était la dernière étape afin d’obtenir le pouvoir suprême sur le sang, il devait dévorer l’âme du mage de sang Carmin. Les yeux dans le vide, le sang de la bataille continuant d’affluer vers lui telles des rivières écarlates, il conversait dans le vide.
-Les guerres humaines sont si futiles, pourtant des êtres au combien supérieur à cette race t’elle des dragons y participent. Ils sont pourtant si faibles, perdus dans leur choix déchirant entre le bien et le mal.
…
-Oui Antoine, mon ancien maître, j’étais bien pareille autrefois, mais j’ai choisi ma voix parmi les puissants. Ne peux-tu point avouer que tu as créé une merveille ? Que ta haine envers mon sang nourrit bien ma puissance? Qu’elle belle ironie du sort n’es-ce pas ?
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-Oui, nous sommes si proches de cette terre où tu m’as forcé à faire ce choix, que j’étais bien faible à cette époque. Je me demande ce que les autres sont devenus.
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-Je sais bien ce que tu penses de ces élans de sentimentalisme Antoine, mais n’oublie pas qui est le maître maintenant. Tu as eu ta chance, pourtant tu fus plus faible que Carmin et il te détruisit, par chance pour toi que j’ai été apte à retrouver les clés pour dévorer les âmes non ? Autrement tu serais encore pris de l’autre côté. Si loin de cette vision de notre paradis.
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-Emlok qu’elle terrible terre, je ne regretterais jamais d’en être partie après cette lune ou mon père de sang est mort. Cette terre me rendait faible, sentimentale. Un peu plus et j’aurais crus y avoir des amis !
Les yeux fous, Kastiel parti dans un fou rire nerveux. Un rire si dément qu’il en donnerait la chair de poule à quiconque de moindrement sain d’esprit. Sous chaque soubresaut que son rire maniaque entrainait, le sang autour de lui semblait danser à un rythme sans aucune beauté, un rythment totalement chaotique, suivant exactement les désire de son maître. Une telle harmonie avec le sang était d’une beauté dangereuse et d’une folie intoxicante. Il aurait été facile de confondre le mage avec un démon venu détruire tout ce qui se trouvait sur son passage pourtant, le démon avait un but bien précis contrairement à Kastiel qui n’était guidé que par sa soif d’absorber l’âme de Carmin et de devenir lui-même le chemin entre la magie et Aldramaletch. Il n’avait pas de camp, mais éprouvait une haine particulière envers ceux qui avaient accepté la division Orion, präm. Le jeune mage de sang se déplaçait de bataille en bataille tuant tout ce qui se dressait sur son chemin Prämien et soldat de braldor, même si il avait un penchant pour malencontreusement oublier les soldats de Braldor. Chose qui portait bien souvent les autorités des deux camps à le croire du côté de Braldor.
Une fois tout le sang absorbé en lui, Kastiel se releva lentement, regardant autour de lui. Dans l’éventualité où des renforts arriveraient et qu’il pourrait recommencer son bain de sang. Puis voyant bien que le champ de bataille resterait vide pour des jours voir des semaines, il quitta donc ce massacre en direction d’emlok. Marchant lentement vers cette terre d’horreur, là où son histoire avait réellement commencé et là où elle finirait finalement d’une manière ou d’une autre.
…
-Oui Antoine, nous allons à emlok…bientôt la toute-puissance sera nôtre et nous renaîtrons enfin sous une autre forme. Peu importe l’issue de ce combat avec Carmin, nous ne ferons tous qu’un et nous ne ferons qu’un avec le chemin du sang.
Puis son corps commença à se déformer prenant un aspect plus liquide puis tombant sous forme d’une grande mare de sang. Le sang devint rapidement une brume d’une couleur que peu de gens avaient vue, une brume qui représentait le carnage qui approchait d’emlok, bientôt Kastiel et Carmin se rencontrerait et l’avatar du sang naîtrait, une brume rouge carmin c’était levé.