un vivant de retour...

LouveNoire le suivait de près. Une lueur d’inquiétude brillait dans ses yeux , mais elle demanda tout naturellement au tavernier, avec un regard charmeur, :

Bonjour, Xanatas ! Auriez-vous la galentrie d’offrir gratuitement un verre d'hydromiel à une pauvre dame et son fiancé ?

Désolé mais ceci n'est pas mon auberge.

HJ: Nous nour trouvons dans l'auberge de Geoffroy McMarloff :HJ

Quoi ? Plus d'hydromiel ? Mais c'est terrible !

Je vous le répète, je ne suis pas maitre d'ici... de toute facon, je ne vend plus d'alcool car le Tavernier est parti! Je doit alors payer une énorme somme pour avoir un permi de vente d'alcool...

merci quand même,Xanathas...
ce n,est pas une petite bière légère qui me remmetra sur pied de toute façon.

Ses jointures blanchirent sur le pommeau de sa fidèle canne;et ses traits se crispèrent.

* LouveNoire regarda Jean et lui caressa la joue. *

Nicuntyë... Manen hóltyë te, hondo-ninya ?

Allasea, nan áva linpoldorë…

* Sceptique, elle ajouta avec un soupir : *

Nai tyë arwaita tyarwë, melwa melmënya ...

Cenuvalmë, cenuvalmë ...
On put remarquer que Jean se forçait d'avoir l'air plus en santé qu'il ne l'était.

* Elle haussa un sourcil et sourit taquinement. *

O yé ! Cenuvalmë ... , lança-t-elle sans la moindre crédulité. Cenuvalmë !

* Avec un geste galent, elle mena son amant à la table de l'auberge et le fit asseoir. *

César, qui écoutait les deux jeunes gens parler, se leva.

Mais, qu'est-ce ce language que vous parlez là. Je ne comprend pas un traître mot.

* LouveNoire lui sourit et répondit gentilment, avec une douceur inhabituelle chez elle *

En fait, moi et mon amant l'avons inventé, afin que l'on puisse parler sans que personne ne puisse nous comprendre lorsque la discrétion est de mise ainsi que pour que cela soit plus romantique.

* Elle regarda César avec charme [yeux du chat botté charmeur]. *

C'est joli, n'est-ce pas ?

Bof, c'est pas que c'est pas joli, c'est juste... bizarre.

Jean posa sa canne sur le rebord de la table.il s'assit lentement,comme s'il avait de la difficulté à plier les jambes. Il eut un regard de gratitude envers Louve Noire,et répondit à César:

Connaître un language est toujours pratique,surtout quand je veux parler à ma bien-aimée en particulier...

Il est des choses qui restent entre certaines personnes seulement.
Ce que m'a dit ma fiancée et ce que je lui ai dit font partie de ces choses.

enfin...nous aurions pu le dire en commun,mais ça ne serait pas la même chose.

Il regarda tendrement LouveNoire...

Melanë te,hondo-ninya...

qu'est-ce qu'il y a? ma chérie?

qu'est-ce qu'il y a?

* Pendant quelques instants, LouveNoire continua son petit jeu. Soudain, un sourire enfantin fit rayonner son pâle visage. Avec une voix soudoyante, elle demanda à son amant, tel un roucoulement de tourterelle. *

Merntyë liltaita ?

* Doucement, elle effleura sa joue de sa main droite pour le séduire. *

Merntyë ?

* Elle lui fit immédiatement un regard charmeur.
Puis, elle s'approcha et lui souffla à l'oreille: *

Melwa melmënya ...

Írë hóluvanyë linpoldorë…

Il sourit.

Melmenya!

Il se releva précipitament,et tomba à terre.