Albert sur la plaine

Ann-Kan Kaherdin

Ann-Kan arrive dans la plaine avec 2 bières et en offre une à Alamir avec un sourire:

Hey Mec; on dois causer toi et moi retrouve moi dans 8 jours à la cabane de César...

Puis le Tempussien s'en va sans un mot de plus.

Saphyra. qui donnait à boire à son fils, avait mis une couverture sur son épaule pour préserver un peu son intimité et pour que le bébé reste au chaud. Remarquant la gêne de son interlocuteur, elle se tourna légèrement pour qu'il ne la voit que de profil.

Désolée...mais il ne pouvait pas attendre.

Elle sourit tout en resserrant son étreinte pour rapprocher son bébé.

C'est que c'est assez impulsif un bébé, tu sais. Probablement autant qu'un animal sauvage.

En relevant la tête, elle aperçu alors au loin Ann-Kan et Alamir. Son sourire faiblit un peu et elle replaça la couverture pour être certaine qu'elle était bien cachée. Elle reporta son regard sur la petite chose qui gigotait sous la couverture, comme si elle voulait éviter de croiser le regard des deux hommes au loin.

La jeune femme regarda encore au loin brièvement avant de regarder son interlocuteur. Elle eu un petit sourire nerveux, mais tâcha de ne pas laisser paraître son malaise.

C'est une longue histoire...et je ne crois pas qu'elle soit de mise ici, maintenant.

À Emlok, la confidentialité d'une conversation était presque inexistante dans certains cas. Les arbres avaient souvent des oreilles.

Le problème, c'est que les choses ne se passent généralement pas comme je le prévois d'habitude...alors révéler certaines choses est devenu difficile...il ne se passe jamais ce que j'espérais par la suite...

Oubliant qu'elle n'était pas seule, elle se ressaisit et sourit un peu tout en regardant le petit tas de couvertures près d'elle.

Désolée, je divague un peu. C'est probablement la fatigue maternelle.

Elle rit un peu, se remémorant certaines choses.

Alamir regarda Ann-Kan puis fit un signe de tête approbateur puis calla sa bière d'un coup... Il suiva Ann-Kan partir des yeux puis le tournant directement sur Merel, un regard sombre pouvais se lire dans ses yeux.

Je vous conseillerais de posez les bonnes questions si vous ne voulez pas que sa finissent mal et vous ne pourrez garder cette conversation secrète éternellement, je vais le savoir assez vite mais elle semble l'avoir déja compris.

Puis tourna son regard vers Saphyra et dit

Je te conseille de tenir ta langue sur des sujet qu'il ne conserne personne d'autre. Ai-je été clair.

Alamir continua de la fixer d'un regard totalement noir,imperceptible, menaçant.

Comme s'il savait que ce n'était plus le moment, le bébé s'était endormi dans les bras de sa mère, lui permettant ainsi de se relever et de replacer le bébé au creux de ses bras en enlevant la couverture qui la recouvrait. Elle avait écouté le nouveau venu sans rien dire avant de sourire sans véritable joie.

Et toi, tu sais que ces petits airs menaçants ne m'impressionnent pas, surtout venant de toi.

Elle se rapprocha, tellement que le bébé dans ses bras le touchait presque. Son regard était devenu plus dur et elle ne souriait plus. Sa voix n'était plus qu'un murmure.

Je sais ce que je dois dire ou non. Je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me dicter ma conduite. Cela fait longtemps que tu devrais le savoir...

Alamir la regarda un sourire des plus moqueur qu'il ne pourrait fait.

Justement j'ai vue comment tu agis et on doit souvent te dire comment agir et parfoit tu ne sais pas vraiment garder ta langue alors j'aime mieux t'avertir.

Il se retourna pour regardez par la fenêtre et accrocha le bébé, pas trop fort mais juste assez pour le réveillez.

Ah! Je crois que quelqu'un a enfin besoin de toi! Sauf que je croit que lui il ne veut pas d'ennui alors change t'es manière de parler au gen pour en pas leur attirer des probleme comme a presque chaque personne d'emlok.

La jeune femme serra son bébé contre elle tout en jetant un regard meutrier vers Alamir.

Tiens toi loin de moi...

Elle retourna auprès de Merel, le regard un peu vague et perdu dans des pensées. Elle dit dans un soupir:

Tu vois par toi-même...Seulement, beaucoup sont aveugles ici ou préférent fermer les yeux...soit par lâcheté, soit par pur désintérêt. Mais bon, les hommes sont difficiles à suivre...

Elle marcha un peu vers le lac, luttant pour que ses émotions restent cachées.

La jeune femme fut contente que Merel la soutienne. Cela faisait longtemps que quelqu'un avait fait comme lui. Elle avait réussi à rendormir son bébé qui ne s'agitait plus maintenant sous les couvertures. Elle dit en regardant Merel avec un petit sourire:

Je ne crois pas que quelqu'un ait déjà réussi...C'est une chose que je partage avec vous, les sylvarois. Il y a cependant d'autres choses qui elles sont différentes. Mais bon...

Elle observa un peu le lac avant de fixer Merel encore. Elle avait entendu des choses se déroulant dans le clan des sylvarois.

Si je peux te donner un petit conseil, quoique je ne pense pas que tu en aies besoin de celui-là, protège la vie autour de toi...elle n'est que trop fragile.

En disant cela, elle baissa presque instinctivement les yeux vers son bébé tout emitoufflé.

La jeune femme sourit. Elle était contente d'avoir parler un peu. Elle sentait que tisser des liens lui était encore possible. Lorsqu'il lui dit qu'il devait partir, elle lui fit une toute petite révérence (pas trop à cause de son bébé).

Bon voyage alors! Salue tes compagnons de ma part!

Elle resta tout de même là, le regardant s'éloigner. Elle se disait qu'il fallait rentrer maintenant, mais elle ne voulait pas quitter la chaleur du soleil. Elle aurait bien aimé partir elle aussi comme pas le passé, mais cela lui était impossible pour le moment. Ses nouvelles responsabilités ne le lui permettaient pas. Saphyra ne bougeait plus, elle restait immobile dans la lumière du soleil si réconfortante.

Dans le doux silence hivernal, les gens sur la plaine attendirent les aboiements furtifs de quelques chiens. Au loin, les personnages distinguirent un homme sur un traîneau à chien qui semblait avoir fait une longue route pour entrer sur les landes d'Emlok. Il s'arrêta au près d'Alamir tout en lui jettant un regard de dédain. Puis l'homme pris la parole :

-Bonjour à vous concitoyens d'Emlok, les gardes blêmes sont présentement à la recherche du fugitif nommé Horgh. Il est extrêmement dangereux et incontrôllable et nous nous devons de punir et emprisonner ce qui était un homme. Si jamais vous le voyez n'hésitez pas à me le dire, il a été signalé dans les environs. Je serai à l'auberge le temps que la saison froide passe et je veillerai à ce que mes chiens ne dérangent pas trop.

Arrive alors Ann-Kan dans son manteau de fourrure collection Hiver-Pram-638, personne ne l'avaient vue dans le royaume depuis que la neige etait arrive. C'etait donc sa premiere sortie public depuis un bout de temps. Il s'arreta pour saluer ceux qu'il aimait bien (et ignorer volontairement les autres) lorsqu'il remarqua l'insigne du garde-bleme, il lui tendis le bras et lui parla:

Salut Frere, je suis Ann-Kan Kaherdin, bienvenue a Emlok! Qui es-tu et si je peux me permettre qu'esqui t'amene dans notre coin perdu?

Le garde blême admira la magnifique parure du chevalier et répondit à Ann-Kan

-Je suis à la recherche du fugitif Horgh. Il a dérobé une arme maléfique de la réserve royale et n'a pas pu contrôller son pouvoir. Il a été arrêté et jeté dans un cachot de notre prison mais l'emprise de l'arme a multiplié sa force et l'a corrompu jusqu'à son âme. Je me doit donc de le retrouver et j'ai suivi ses traces jusqu'ici.

Ann-Kan reste songeur quelques temps avant de répondre sceptique:

Haaa...ouais? J'ai déjat peut-être entendu parler d'un type nommé Horg...Parceque vite comme ça c'est pas un nom trop commum...Ça serais un pas un beau grand bonhomme au cheveux long? justement, un garde blême si je ne m'abuse...
Et sinon sa fais longtemps que c'est arrivé votre histoire de vol, évasion et corruption?

Le garde prit un air grave et répondit à Ann-Kan.

-Vous ne vous trompez pas, il a effectivement une magnifique chevelure blonde comme le soleil. Voila maintenant quelques mois qu'il est parti et il semblait se diriger vers ici. Nous ignorons ses objectifs.