Le Royaume d'Emlok
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Le Royaume d'Emlok

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 Contexte en jeu

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MessageSujet: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptyMar 19 Sep - 16:39

"La proclammation de la paix est arrivé, nous sommes libres ! Gloire aux héros de guerre, gloire à la république !"

Tels étaient les paroles lancés par les paysans ébahis et heureux. Près d'un an de guerre et de souffrance, de pleurs et de misère. À l'annonce de la libération du peuple, proclammé par la république et quelques messagers, les paysans cachés se réunirent pour faire face aux valeureux qui ont levés les armes contre les drows.

La fameuse bataille finale dans laquelle les futurs républicains auront mimé la retraite pour faire une contre-attaque spectaculaire et écraser les drows dans leurs trous ideux est répété par les troubadours et écrite par les moines.

De partout les gens reviennent sur leurs terres dévastés, et déjà la construction est recommencé. Une question se pose présentement, la république, leur sauveurs, vont-ils garder leurs postes ou bien vont-ils décider de changer le système qui a été adopté ? Comment les loies vont-elles fonctionner ?
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Pier-Luc Bouthillier
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Pier-Luc Bouthillier


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MessageSujet: Re: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptyLun 9 Juin - 11:51

La fin du Printemps amenait avec elle de grands événements. Les choses étaient bel et bien décidées à changer. Les plus récents événements avaient de quoi réjouir les habitants du Royaume et le mieux restait surment à venir.

Vangard, l'auto-proclamé Roy, était enfin tombé. Il en était désormais fini de la monarchie. Sa fin amenait un air nouveau, un air où la république, bien que déchéante elle aussi, pourrait enfin respirer et prendre sa place. Le Roy Dragon avait été mené dans la prison ancestrale et plus jamais on ne le reverrait. Certains noms circulaient parmi les habitants. On disait que ces personnes s'étaient démarquées lors de l'ultime affrontement qui était survenu. Jezz et Desthaross avaient, dit-on, porté la lame qui avait mené le peuple vers la victoire. Peut-être n'y avait-il pas que du mal dans la damnation, après tout. L'ancien Roy avait été retrouvé, Karandrass, que tous croyaient morts. Désormais libre des chaînes qui l'avaient dès lors retenu près de Vangard, nul ne sait désormais ce qu'il adviendra de lui et ce qu'il compte faire maintenant qu'il est libre, laissé face à un peuple qui un an auparavant l'avait écorché et s'était désormais rué vers lui pour le soigner du pitoyable état dans lequel il avait été laissé. Quoi qu'il en soit, cette victoire était une grande victoire du peuple, du peuple libre de choisir leur véritable système politique, désormais.

Les Cauchemars étaient enfin terminés pour de bon. Leur dernière apparition avait été connue au Banquet qu'ils semblaient avoir organisés. Le peuple était libre du pesant poids de la peur à présent, les nuits se faisaient plus belles que jamais. La source de ce qui les avait chassé cette soirée là était plutôt vague, mais certains avaient pu reconnaître les efforts continuels d'une jeune fille du nom de Johanniel. Les rêves des jeunes sont d'une puissance infinie, dit-on.

La République subit de grands changements. Le Chancelier Morticus avait rendu son poste pour devenir le jeune intendant de la famille Morden dont le père, Charles Morden, est depuis longtemps Maire, bien que peu connu, du Royaume. Présentement à la recherche d'un nouveau Chancelier, les élections n'avaient pas porté grand fruit et certains racontaient que depuis la mort des grandes têtes de la République, elle était déja destinée à un échec. Certains combattaient tout de même pour la voir vivre. Jezz avait été élu officiellement Juge de la République et de nouveaux conseillers avaient été choisis pour remplacer ceux qui manquaient cruellement à l'appel.

La mine de fer bleu d'Emlok était maintenant inaccessible, personne ne pouvait s'en approcher sans être confronté à des vapeurs nocives et une odeur plus que répugnante. Même la pierre semblait prendre une étrange couleur verdâtre qui n'avait rien du platine. On disait qu'un homme avait été s'écraser sur ces pierres pour ensuite exploser et ainsi empêcher l'accès à cette mine fort convoitée.

Les portails infernaux étaient toujours présents dans les conversations, de nombreux faits en provenaient, les atrocités qui s'y étaient produites s'accumulaient et plus personne n'osait s'approcher de cette faille maudite. Malgré tout, plusieurs savaient qu'il existait des hommes vénérant ces sombres entitées, mais il n'était jamais bon d'en parler à haute voix...
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Nicola Dubois
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MessageSujet: Re: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptyMer 24 Sep - 22:53

L’hiver approche, et il sera dur.

L’Élu, figure énigmatique qui occupe désormais le village d’Emlok, a finalement décidé de rester pour l’hiver au moins, pour être certain de ne pas resté pris dans les montagnes gelés. Prévoyant en plus l’Élu ! De plus, son influence serait telle, qu’Elwal serait désormais majoritairement convertie à l’Unique. Beau coup champion !

La République subit encore un coup dur, en la personne d’Artémisia Delarose Lunenoire, portée disparue depuis déjà quelques jours. Jusqu’à réélection, le Juge Zzej a donc le pouvoir absolu, selon la loi qui exige que le peuple montre unanimement qu’ils ne veulent plus d’Artémisia.

Fait cocasse, suite à la mise en place de la Loi contre les Clochettes, aucune arrestation n’a eu lieu, et ce n’est faute de contrevenant… Pourtant s’exclament les honnêtes hommes; « Pourquoi arrêter des justiciers ? Eux qui éliminent si prestement ces échappés de la corde ? Bah, ceci n’est qu’une Mascarade… »

Un mystérieux homme bleu zébré rouge se promène en implorant la clémence des dieux; Fredro, l’idiot du village aurait affirmé –dans des termes moins clairs- : « Il est aveugle comme un pot, avec un vrai de vrai bandeau ! »

Les magiciens du monde entier parlent d’un miracle, malheureusement l’histoire semble avoir oublié les héros de celle-ci; on ne parle que du célébrissime Postiche, et ses nettement moins célèbres apprentis; Émilius, Elerid, Jean et Laura. Avec la politique quasi-stable et le retour de la puissance des astres, les manipulateurs –des flux magiques- de tout royaumes convergent en Emlok, apportant avec eux des notions jusqu’alors, ignorées !

Au grand dam de tous, Xul’Thris semble avoir pour de bon laissé Emlok tranquille. Fini l’exhibition forcée de ceux qui perdaient leurs pantalons lors de ridicules pillages. Heureusement, parce que l’hiver, il fait froid. Au moins un hiver du moins.

Et d’ailleurs, le coquin de Liche semble avoir oublié la Mine de Fer Bleu, toujours et encore inaccessible ! Oups !

Au plus grand plaisir de tous, Halyx, le soûlon du village –appuyé par les dires des citoyens plus sobres- affirme avoir aperçu un drôle de bonhomme, ressemblant fort à un démon grimaçant, déganté, et bleu. Bref, disent les anciens, Dramadrix rôde…

Décidément, avec Apolgec et Dramadrix, c’est devenu une bien étrange manie chez les démons, que de fuir devant des yeux mortels ! Même Thritrias, pourtant habituellement assez discret, ne peux s’empêcher de désapprouver vertement et publiquement –dans les portails, rassurez-vous- la mode naissante.

Fait tout aussi cocasse, un homme avec un très gros nez, aimablement surnommé Gros-Pif, sèmerait terreur et zizanie, en laissant cours à la fertilité de son imagination. Poussées d’orties, roses sans pétales, ronces immenses, éclairs insensés. Sacré Gros-Pif !

Et, une bonne nouvelle pour finir; les viols et l’anthropophagie –soit manger de la chair humanoïde, pour les incultes- ne cesseront pas de l’hiver ! Eh oui, les mystérieuses atrocités, au moins au nombre de mille, continuent d’avoir lieu. Un vrai cauchemar !

Au plaisir,
Postiche
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Pier-Luc Bouthillier
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MessageSujet: Re: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptyMar 28 Juil - 18:17

Quelques temps a passé déjà, quelque temps de trop dans un endroit trop petit pour les grands événements qui s'y produisent. Entre les bribes de discussions, entre les rumeurs et les "bouche-à-oreilles", quelques informations se répètent, se répercutent et ne s'oublient pas. Des choses d'actualités desquelles on peut noter;

Partout à travers les landes, que ce soit dans le Royaume sans Roy d'Emlok ou dans n'importe quel endroit sur la carte du continent, les priants de l'Élu semblent avoir reçu un mot d'ordre. C'est simultanément, sans visible signe quelconque que chacun de ses plus fidèles suivants, ceux qui sont considérés comme les prêtres de l'Élu ont sonné l'ordre de lever les armes contre n'importe qui n'étant pas un adepte du "Dieu unique". La bonté qu'ils démontraient et la passivité inquiétante qu'ils démontraient a éclaté en un instant, provoquant des guerres civiles et internes importantes à travers chacune des régions. Les endroits où la dominance religieuse est très forte eurent tôt fait d'éliminer la menace qui se révoltait, mais en des lieux où la présence des adeptes de l'Élu est des plus grande - Ou encore qu'il n'y a que très peu d'appartenances religieuses - Le conflit est plus qu'important. Ainsi donc, Elwal est complètement convertie au prodige, ceux n'y étant pas fervent se cachant et faisant preuve d'encore plus de piété que les plus pieux de peur de finir à feu et à sang comme les infidèles.

Pourtant, dans la région d'Emlok, on raconte que c'est à la suite d'une messe qui aurait mal tournée. Un affront -un autre- de trop aurait provoqué une réaction en chaîne.

Les Prêtres des autres religions semblaient être l'équivalent de cibles mouvantes pendant cet assaut et leurs pouvoirs étaient réduits au néant. Nombreux furent les morts, mais tous les enfants retrouvés orphelins furent pris sous l'aile de l'Élu et de ses fidèles afin d'être bien élevés pour l'Ère de gloire

On raconte entre autre que l'Élu aurait reçu une invitation du seigneur Émilius de Morden, mais personne n'est vraiment certain si le prodige a vraiment été prendre gît et couvert chez le seigneur en question.

Partout sur les landes, à travers les massacres, on pouvait entendre de la bouche des plus pieux semblable paroles:

"Si vous n'acceptez pas notre Dieu, nous n'accepterons pas les vôtres. Les illuminés seront épargnés et les impies seront détruits. Telle est la volonté de l'Élu."

[...]

Sur une autre touche, on raconte que le Seigneur Cédrik aurait perdu sa terre lors d'un combat où le douteux se mêlait fort bien au perplexe. L'issue de ce combat fut une victoire pour le Seigneur Émilius de Morden, mais les moyens utilisés ne furent pas des plus loyaux, dit-on...

Les Rongeurs ne cessent toujours pas de s'attaquer aux récoltes de façon alarmante. Ce qui semblait d'abord quelque chose de passager s'est vite vu transformé en un fléau plus qu'exaspérant pour les seigneurs et leurs serfs. Où diable sont donc les chats pour chasser ces vermines grouillantes et abominables?

Quelques noms ressortent un peu plus souvent que d'autres... Les terres d'Emlok foulent d'activités douteuses, mais ces activités semblent être partagées selon les territoires et leurs seigneurs. Assassinats et vente de produits "au noir" ne semblent vouloir se mêler au grabuge, au vandalisme, au pillage, au vol et au taxage qui se fait de plus en plus sentir. Les territoires sont presques divisés... Sans même que les frontières soient clairement établies. Peu à peu on commence à parler de Gibet et de Mascarade, mais seul les plus braves osent le dire à vive voix. C'est, semble-t'il, un véritable pétrin dans l'arrière scène de l'économie...

De véritables Scènes d'horreur se déroulent devant le peuple, semblant même avoir un effet voulu de rassembler le plus de personnes pour assister à ces monstruosités auxquels des gens pourtant bien connus prennent part. Récemment, on parle d'un homme qui se serait fait littéralement cloué vivant contre le sol, fouetté et bien entendu achevé à petit coups sans véritable motifs. La méfiance est à son apogée, qui sera le prochain si ce pauvre homme à subit pareil traitement? On raconte et on parle de certains noms, il semblerait même que la responsable soit propriétaire d'une auberge reculée des terres. La foi, la foi en un Dieu présent et qui partage ses pouvoirs allègrement peut les sauver de ces malheurs. Puissent les pouvoirs de l'Élu illuminer ces sombres temps décadents.

Les tensions sont plus que hautes avec la région de Präm, de sorte que l'Empereur aurait envoyé son neveu lui-même pour s'assurer du bon déroulement des activités politiques d'Emlok. Le message suite à la disparition de la Chancelière était bien simple, si Emlok est incapable de se gérer lui-même, l'empire de Präm se fera un plaisir de l'annexer et de s'en charger. Le nouveau seigneur de la route de Karmik, Sire de la Rochepiquette, se prélasse donc sous la protection diplomatique que lui a offert son statut social. Advenant la disparition de ce même seigneur, neveu de l'Empereur qui plus est, il n'est pas inconnu de tous que Präm mettrait en exécution ses menaces. Sir de la Rochepiquette n'a pas manqué de mentionner qu'il devait remplir un rapport à toutes les lunes, sans quoi Präm s'inquiéterait de son état. Malgré ses airs fendants et cette nécessité de sur-protection de la part des autres Seigneurs d'Emlok, il n'en reste pas moins un excellent gestionnaire... La route de Karmik se porterait pour le mieux depuis son arrivée...

Enlèvements brutaux et douteux sont à l'honneur de nouveau. Il semble que de vieux événements qu'on croyait oubliés reviennent en force, mais pas de la même provenance. Si autrefois il s'agissait de Morts-vivants qui venaient littéralement capturer des cibles bien précises pour les amener on-ne-sait-où, il semble que cette fois-ci ce soit des Pantins, suivit de loin par une forme plus qu'inquiétante et qui aurait l'allure elle-même d'une Marionnette de taille humaine, maquillée avec grand soin et surtout fort bien attachée à sa propre croix de pantin. Les cibles qu'elle prend n'ont rien de vraiment précises, mais elles ne tardent pas à revenir modifiées de fond en comble, presque sculptées comme s'il s'agissait de bois alors qu'ils sont de chaire. Des expériences d'autant plus inquiétantes qu'elles ne le laissent parraître et un maladif désir de modifier la vie... Comment pareille abérration peut-elle fouler les terres?
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MessageSujet: Re: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptyMar 3 Nov - 17:42

L’Élu, nul repos pour la légion

L’élu, l’homme mystique aux pouvoirs divins et atteignant haut la main le degré des dieux, s’est chargé de répandre sa religion d’une façon beaucoup moins douce que dans l’année précédente. Si ses interventions par le passé étaient pacifiques, laissant l’homme libre de faire des choix, il n’en est plus le cas présentement. Nombreux furent ceux qui crachèrent sur les dogmes qu’il prônait, mais de traitements monstrueux jaillissent bien plus souvent qu’autrement des engeances monstrueuses. Ce n’est que depuis qu’il fut violemment blessé et insulté dans le Royaume d’Emlok que la légion inquisitrice connu le jour.

L’élu marcha en compagnie de sa légion en direction d’Umar, siège du Pape Tempussien. Il n’en reste qu’un cratère et quelques souvenirs délabrés, et en l’honneur de ces vieux souvenirs le nom y fût changé pour « Tombeau de Tempus ». Ceux qui ont fuis et ceux qui se sont convertis y auront survécu, mais tous ceux qui gardaient bien haute la bannière Tempussienne et qui ont donné leur vie pour sauver celle du Pape furent amèrement déçu, ou du moins le seraient, de constater que leurs efforts furent vain devant l’imminente disparition du Pape. La religion complète est en elle-même scindée, confuse, ayant perdu leur ultime guide spirituel dans cette guerre injuste. Pour les Tempussiens, L’Élu représente une menace abominable, s’acoquinant fort probablement avec les Narzuléens qui n’ont à ce jour jamais subit la moindre offense de sa part.

L’Élu prit en chasse l’énorme temple mobile de Slanesh qui passait non loin, accompagné de la tournée des Gitans dans leur fête faisant le tour du continent et fêtant dans chacune des contrées. L’heure de la fête était terminée, il ne restait plus que le désir de fuir et de semer la légion inquisitrice dirigée par l’Élu lui-même, à sa tête. Nombreux furent ceux qui se détachèrent de l’énorme charrette tirée par des centaines et des centaines de chevaux. La destruction du temple de Slanesh était évidente, prévue, mais le Dieu maître des routes ne les laisseraient pas tomber tant et aussi longtemps qu’ils y resteraient.

C’est lors du passage dans le royaume d’Emlok que l’Élu cessa sa poursuite du plus grand symbole de la foi en Slanesh. L’identité des représentants Sylvarois, littéralement les avatars de l’Équitable, les Ahrimans, fut dévoilée à l’Élu en échange qu’il délaisse le temple de Slanesh. Bientôt on pu entendre les cris de terreurs émaner de la forêt qui désormais ne constituait plus un lieu où il faisait bon de se cacher pour quiconque portait en soi une parcelle de la puissance divine de Sylvar. Ils furent tous exterminés, détruits, massacrés par la main des hommes, par la main de la légion inquisitrice et celle de l’Élu lui-même. Ils auront finalement complété le cycle naturel, mais d’une manière si brutale qu’on ne pu l’imaginer.

L’Hiver approche désormais et l’appât qu’ont constitué les Ahrimans aura suffit au temple de Slanesh de s’éloigner et de semer l’Élu, mais il n’existe cet hiver aucun repos pour la légion inquisitrice. Déjà l’Élu a sonné le cor, la poursuite continue. Le pas pressé recommence sous les acclamations de l’Élu et les divines paroles de ses prêcheurs les plus fidèles.


Les morts craignent la saison morte

Des morts-vivants de la pire espèce avaient commencé à se manifester, gueulant, criant, cherchant un certain journal sous la propre torture que semblait consister leur état. Des créatures de la nuit, celles dont on ose même penser qu’elles existent, ne connaissent ni le repos, ni la peur, ni la fin. De plus en plus violentes, elles tuent en brusquant, elles assassinent les nuits reposées des habitants, elles épurent les derniers songes de sécurité qu’apportent certains récents changements et elles ne font aucune distinction de valeurs religieuses.

Mais le Vingt et un Décembre, la date très exacte du solstice d’Hiver, les créatures diurnes reculent, elles retournent d’où elles viennent, elles retournent se terrer dans leurs tombeaux et dans l’oubli où ils n’auraient jamais dû être éveillés. Le Vingt et un Décembre, sous des flocons de neige froids et violents, les morts connaissent enfin la crainte. Quelque chose les appelle et les ramène, jusqu’à bientôt ne plus en voir un seul. Les morts craignent la saison morte, plus que jamais et le contraire n’est pas vrai.


Cartels écartés

La lutte est sauvage et agressive en ce qui attrait au domaine du crime. Les cartes sont jouées dans l’ombre, mais bien souvent les résultats sont visibles à la lumière du jour. Entre divisés pour régner et l’unité fait la force, les affrontements se multiplient et les fourberies et sournoiseries pullulent. Les affaires sont les affaires, qu’on soit en été ou en hiver. Des meurtres, des ventes illicites, des marchés d’esclaves, des assassinats organisés, du taxage illégal, du chantage explicite, des installations de proxénètes, du vandalisme et du cambriolage de demeures et de marchés se mêlent au quotidien. Ce qui devrait rester dans l’ombre est exposé aux yeux de tous et forcément au grand dam de ceux qui le pratiquent.

Gibet et Mascarade s’affrontent comme ombre et lumière, mais à savoir qui est l’un et l’autre, c’est une toute autre histoire.
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MessageSujet: Re: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptySam 29 Jan - 21:46

Spoiler:

« Pour sauver ma fille,
Ma famille,
Et le sang avant tout… »


Un hurlement puissant, un cri de désespoir plus que de ralliement. L’horrible témoignage d’un homme qui avait succombé à ses faiblesses et qui n’avait pas été à la hauteur de donner aux siens ce pourquoi ils luttaient.

L’œil de l’Élu n’avait pas été retrouvé, ni détruit à tout jamais.

Rivmatt n’avait pas réussi à obtenir tout ce qu’elle aurait pu tirer d’Emlok.

L’on était pas parvenu à mettre la main sur le dénommé Raphaël, qui possédait le titre de Roi de Rivmatt en des circonstances qui ne faisaient pas bon entendement.

Òsvaldr Steingrimm avait failli, entrainant avec lui les siens. Il avait entrainé les Urgashks vers la mort, vers le déshonneur, vers l’échec face à l’adversité. De ces hommes téméraires, braves et à la force inconcevable, de ces hommes qui criaient à gorge déployée jusqu’à s’en arracher les poumons, il ne restait plus que le silence d’une agonie qui se fait attendre. Ceux qui étaient morts l’avaient fait l’arme à la main. Ceux qui avaient survécu étaient couverts d’un déshonneur éternel, vaincus et pourtant laissés pour vif.

Chaque perte avait été un échec. Chaque frère mort au combat avait été un deuil et une raison de plus de se battre, mais ceux qui avaient la réputation de détruire même les lignes les plus coriaces s’étaient fait mettre au tapis malgré des efforts de guerre répétés dans un régime de crève-faim et des conditions moins qu’adéquates.

Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres.


« À la guerre comme à la guerre »


Et malgré la terre pratiquement inhabitable que représentait désormais Rivmatt, il était venu à l’idée à quelques nations qu’elle puisse être encore utilisable. Alors qu’on croyait que seuls ceux pour qui les croyances les forçaient à rester sur les terres ancestrales appartenant aux Steingrimm, malgré leur état plus que stérile, une armée s’était levée en direction des terres désolées.

L’on raconte que l’Empereur de Präm avait reçu quelques nouvelles de son neveu, Jason-Aurèle Delarochepiquette, et qu’il ne lui en fallu pas davantage pour aller mettre un terme à cette situation, et surtout en profiter.

Ce sont des régiments plus que compétents qui avaient fait trembler le sol jusqu’à en arriver à Rivmatt. Les quelques hommes du Royaume déchu qui étaient encore en la contrée d’Emlok malgré la chute de Steingrimm eurent tôt fait de faire demi-tour lorsque la nouvelle fut connue…

Mais ne s'oppose pas à l’Empire de Präm et à son Empereur qui le veut bien. Le Roi qui n’était pas présent n’eût rien à protéger; le travail s’était fait de lui-même. La terre ancestrale des Steingrimm avait été défendue au péril de la vie des guerriers qui étaient revenus pour défendre la terre qui était leur mère. De cette famille qui devait prospérer sur ce territoire, il ne restait rien. La seule résistance que connut l’Empire de Präm fut celle d’un dénommé Kormàkr.

Sur sa sépulture gisent désormais les inscriptions :

Citation :
Il a vécu pour son Roy
Il est mort pour son Roy
Il a trépassé l’arme à la main
Il a trépassé la main au cœur
Il a trépassé le cœur à l’esprit de son Roy
Honneur et Gloire éternelle.

Les choses depuis le temps s’étaient calmées et Rivmatt, en un rien de temps, s’était vue attribuée le titre de « Colonie ». La présence militaire de Präm y restait forte et elle gardait sur place un œil plus qu'avisé qui portait le titre de « Gouverneur ».

La lignée était tombée, et de ces héros attachés à la terre de leurs ancêtres, il ne restait que des épaves tenues en vie de peine et de misère dans des cellules de prison. Des hommes que l’envie de vivre avait quittés bien avant son temps et qui attendaient la caresse de la mort depuis voilà déjà trop longtemps.
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MessageSujet: Re: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptyMar 29 Mar - 17:55

Spoiler:

Peu disaient haut ce que beaucoup pensaient bien bas. Les rêves autrefois idolâtrés par celui qui se faisait appeler l’Élu ne semblaient désormais que des vestiges bien loin derrière. L’unification qu’il souhaitait offrir aux gens de diverses religions avait tourné, elle parlait désormais qu’il ne devait rester qu’une seule religion qui les unirait tous. Difficile de croire que de si nobles pensées avaient pu être si radicalement changées. Plus encore, il était difficile de croire que des gens supportaient ce mouvement de massacre.

Le Dieu vivant, le Dieu unique qui marchait sur terre pour guider ses priants et les sauver avait disparu. Son armée, la Légion Inquisitrice, n’avançait plus et attendait avec impatience le moindre signe de leur illuminé. Ses prêtres affirmaient avec conviction que son retour se ferait sous peu. D’autres savaient ce qui s’était produit.

La pierre Éclipse avait été retrouvée, et selon quelques érudits elle possédait le pouvoir de bannir le mal loin de la terre des hommes. Si l’homme qui se fait appeler « L’Élu » avait été porteur d’un cœur pur et qu’il n’abritait pas le mal, Éclipse n’aurait eu aucune influence sur lui.

Ligtenfein, mystique dragon de pierre, avait lancé la quête en plongeant dans un passé depuis longtemps oublié. De cette exploration des brumes en avait résulté la trouvaille du trésor disparu, dont l’emplacement était gardé par Tisop, tristement défunt.

L’Élu avait été éclipsé en direction du ciel, vers ce que l’on prédisait être la lune, et nul ne s’entendait pour savoir lorsqu’il reviendrait, s’il revenait. Des gens devraient payer pour l’affront qui avait été faite au Dieu unique, et la Légion Inquisitrice ne tarderait pas à se mettre en route vers le lieu culminant de l’insulte envers l’Illuminé.

À la nuit du 19 mars, lors de la pleine lune, un hurlement sinistre et puissant avait ébranlé le monde des hommes en entier. Nul endroit en ce monde ne pouvait épargner d’entendre le râle incroyable d’une provenance que l’on ne pouvait définir. Le hurlement se rapprochait de celui du loup, mais avec la force qu’il possédait il était très difficile de l’envisager. Le désespoir avait été palpable, et le cri avait suffit à installer un long silence, un silence qui témoignait de la peur et qui donnait des sueurs froides. L’on ne pouvait demeurer de marbre face à un tel cri, et aussitôt la raison se mettait en branle pour tenter d’amoindrir ce qui avait été entendu. Les esprits les moins solides avaient tôt fait de s’imaginer toute sorte de scénario plus tordus les uns que les autres.

Un peu partout dans le monde, ce sont plusieurs hurlements qui vinrent rejoindre le premier, mais qui n’atteindraient jamais une telle puissance. On courait se réfugier dans les maisons et l’on barricadait les portes solidement pour éviter toute intrusion. La nuit avait pourtant été calme, si ce n’est du climat de terreur qui régnait au cœur des hommes.

La face de la lune avait changé à tout jamais. En apparence normale, il demeurait que quelque chose était différent. La nuit n’était pas la même, il y avait quelque chose de nostalgique et de beau dans l’air.

Et dans le ciel, au loin, pour quiconque s’y attardait, l’on n’avait jamais pu voir autant d’étoiles filantes dans les jours qui suivirent l’événement…
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Simon Lalumière
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MessageSujet: Re: Contexte en jeu   Contexte en jeu EmptyMar 12 Juil - 22:59

HRP : Trame Sonore

Boitillant lentement dans un couloir de pierre, un homme à la barbe blanche striée de gris atteignit une porte de pierre lourdement couverte de sculptures. Poussant l'un des deux battants avec un effort visible, il pénétra dans une cage d'escaliers en colimaçon éclairée par un semblant de torchères qui diffusaient une lumière bleuâtre. Retroussant le bas de sa robe, il entreprit son ascension tranquillement, l'autre main sur la rampe. Le vent soufflait par les meurtrières et faisait écho à son souffle sifflant, témoignant de sa santé fragile. Après un certain temps, il arriva au bout de ses peines, ouvrit l'unique porte de bois bardée de fer qui lui barrait le passage et frappé par le vent, il se retint de justesse pour ne pas partir à la renverse. Retrouvant son équilibre, il referma la porte derrière lui puis gravit les dernières marches qui le menaient à l'Observatoire. Arrivé là-haut, il constata la présence de ses quatre autres collègues, peu surpris mais surtout déçu. Avant même qu'il n'ouvre la bouche, les autres se retournèrent vers lui, l'air plus que graves. L'un d'eux dit alors:

-Étant tous Réunis, le Cercle est complet.

Et leurs voix se joignirent, entonnant la formule rituelle qui leur était propre. Le ciel légèrement ennuagé laissait voir par intermittence la lune, le temps semblant en plein accord avec l'ambiance lugubre qui était installée entre les cinq vieux hommes, tous vêtus d'une robe richement ouvragée mais légèrement usée. Reprenant la parole, l'homme en robe mauve s'adressa au dernier venu, celui-ci vêtu de gris et de blanc.

-Je vous cède la parole, Confrère.

- Je vous en remercie.


Lui répondit-il, soupirant avant de s'emplir les poumons, ne sachant trop par où commencer.

- Comme je peux le deviner, nous avons tous ressenti la même chose. Près d'une vingtaine de nos disciples, sont venus me trouver, l'air terrifiés, certains même accompagnés de gens de la Division qui sont en formation, ce qui m'a retardé dans mon ascension jusqu'ici. *Court silence* Les temps sont sombres, Collègues, et nous devrons travailler ferme pour que le monde ne s'arrête de tourner. Déjà la crise menace certains de nos plus proches apprentis et les gens un peu partout au travers du continent commenceront à le ressentir, eux aussi.

Tenant ces propos, il remarqua avec étonnement le vide qui semblait s'être insinué en lui, laissant un trou qui semblait s'agrandir de minute en minute, ou peut-être n'était-ce que sa crainte qui lui jouait un mauvais tour...Il se tourna alors vers un de ses silencieux interlocuteurs, celui-ci en brun et vert, s'adressant à lui presque directement.

- Aussi, vous aviez raison, le signe que vous aviez décelé s'est avéré annonceur d'un grand bouleversement.

Un certain abattement semblait avoir assombri son ton de voix et, le remarquant, il se secoua et reprit, plus neutre et solennel, bien investi de son rôle.

- De par notre statut, il nous incombe de fournir à tous, du profane à l'homme accompli, le moyen de contourner ce... problème.

Tournant alors les yeux vers la lune qui s'était découverte, comme se sentant visée par ses propos, le narguant alors de sa lumière. Alors qu'il redescendait les yeux vers les autres, celui portant la robe brune et verte prit la parole.

- Falcifia mène un combat sans merci, usant de son énergie pour soutenir la pression que lui met celui qu'elle garde captive, louée soit-elle. *Deux tiquèrent à ces paroles mais il continua, habitué* Ayant déjà envisagé qu'une situation de ce genre pourrait arriver, et ayant un peu plus de temps que vous, Confrères, j'ai peut-être la solution... ou du moins, l'idée qui nous y mènera.

Sur ces mots, il sortit de sa poche, tranquillement, ses doigts tremblant, une statuette de pierre de quize centimètres de haut, représentant un homme, les bras tendus au dessus de la tête, dans une main un soleil et dans l'autre, une lune. C'est alors qu'un autre prit la parole, son visage marquant un certain étonnement.

- Un catalyseur!? N'est-ce pas réservé pour des cas... bien spéciaux?

Son ton plein d'une vigueur qui manquait aux quatre autres. Celui-ci, la barbe grise, semblant le plus jeune alors qu'il avait fort probablement vu bien plus de décennies que trois générations entières de « gens du commun. »

- C'est la seule solution que j'ai trouvée, jusqu'à date, qui puisse nous aider à traverser le vide grandissant entre nous et la magie... à moins que l'un de vous ne propose mieux?

Au regard grave des autres, il continua.

- Alors il faudra faire parvenir au continent entier la nature du problème et la « solution »...


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Quoi qu'en disaient les troupes de l'Élu, qui continuaient à répandre les « Enseignements » de leur maître, à clamer haut et fort sa suprématie et sa présence, il courait, le plus souvent à voix basse, que l'Élu avait été exilé sur la lune.

Depuis quelques temps, les adeptes les plus puissants avaient remarqué qu'il leur était un peu plus difficile d'arriver à leurs fins et, tranquillement, cette situation s'était étendue jusqu'aux néophytes. Certes, de tels changements avaient rapidement causé la panique dans les différentes institutions magiques qui parsemaient le Continent. Bien des théories étaient véhiculées par la population, d'autant que les non-initiés ont, en général, une compréhension bien limitée de la magie et de ses mécanismes. Ceux qui avaient pu voir l'éclair lumineux qui avait frappé la lune, et même chez ne sachant que c'était l'Élu, rattachaient ce phénomène aux nouveaux problèmes.

Les vendeurs de grigris avaient tôt fait de vanter les vertus de leurs colliers, bagues, statuettes, baguettes et autres. Pourtant, quoi qu'en pensaient les mages les plus pragmatiques, certains de ces objets, achetés plutôt par désespoir que par un réel intérêt, avaient prouvé leur efficacité. De formes variées, les dits objets n'avaient rien en commun, sinon qu'ils permettaient à leur porteur de passer outre la difficulté accrue d'atteindre la magie.

C'est alors que l'édit du Cercle des Archimages, porté par delà les frontières de Pram par les suivants du Cercle, fut promulgué et distribué rapidement. Tous tenaient sensiblement le même discours, qui allait comme suit:


Au nom des membres du Cercle des Archimages, Possesseurs du siège Astral, Administrateurs du Haut-Tribunal de la Magie et des Sciences Arcaniques, Grands Magisters et Virtuoses de l'Art Caché, je me fais humble porteur de leur message.

Après avoir sorti de sa tunique de drap finement tressé un pendentif de fer nervuré d'argent, scintillant à la lumière, il plaça ses mains en coupe devant sa bouche, sa voix semblant alors devenir celle d'un vieillard si ce n'était qu'elle portait à près de cent mètres. Son ton, loin de celui qu'avait le porteur, était hésitant comme le serait un vieux maître qui n'a plus l'habitude d'enseigner.

Adeptes des arcanes, maîtres comme disciples, précepteurs autant qu'élèves, les temps sont durs. La distance entre nous et la magie se fait grandissant. La Source semble se tarir, ruisselant ailleurs, laissant tranquillement la mer reculer comme elle le ferait à marée descendante. Les Déesses nous ont longtemps nourri au sein et maintenant le temps est venu de nous sevrer. Certains d'entre-nous sont encore des bambins, d'autres des hommes plus qu'accomplis. Pourtant, tous si habitués d'être gavés de leur Pouvoir, nous ne nous sommes point habitués à travailler dur pour pratiquer notre Art. Maintenant, nous le devrons, car telle est Leur Volonté.

La voix changea alors subitement, laissant place à une voix un peu plus jeune, du genre de celle qui irait à un homme d'à peine quatre-vingt-dix ans plutôt que cent-quinze. Celle-ci avait un accent sautillant mais lent, très représentatif des gens de l'est.

Depuis des temps immémoriaux, le Cercle utilise, au besoin, des objets aux facultés bien précises: les catalyseurs. Usuellement destinés à permettre à des non-initiés d'atteindre la Source, toujours dans des buts précis, il ne le seront plus. Dorénavant, tous ceux voulant laisser circuler en eux les flux arcaniques pour lancer un sort sans plus d'effort qu'ils ne le devaient par le passé, devront porter sur eux un catalyseur. Le fossé s'étant agrandi, ces outils ne sont plus à même de permettre quoi que ce soit vis-à-vis des arcanes pour les non-initiés et il est donc conseillé aux mages qui en auraient fait usage contre les recommandations du Cercle de les conserver pour eux.

Aussi, il est du devoir de ceux qui sont aguerris dans l'usage de la magie d'offrir aux moins solides la même chance que les déesses leur ont offert. Si l'effort pour lancer des sorts est plus grand, alors il est logique que les plus forts aident les plus faibles qui démontrent leur volonté d'apprendre et leur permettent d'avoir eux aussi accès à un catalyseur.


La voix du messager revint alors à une puissance plus normale et reprit les mêmes distinctions de langage qu'à l'origine. Il termina donc ainsi:

Telles sont les paroles du Haut-Cercle des Archimages, Maîtres des Arcanes de Pram.

Par décision du Conseil, je serai dans la... cité pour la semaine à venir. Que ceux qui ont des doléances à faire parvenir à la Tour se prononcent.


Il se tut alors.
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